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Message  Ariane Dim 13 Jan - 21:44

Merki pour l'ouverture des topics ^^

***********************************************


PROLOGUE
Une jeune femme, seule, arrivait sur son lieu de travail. Armé d’un dossier épais à la main, un de ses collègues s’approcha d’elle. Elle le regarda d’un air éberlué alors qu’il lui tendait la pochette cartonnée débordante de papiers. La jeune femme le prit et regarda l’homme s’éloigner vers un groupe qui discutait plus loin. Elle se dirigea vers le porte-manteau et y déposa sa veste en velours avant d’aller dans la direction de son bureau. Là, elle posa son sac à main et le dossier. La jeune femme regarda derrière elle, comme si elle ressentait la présence de quelqu’un derrière elle alors que personne ne s’y trouvait. Elle soupira puis s’assit à sa place. La jeune femme alluma son ordinateur et regarda ce qui se passait dans la salle. L’homme lui ayant amené la pochette cartonnée lui jetait de brefs regards en même temps qu’il discutait avec d’autre.

Une voix masculine : Hey Sabrina.

La jeune femme sursauta et se retourna en fermant les yeux. Devant elle se dressait un homme, les yeux bruns et souriant.

L’homme : Excuse-moi je ne voulais pas te faire peur.
Sabrina : C’est rien Ben. Pas de mal.
Ben : Tu es arrivée depuis combien de temps ?
Sabrina (surprise) : Heu, je dirais cinq minutes.
Ben : Et tu te mets déjà au boulot ?
Sabrina : Parce qu’ici c’est un salon de thé peut-être ?
Ben : Non.
Sabrina : Alors pourquoi cette question stupide ?
Ben : Pour rien. C’est juste que tout le monde discute et que toi tu restes là à bosser.
Sabrina : Justement, si je viens travailler c’est pas pour me tourner les pouces.
Ben : Ca va, ça va ! Calme-toi !
Sabrina (soupirant) : Excuse-moi. Mais je déteste qu’on me dise d’aller boire un café quand j’arrive au bureau, d’une parce que c’est le matin et que je viens d’en boire un chez moi et de deux parce que si je suis là, c’est pour bosser point.
Ben : Mais comment tu...
Sabrina (s’énervant) : Comment j’ai su pour le café ? Tu me la fais tous les jours. Combien de fois il faut te dire que c’est non Ben ?!
Ben : C’est bon, c’est bon.
Sabrina (criant) : Maintenant laisse-moi tranquille parce que moi j’ai du boulot.

L’homme ayant donné à Sabrina le dossier avant qu’elle n’aille à sa place se retourna. Il se dirigea vers la jeune femme et Ben. Le stylo dans la poche de sa chemise, il marchait rageusement vers eux. Ses yeux lançaient des éclairs.

L’homme (criant) : Qu’est-ce qu’il se passe ?!
Sabrina : Rien Monsieur...
L’homme (criant) : Fermez-la ! Vous, Monsieur Stuart, vous retournez à votre bureau.
Ben : Oui Monsieur.
L’homme (criant) : Quant à vous, vous retournez chez vous avec toutes vos affaires. Ce n’est pas la première fois que ce genre de problème arrive ici. Alors du vent !
Sabrina : Mais...
L’homme (criant) : Dehors et que je ne vous revoie plus ici !

La jeune femme dévisagea l’homme au regard d’acier. Elle baissa les yeux puis retourna à son bureau. Elle récupéra ses affaires, attrapa le dossier puis retourna face à lui. Elle lui tendit la pochette violemment et la lâcha avant qu’il ne l’aie rattrapée.

Sabrina : Excusez-moi, il m’a glissé des mains.
L’homme : Vous le faîtes exprès.
Sabrina (tournant les talons) : Pas du tout.
L’homme (criant) : Je vous préviens, vous allez le regretter !
Sabrina : Mais oui c’est ça.

La jeune femme repartit dans les escaliers à toute vitesse et descendit les marches. Sur le parking, elle ouvrit rageusement la portière de sa voiture et mit le contact. Les pneus crissèrent sur le sol.
Ariane
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Message  Ariane Dim 13 Jan - 21:45

Rue dans New York
Disparue depuis deux jours et six heures

Samantha Spade et Danny Taylor descendaient de leur voiture. Ils s’approchèrent du bandeau jaune définissant le périmètre de sécurité autour d‘une voiture abandonnée. Ils présentèrent leurs badges fédéraux aux deux policiers se chargeant de la sécurité puis soulevèrent le bandeau et enfin passèrent de l’autre côté.

Danny : A ton avis, si on nous a appelés, tu crois que c’est pour quoi précisément ?
Samantha : Je sais pas. A part un disparu ou une disparue, je vois pas plus précis.
Danny : Si c’était pour me dire ça, tu pouvais te taire.
Samantha : Tu sais, je suis pas médium Danny. On m’a pas plus donné de renseignement que toi puisque c’est toi qui a décroché !

Danny esquissa un sourire. Les agents fédéraux s’approchèrent de la Ford noire : deux agents de la police scientifique de New York prenaient des photographies de la voiture. L’un d’entre eux s’occupait surtout de la partie du chauffeur. Danny haussa un sourcil et s’approcha de lui. Il regarda la zone que le flash éclairait le plus souvent.

Danny : Sam, viens voir.

La jeune femme leva les yeux des plaques de la voiture. Elle s’avança vers son collègue. Elle esquissa une grimace lorsqu’elle vit une tâche rougeâtre sur le fauteuil du conducteur.

Samantha : Tu penches pour du sang.
Danny : Ouais et le sang du disparu ou de la disparue.
Samantha : Eh ben, je sais pas ce que tu vas en penser mais cette voiture a des plaques fédérales.
Danny : Tu plaisantes ?
Samantha : Pas du tout. Alors en plus de l’option homme ou femme, on a l’option cette voiture est-elle au propriétaire du sang ou bien a-t-elle été volée.
Danny : Hum, tu oublies quelque chose.
Samantha : Quoi ?
Danny : Le conjoint ou la conjointe du disparu ou de la disparue est peut-être le ou la propriétaire de cette voiture mystérieuse.
Samantha : Ah oui, j’y avais pas pensé.
Danny (souriant) : Comme quoi, je ne sers pas à rien.
Samantha : Non c’est vrai, tu sais même conduire une voiture !

Danny soupira. Samantha, quant à elle, souriait à son « grand frère », comme une petite fille heureuse d’avoir fait une bêtise.

Danny : Bon, tu as relevé le numéro ?
Samantha (lui montrant son carnet) : Tu me prends pour une débutante ?
Danny : Non, mais vu que tu me dis que je sais conduire une voiture, j’en conclue que toi non...
Samantha (le pointant du doigt, commençant de s’éloigner) : Toi, tais-toi.
Danny (souriant) : On t’a jamais appris que montrer quelqu’un du doigt c’était pas poli ?
Samantha (s’en allant plus loin) : Non mais qu’est-ce que tu veux, je suis mal élevée.
Danny (souriant) : C’est ça.

Le jeune homme enfila une paire de gants et s’approcha des agents de la police scientifique. Ceux-ci le méprisèrent du regard, comme si il venait en escroc pour casser leur travail. « Pourquoi les fédéraux sont toujours aussi mal vus ? Ca me dépasse ! » pensa-t-il en essayant d’ignorer les regards assassins des policiers. Samantha, quant à elle, était partie interroger les habitants du quartier suceptibles d’avoir vu quelque chose de suspect depuis deux jours. La jeune femme décida d’aller en priorité vers les retraités du pâté de maison. Elle commençait à s’en aller vers des maisons mais elle aperçut un couple au coin de la rue. L’agent s’approcha d’eux.

Samantha : Excusez-moi, agent spécial Spade, FBI. Est-ce que vous êtes du quartier ?
La jeune femme : Oui, pourquoi ?
Samantha (se tournant dans la direction de la Ford) : Est-ce que vous connaissez le propriétaire de ce véhicule ?
Le jeune homme : Heum, non. C’est même la première fois que je vois cette voiture ici. C’est pas qu’on préfère les voitures d’occasion, mais ici on a pas tellement les moyens de s’en payer des neuves.
Samantha : Je comprends mais cette voiture possède des plaques fédérales. On en voit souvent par ici ?
Le jeune homme : Non, pas tellement, c’est pas un quartier à problème.
La jeune femme : Non, c’est vrai. En fait, il y a surtout des magasins, des hôtels. Mais il y a quelques habitants à part nous.
Samantha : Qui ça ?
La jeune femme : Madame Kovac et Madame Lewis habitent les appartements à côté de la place de la voiture. Elles ont peut-être vu quelque chose que nous non.
Samantha (griffonant sur son carnet puis levant la tête vers le couple) : D’accord. Merci. Je peux vous recontacter si jamais...
Le jeune homme : Oui bien sûr. Monsieur et Madame Taylor.
Samantha : D’accord. Merci.

Samantha laissa les deux jeunes gens et retourna vers le véhicule. Là, elle s’approcha de son collègue.

Samantha : Alors ?

Danny se releva brusquement. Il ne manqua pas l’occasion de passer pour un idiot : il se cogna la tête au plafond de la voiture.

Danny (se passant la main sur la tête) : Aïe ! Bon sang mais préviens quand t’arrives !
Samantha : Excuse-moi mais je pensais pas que tu avais peur de moi.
Danny (se passant la main sur la tête) : Rah ça va tais-toi !
Samantha : Je voulais juste savoir ce que ça donnait ici.
Danny (se passant la main sur la tête) : Bah tout ça.
Samantha : Mais encore ?
Danny (se passant la main sur la tête) : Bah...
Samantha : Danny, je sais pas si tu es au courant mais tu n’es pas du tout convaincant. Qu’est-ce que t’a trouvé ?
Danny (souriant, se passant la main sur la tête) : Un sac à main et on avait un porte-feuille dedans.
Samantha : Donc c’est une femme. Mais puisque tu as l’air de savoir de qui il s’agit, dis-moi.
Danny (se passant la main sur la tête) : Elle s’appelle Sabrina Cullen. Elle a trente-cinq ans et elle est fédérale. J’ai trouvé une série de cartes dans son porte-feuilles.
Samantha : Donc la voiture est à elle. Tu as une section de notée dessus ?
Danny (se redressant) : Non, juste son nom, son prénom, son numéro de portable et ce qu’elle est.
Samantha : Et tu as appelé le numéro ?
Danny : Oui, et j’ai été envoyé sur la boîte vocale direct.
Samantha : Il n’est pas dans la voiture ?
Danny (jetant un regard aux agents de la police scientifique) : Non, enfin, on ne l’a pas encore trouvé alors il y est peut-être.
Samantha : D’accord.
Danny : Et toi ? Tu as quelque chose d’intéressant ?
Samantha (désignant les fenêtres des appartements du regard) : Non mais je vais aller voir les appartements là au-dessus.

Danny se contenta de hocher la tête puis se rremit à la fouille de la voiture. Samantha sortit du périmètre de sécurité et frappa plusieurs fois à la porte de Madame Lewis. Aucune réponse. La jeune femme soupira : il était presque midi et Madame Lewis était sûrement à son travail. Haussant les épaules, Samantha partit devant la porte de Madame Kovac. L’agent frappa plusieurs coups à la porte. Cette fois, une vieille femme lui ouvrit.

Samantha : Madame Kovac ?
Madame Kovac : C’est moi.
Samantha (présentant son badge) : Agent spécial Spade, FBI. J’aimerai vous poser quelques questions sur ce qui s’est passé avec cette voiture garée en bas.
Madame Kovac : Oui, c’est moi qui aie appelé la police. Elle est là depuis deux jours, mais entrez donc.
Samantha (commençant à entrer) : Merci.

La jeune femme suivit la vieille dame dans le salon. Cette dernière s’assit dans un fauteuil en cuir bien abîmé par le temps. Samantha se retrouva dans le canapé dans le même état. Avant de commencer son interrogatoire, l’agent balaya la salle du regard. La propriétaire devait avoir de sérieux problèmes financiers : pas un cadre-photo, pas de tableau, même pas un petit objet pour égayer la pièce sur la cheminée, ni sur les meubles en boiserie, pleins de fissures.

Samantha (griffonant sur son carnet) : Donc, elle est en bas depuis deux jours.
Madame Kovac : Oui.
Samantha : Est-ce que vous avez vu qui l’a amenée ou est-ce que vous avez entendu quelque chose il y a deux jours ?

FLASHBACK
On venait de garer la Ford noire. Curieuse de tout et vu qu’elle n’avait rien à faire, Madame Kovac s’approcha de sa fenêtre. Elle souleva discrètement le rideau et regarda ce qui se passait. Dehors, deux hommes en long manteau noir. Les mains dans des gants en cuir noir, les deux hommes étaient adossés à la Ford. Ils semblaient discuter. L’un d’eux se retourna pour regarder si quelqu’un les espionnait. Il remarqua au bout de quelques secondes le rideau levé de Madame Kovac. Celle-ci le lâcha brusquement et repartit errer dans sa maison vide.
FIN DU FLASHBACK

Madame Kovac : Après ça, j’ai entendu que quelqu’un frappait à ma porte. Je suis allée au pre^mier, j’ai attendu cinq minutes et je suis redescendue et j’ai regardeé à ma fenêtre. La voiture était là, mais les deux hommes étaient partis.
Samantha (griffonant sur son carnet) : D’accord, est-ce que vous avez bien vu leurs visages pour que nous puissions faire un portrait robot ?
Madame Kovac : Malheureusement non. Ma vue me joue des tours à mon âge.
Samantha : Ce n’est pas grave. En revanche, je vais vous demander si ils étaient grands, petits, gros, maigres ? Et éventuellement leur couleur de cheveux et si ils avaient des lunettes.
Madame Kovac : Au niveau de leurs corpulences, l’un était grand et avait des cheveux roux. Quant à l’autre, un peu plus petit et brun.
Samantha (griffonant sur son carnet) : Comme vous êtes au rez-de-chaussé, quand vous dites grand, vous avez une idée approximative de la taille ?
Madame Kovac : Le roux devait faire dans les un mètre quatre-vingt-dix. Et pour l’autre, je dirais entre un mètre soixante-quinze et un mètre quatre-vingt-cinq.
Samantha (griffonant sur son carnet) : D’accord. Quand ils ont garé la voiture, est-ce que vous avez vu une femme à l’intérieur ?
Madame Kovac (hochant la tête négativement) : Non.
Samantha : Je vais vous demander si vous connaissez Sabrina Cullen ?
Madame Kovac (hochant la tête négativement) : Non plus. Pourquoi ?
Samantha : Elle a disparu et la voiture en bas est à elle. Je reviendrai vous voir avec une photo d’elle quand j’en aurais une pour savoir si son visage vous dit quelque chose.
Madame Kovac : Très bien. De toute façon je suis toujours chez moi, vous pouvez venir quand vous voulez.
Samantha (fouillant dans sa poche) : D’accord. Je vous laisse ma carte, si jamais quelque chose vous reviens.

Madame Kovac adressa un grand sourire à Samantha en même temps qu’elle récupérait la carte de l’agent. La jeune femme le lui rendit et se dirigea vers la porte. Une fois dehors, elle rejoignit Danny.

Samantha (de loin) : C’est bon cette fois t’auras pas peur ?
Danny (se retournant) : Non, c’est bon.
Samantha : Quoi de neuf ?
Danny : Rien de mieux. J’ai pas trouvé le portable, ni son arme. Et toi ?
Samantha : Pas de Madame Lewis, et Madame Kovac m’a donné quelques infos.
Danny : Du style ?
Samantha : Du genre que quand la voiture est arrivée, il y avait deux types mais pas de femme. Et elle m’a décrit vaguement leurs allures.
Danny : Dis-moi.
Samantha : Un roux d’un mètre quatre-vingt-dix et un brun d’un mètre quatre-vingt à peu près.
Danny : Eh ben.
Samantha : Tu n’as pas trouvé de photo ?
Danny : Non.
Samantha : Bon, on rentre au bureau alors.
Danny : Ouais, je vois que ça.
Samantha : Eh ben c’est parti.

Les agents sortirent du périmètre de sécurité et remontèrent dans leur voiture.

Danny (après avoir claqué sa portière) : Ah si !
Samantha (interloquée) : Quoi ah si ?
Danny : Je reviens.

Le jeune homme ressortit au pas de course et retourna dans le périmètre. Il discuta avec un membre du CSI de New York pendant quelques instants : l’autre lui tendit un morceau de papier. Danny empoigna son portable et le porta à son oreille. De l’intérieur de la voiture, Samantha pouvait voir les lèvres de son collègue bouger mais elle ne pouvait pas distinguer le moindre son de sa voix à cause du trafic de la ville. Le jeune homme revint ensuite en marchant.

Samantha : Tu peux m’expliquer ce qui se passe ?
Danny (montant dans la voiture) : Non, on est collègues mais tu ne dois rien me demander.
Samantha (lui jetant un regard noir) : Danny.
Danny (claquant la portière) : Rah ça va. Bon, un type de la scientifique m’avait dit qu’il avait trouvé quelque chose et...
Samantha : Et avec ta tête en l’air tu as zappé d’aller le voir c’est ça ?
Danny : Oui, c’est ça.
Samantha : Bon bah dis-moi ce qu’il avait trouvé !
Danny (souriant en coin) : Pas envie...
Samantha (énervée) : Danny !
Danny (souriant) : J’adore quand tu t’énerves. Enfin bref, il a trouvé la section.
Samantha : Et ?
Danny : Et Sabrina Cullen bosse à la section du contre-espionnage et je sais qu’elle était en infiltration parce que l’autre qui le faisait a été tué.
Samantha : Tu sais où elle la faisait ?
Danny : Son patron a voulu rester discret alors... On montera les voir.
Samantha : Bon... Et leur collègue ?
Danny : Il a été découvert et on va dire que les types de la soi-disante entreprise se sont énervés et l’on tué.
Samantha : C’est joyeux.
Danny : Je te le fais pas dire.
Samantha : Cette fois on peut y aller ?

Danny soupira et mit le contact.
Ariane
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Message  Ariane Dim 13 Jan - 21:45

Bureau du FBI, section des personnes disparues
N’ayant aucune affaire en cours, les agents attendaient le retour de leurs collègues : Vivian Johnson triait des papiers qui traînaient par-ci, par-là sur la table centrale. Et elle y trouva un post-it qui lui fit esquisser un sourire en coin. « Appeler Elena ». L’agent connaissait l’écriture de Danny depuis le temps qu’il était arrivé au FBI. Si cela avait été le cas contraire, elle aurait certainement deviner de qui le mot provenait. La jeune femme n’était pas dupe, depuis le temps qu’elle voyait Elena et Danny arriver avec cinq minutes d’écart au bureau. Elle avait déjà remarqué cette attitude lorsque Jack et Samantha étaient ensembles. Même lorsque Samantha et Martin étaient ensemble. Elena Delgado, de son côté, faisait le ménage dans sa boîte mail. Martin Fitzgerald lui sirotait tranquillement son café. Quant à Jack Malone, il restait cloitré dans son bureau, en train de trier des montagnes de dossiers qui restaient empilés sur le meuble. Il y en avait tellement qu’il ne voyait même plus le cadre où il avait mis les photographies de ses filles et encore moins son téléphone. Celui-ci se mit à sonner. Jack tenta tant bien que mal de pousser les piles de papiers et de pochettes cartonnées mais une fois qu’il eut fini sa manoeuvre, la sonnerie s’était arrêtée. L’agent marmonna un juron en composant le numéro de la messagerie. Il attendit quelques instants.

Le robot de la messagerie : Bonjour. Vous avez un nouveau message. Nouveau message. Reçu aujourd’hui à dix heures quinze.
La voix de Samantha : Jack, c’est Sam. Je t’appelle pour te dire que tu peux envoyer quelqu’un interroger nos collègues de la section du contre-espionnage puisque c’est une de leurs agents qui est portée disparue. Il s’agit de Sabrina Cullen. On t’en dira plus avec Danny quand on sera arrivés. Pour l’instant, on attend dans les bouchons. Salut.

Jack n’attendit pas que le robot se remette à parler. Il reposa le téléphone et partit dans l’open-space. Ses collègues se retournèrent, éberlués.

Jack : Bon. Vous saviez que Danny et Sam sont partis tout à l’heure à cause d’un coup de fil.
Martin : Oui, d’ailleurs c’était quoi ?
Jack : Une voiture était abandonnée.
Martin : On est pas la fourrière nous !
Jack : Je sais. Mais des agents du CSI y étaient et vu qu’on avait rien à faire... Enfin bref, me pose pas de questions, j‘ai pas compris moi non plus. Mais on a bien fait de nous prévenir.
Elena : Pourquoi ?
Jack : Sur le siège du conducteur, il y avait une énorme tâche de sang. Et c’est pas tout, la voiture a des plaques fédérales. Mais ça, on leur l’avait pas dit. C’est Sam qui me l’a dit au téléphone.
Vivian : Ah.
Jack : Et ils ont trouvé des papiers. La propriétaire s’appelle Sabrina Cullen, agent du FBI, à la section du contre-espionnage. Ils ont trouvé une série de cartes de visites dans la boîte à gants.
Elena : Et on est sûrs qu’elle a disparue ?
Jack : Danny a appelé son patron. Il lui a dit de passer. Je suppose que ça suffit comme réponse.
Elena : En effet.
Jack : Donc, pour commencer, Elena tu viens avec moi, on va monter voir son patron pour avoir des infos. Vivian et Martin, vous récupérez ses relevés téléphoniques et bancaires et vous les étudiez.
Martin et Vivian : Ok.

Elena commença à partir dans le couloir, en direction de l’ascenseur. Jack la suivait puis il pila et retourna dans l’open-space.

Jack : Quand Danny et Samantha arrivent, dites-leur de monter nous rejoindre.

L’agent n’attendit pas de réponses. Il repartit au pas de course vers Elena.

Bureau du FBI, section du contre-espionnage
Jack et Elena descendirent de l’ascenseur. Ils marchèrent dans le couloir jusqu’à la salle centrale de l’étage. La salle était pleine à craquer.

Jack : On peut pas dire qu’on aura personne à interroger.
Elena : Ca c’est clair. On va pas chômer. Tu crois qu’on leur a dit que leur collègue a disparu.
Jack : J’en sais rien, mais si c’est pas fait, on va s’y coller. De toute façon, on le fait toujours.
Elena : Oui mais pas avec des fédéraux, et les nouvelles vont vite dans les étages en général.
Jack : Ecoute Elena, si tu as un problème avec ça tu redescend et tu dis à Vivian de monter.
Elena : C’est bon, j’ai pas de problème, c’est juste que j’ai pas encore pratiquer ce cas de figure.
Jack : Alors d’accord. Mais dis-le au lieu de tourner autour du pot, compris ?

Elena se contenta de baisser les yeux : il était inutile de s’opposer à Jack, et elle commençait à le savoir. Les agents s’arrêtèrent vers la table centrale et attendirent qu’un agent daigne remarquer leur présence. Exaspéré, Jack se râcla la gorge pour obtenir l’attention de quelqu’un, à part celle de sa collègue. Un agent, concentré sur son ordinateur depuis leur arrivée se retourna. Il les dévisagea quelques instants puis fit signe à un de ses collègues de prendre sa place. Le jeune homme s’approcha de Jack et Elena. Son regard se posa directement sur les badges des agents. Il comprit de suite que quelque chose n’allait pas avec un de ses collègues en infiltration, comme si il avait vécu cette situation des dizaines et des dizaines de fois dans sa carrière, aussi courte soit-elle.

Le jeune agent : Section des personnes disparues. Il s’agit de qui ?
Elena (présentant une photographie) : De Sabrina Cullen.

L’agent ouvrit de grands yeux ronds. Il était horriblement surprit que cela ait été elle. Cette jeune femme au regard angélique. Non, ce n’était pas elle, ce n’était pas possible. Le jeune homme se passa la main sur le visage, comme pour se réveiller d’un cauchemar. Mais lorsqu’il rouvrit ses yeux bleus comme l’océan, le visage de sa collègue était toujours sur le morceau de papier et son nom résonnait toujours dans sa tête.

Le jeune agent (sous le choc) : C’est une blague ?
Jack : Je crains que non.
Le jeune agent (sous le choc) : C’est pas possible, ça peut pas être elle.
Jack : Malheureusement si.
Elena : Pour que l’on sache qui nos collègues devront interroger, votre nom s’il vous plaît.
Le jeune agent (sous le choc) : Bien sûr. Agent Harvey Cooper.
Jack : Vous savez où est le supérieur de Sabrina ?
Harvey Cooper : Il est dehors, en opération. Il a dû partir après un coup de fil.
Elena : Ce n’est pas grave, on lui parlera plus tard. Vous connaissez bien Sabrina ?
Harvey Cooper : Oui.
Elena : Vous voulez venir avec nous, dans un endroit un peu plus... Calme, pour qu’on puisse parler de Sabrina ?
Harvey Cooper : Oui, bien entendu, suivez-moi.

Elena adressa un léger sourire de compassion à son collègue du contre-espionnage comme elle l’avait fait à bien des familles de personnes dont elle avait dû essayer de retrouver un proche. Harvey Cooper, l’air penaud, était partit un peu devant elle et Jack.

Jack (bas à Elena) : Tu t’en es pas si mal sortie pour une première fois.
Elena (bas à Jack) : Ouais mais ça, ça va. C’est après que je vais pas gérer et ça je le sens très bien.
Jack (bas à Elena) : On verra ça. Je te laisse faire au début et si ça va pas, je prends le relais.
Elena (bas à Jack) : Ouais. C’est pas que je veux changer de sujet mais je me demande ce que font Danny et Sam.
Jack (bas à Elena) : Va savoir, si c’est Sam qui conduit, ils ont dû rentrer dans une voiture.
Elena (bas à Jack, prenant un peu d’avance) : Rah les hommes ! Tous les mêmes !

Jack esquissa un sourire. L’agent Cooper les amenaient dans le bureau de son supérieur : il savait très bien qu’il ne devait pas, mais c’était le seul endroit où il savait que personne ne viendrait les déranger. Lorsqu’il les fit rentrer, Jack reconnut le design de la pièce : il avait exactement le même dans son bureau, trois étages en dessous. Les seules « erreurs » qu’il trouvait par rapport à son propre bureau, c’était ses objets personnels. Cooper le sortit de ses pensées en l’invitant à s’asseoir ainsi qu’Elena. Les agents s’exécutèrent de suite. Elena sortit son petit carnet et son crayon. L’agent en face d’elle fuyait son regard : aussitôt elle sentit que le jeune homme cachait quelque chose en rapport avec la jeune femme disparue.

Elena : Très bien agent Cooper, vous savez depuis combien de temps Sabrina était en infiltration ?
Harvey Cooper (distant) : Depuis un mois je crois.
Jack : Vos infiltrations durent-elles toujours aussi longtemps ?
Harvey Cooper (distant) : Les durées des infiltrations sont assez variable. Tout dépend du fait que nous ayons assez de preuves pour arrêter la cible de l’infiltration. Enfin, je suppose que vous connaissez le principe.
Jack : Bien sûr, mais un mois pour une infiltration c’est un peu... Excessif je trouve.
Harvey Cooper (distant) : Je reconnais que la durée est longue mais, nous ne faisons pas le même travail.
Jack (hochant la tête) : Bien sûr.
Elena : Vous savez où elle...?
Harvey Cooper (distant) : Où elle était infiltrée ? Oui, mais je préfère que mon supérieur vous le dise.
Jack : Cela vous pose un problème de nous le dire ?
Harvey Cooper (distant) : Pas à moi. Mais je pense que si ça arrivait aux oreilles de mon boss...
Elena : D’accord. Pourquoi y était-elle ?
Harvey Cooper (soupirant) : L’agent qui était à sa place est décédé, une balle de son propre revolver dans la tête. Nous supposons que c’est une personne de là-bas qui l’a tué. C’est pour ça qu’on a envoyé Sabrina le remplacer.
Jack : De quel agent s’agissait-il ?
Harvey Cooper (soupirant) : Thomas. Thomas Keys.
Elena : Depuis tout à l’heure je vous sens... Troublé agent Cooper.
Harvey Cooper (fuyant le regard pesant de ses interlocuteurs) : Oui, je n’ai pas envie que cela se reproduise. Je veux dire. Je ne veux pas perdre un autre collègue à cause de cette enquête.
Elena : Surtout si il s’agit de Mademoiselle Cullen, n’est-ce pas ?
Harvey Cooper (mal à l’aise) : Pourquoi cette question totalement déplacée ?
Jack : Je ne pense pas que la question de ma collègue soit si déplacée que ça.
Elena : Vous ressentez quelque chose pour elle ?
Harvey Cooper (mal à l’aise) : C’est une amie très proche.
Jack : Une ex ?
Harvey Cooper (mal à l’aise) : Non.
Jack : Vous l’aimez ?
Harvey Cooper (mal à l’aise) : Non !
Jack : Alors qu’est-ce que vous ressentez pour elle ?!
Harvey Cooper : Elle est... Elle est... Ma confidente. Je peux tout lui dire. Elle ne me juge pas. C’est un peu comme si... Comme si elle était de ma famille. Il n’y a rien de plus entre elle et moi. Je veux juste qu’elle ne subisse pas la même chose que lui. C’est tout.

Jack songea quelques instants à la relation qu’entretenaient Danny et Samantha : c’était exactement la même. Samantha ne lui en avait jamais parlé, mais il savait. Il savait qu’elle se confiait uniquement à Danny et que jamais, jamais elle ne lui parlerait de ce qu’elle ressentait à lui. De toute façon, si jamais elle le faisait, Jack était sûr de sa réaction : « Tu ne comprends jamais rien à rien ! Tu veux une raison mais je n’en trouve aucune de raison valable pour toi ! La seule qui me vient à l’esprit c’est que c’est de ta faute, mais toi, tu penses que tu n’y es pour rien ! ». Voilà ce à quoi il avait droit si il avait le malheur de se mêler, même sans le vouloir, des affaires privées de Samantha. Et pourtant, si il s’agissait de quelqu’un d’autre, Jack s’énerverait tout le temps au quart de tour. Mais devant elle, une force invisible l’en empêchait à chaque fois. Il ne savait pas pourquoi. Jack tenta d’oublier ce qui avait mis ce sujet dans la tête et se reconcentra sur l’interrogatoire.

Jack (jetant un bref regard à Elena) : D’accord. Nous vérifierons.

Elena venait de croiser le regard de Jack : comme si elle le connaissait depuis des années, elle comprit qu’il fallait qu’elle en touche deux mots à Danny, et que lui de son côté ferait de même à Samantha, en plus d’en parler aux collègies d’Harvey et de Sabrina. « A tes risques et périls Jack » pensa-t-elle.

Elena : Vous savez où elle habite alors dans ce cas.
Harvey Cooper (un peu plus détendu) : Oui. Dans le quartier français.
Jack : Dans le quartier français ? Elle a pourtant un nom anglophone.
Harvey Cooepr : Oui, sa famille du côté de son père est anglaise mais sa mère est française. Pour ne pas qu’elle soit trop perdue dans New York, son père a acheté une maison dans le quartier français.
Jack : Tout s’explique. Mais... Elle habite encore chez ses parents ?
Harvey Cooper : Non, ils sont décédés l’année dernière.
Elena : Vous savez de quoi ?
Harvey Cooper : Un accident de voiture. Ils partaient en vacances dans le New Jersey.
Jack : Et elle a des frères et soeurs ?
Harvey Cooper (hésitant) : Oui, une soeur. Elle était encore avec elle jusqu’à ce qu’elle... Enfin.
Elena : Elle est décédée elle aussi ?
Harvey Cooper : Oui.
Jack : Vous savez de quoi ?
Harvey Cooper : Non.
Jack : Elle ne vous l’a pas dit ?
Harvey Cooper : Non, j’ai appris qu’elle était décédée parce qu’elle n’est pas venue et quand je suis allé la voir, elle m’a claqué la porte au nez. Elle n’a pas voulu me parler. Et je n’en sais toujours pas plus.
Elena : Elle ne vous a pas laissé un indice, quelque chose qui insinuait que...?
Harvey Cooper (secouant la tête) : Non. Quand elle veut garder quelque chose secret, même sous la torture elle ne le dit pas.
Jack (regardant Elena) : Eh bien nous chercherons ça. Nous n’avons pas d’autre questions pour l’instant. Prévenez-nous quand votre patron arrive.
Harvey Cooper (hochant la tête) : Je le ferai.

Elena se leva la première de sa chaise. L’agent Cooper les raccompagna dans le couloir et serra la main de ses deux collègues de la section des personnes disparues. Sur ce, il retourna dans l’open-space de l’étage et se rassit devant son ordinateur. Jack et Elena repartirent en direction de l’ascenseur. Lorsqu’ils se retrouvèrent devant, les portes s’ouvrirent et Danny et Samantha en descendirent.

Danny : Hey ! On arrive à temps non ?
Jack : Ca on peut le dire.
Samantha : Vous avez trouvé quelque chose d’intéressant ?
Elena : Des renseignements sur sa famille et puis on sait qu’elle remplaçait un agent dans son infiltration. L’agent Thomas Keys.
Jack : Par contre, on ne connaît toujours pas le lieu où elle allait.
Samantha : Vous avez interroger qui pour avoir tout ça ?
Elena : Harvey Cooper. Il est devant un ordinateur dans leur salle de debrief’. (jetant un regard à Danny) Et il a l’air plus doué qu’une certaine personne ici.
Danny : Ca va ! C’est pas parce que l’autre jour il a planté et qu’après tous les autres ordinateurs de l’étage ont planté qu’il va falloir me le reprocher toute ma vie ! Et puis les ordinateurs, c’est bien quand ça marche !
Samantha : Sur ce point c’est vrai que t’as raison. Je dis bien sur ce point. Parce que moi, oui je vais te le reprocher toute ta vie.
Danny : Oui ah ! Tu venais de tout avoir au bout d’un quart d’heure et ça a planté ! Ca va, j’ai compris !
Jack : C’est bon là ! Arrêtez de blâmer ce pauvre petit Danny, c’est pas la seule connerie qu’il a fait dans sa vie.
Danny : Ca va ! J’ai mon compte c’est bon !
Jack : Bon, ok c’est bon on a fini. Heu, oui sinon, Sabrina habite dans le quartier français. On ne sait pas où exactement mais on aura qu’à voir.
Danny : Je me porte pas volontaire.
Samantha : Ca on s’en doute Danny.
Danny : Je sais ! Je change de sujet, on interroge tous ses collègues ?
Jack : Oui tous.
Danny : Tous ?
Elena : Bon courage.
Jack : Le seul que vous interrogerez pas, c’est le boss. C’est moi et Vivian qui nous en chargerons.
Samantha : Ok. (regardant Danny) Aller, viens. Plus vite on aura commencé, plus vite on aura fini.
Danny (commençant à partir) : On va bouffer les mêmes questions toute la journée là. C’est pas juste.
Samantha : Tu préfères tout faire planter en bas ?
Danny : Non, en fait, non. C’est bien les interrogatoires.

Samantha sourit en coin. Elle se retourna pour parler en privé à Jack mais il n’était plus là.
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Message  Ariane Dim 13 Jan - 21:46

Bureau du FBI, section des personnes disparues
Disparue depuis deux jours et sept heures

Après avoir réparti les tâches à ses collègues dans la salle de debriefing, Jack s’était enfermé, seul, dans son bureau. Il avait prétendu aller ranger, classer et finir de remplir de vieux dossiers traînants sur le meuble. Mais tellement il y en avait, Jack s’était très vite convaincu d’attraper le cadre-photo qu’il avait à peu près dégager et de s’installer sur le sofa pour contempler la photographie de ses deux filles. Cela faisait maintenant presque dix minutes que son regard était porté sur leurs visages souriants. A chaque fois qu’il les regardait, Jack se sentait toujours différent. Il avait l’impression que toute une série de sentiments qu’il n’avait pas l’habitude d’éprouver déboulait dans sa tête et dans son coeur, alors qu‘il y en avait un seul. Il sentait un trop plein de tristesse l’envahir. Elles devaient avoir changé depuis la dernière fois qu’il les avait vues. Elles lui manquaient et pourtant, il n’allait pas prendre l’avion pour les rejoindre à Chicago. Et il rentrait de moins en moins chez lui, dans cet appartement vide, monotomne. Et tout ça, parce qu’elles n’étaient plus là. Jack savait très bien qu’il en crèverait de ne pas aller les voir. Il voulait y aller, il devait y aller. Mais une force invisible l’empêchait de faire sa foutue valise et de prendre ce foutu avion. Selon lui, cette force n’était autre que l’amour qu’il avait en travaillant. Il essayait toujours de se convaincre que cette force venait de là. Tout concordait : il passait des nuits au bureau sur le canapé. Rentrer chez lui était devenu quelque chose qu’il haïssait presque, même pour regarder quelque chose à la télévision. Pourtant... Jack savait au plus profond de lui-même, au plus profond de son coeur, que cette force était mêlée à son travail et que c’était de l’amour. Mais pas celui dont il essayait de se convaincre. Si il ne l’avait pas rencontrée, il ne serait pas devenu celui qu’il était maintenant. Pourquoi avait-il fallu qu’ils se rencontrent tous les deux ? Le destin les avait réunis, mais pourquoi ? A quoi cela leur servait-il de se voir tous les jours, d’éprouver le besoin de se toucher ? A part se faire du mal, à quoi cela rimait-il ? Ils avaient craqué tous les deux une fois, cela faisait maintenant six ans. Leur histoire avait duré cinq mois. Puis pour ne plus faire de mal à sa famille, Jack avait rompu. Et il voulait que cela recommence. Il sentait que Samantha aussi voulait que cela recommence, comme avant. Seulement, Jack, ne voulant pas forcer les choses, restait en retrait par rapport à ses sentiments. C’était cette force là qui le retenait à New York. Pas une autre. Et elle le retenait à cause de sa peur. Sa peur de la voir faire une bêtise. Sa peur de ne pas pouvoir la protéger. Sa peur de la perdre. Il restait à New York uniquement pour veiller sur elle. Sans que personne ne remarque quoi que ce soit, et surtout pas elle. Il restait à New York pour la protéger, pour être son « ange gardien », comme dans cette librairie cinq ans auparavant. Sans qu’elle en soit convaincue.

FLASHBACK
Elle était retenue dans cette librairie depuis quelques heures mais cela paraissait aux yeux de Jack une éternité. Peut-être à cause de la liaison qu’ils avaient eue, quelques mois auparavant et qui était dans leurs deux esprits encore si présente, si fraîche... Jack cessa de penser à cela et se reconcentra sur ce qui l’avait envoyé devant les portes de la librairie. Ce type, celui qui avait tout déclenché, venait de lui dire que la jeune femme qu’il aimait de toute son âme, de toutes ses forces, était là, à l’intérieur, par terre, allongée, attendant que quelqu’un la sorte de cet endroit sordide, en train de se vider de son sang. Et maintenant, il n’était plus qu’à quelques mètres du bâtiment. Jack prit son courage à deux mains.

Jack (marchant vers la librairie) : Barry ! Barry Mashburn ! Barry ! Venez à la porte, je veux vous parler ! Barry ! Venez à la porte, je veux vous parler ! Allez Barry ! Ouvrez la porte !

Barry Mashburn se leva et demanda à un de ses otages de venir avec lui vers la porte. Ils s’en approchèrent. Mashburn écarta deux pans du rideau. Jack l’aperçut.

Jack : Ouvrez la porte ! Je veux vous parler.
Barry Mashburn (après avoir ouvert la porte) : Qui êtes vous ?
Jack (montrant son badge) : Je suis le gars du téléphone, Jack Malone FBI.
Barry Mashburn : Qu’est ce que vous voulez ?
Jack : Je veux entrer.
Barry Mashburn : Pas question !
Jack (quittant sa veste, puis sa cravate, soulevant sa chemise et levant les bras au ciel) : Si si ! Laissez-moi entrer ! Regardez ! Je n’ai rien du tout, d’accord ? Rien ! Rien ! Rien du tout, pas d’arme. J’ai pas de micro. Rien ! Regardez, je n’ai rien !
Barry Mashburn : Vous voulez quoi ?
Jack (les mains en l’air) : Je veux Samantha.
FIN DU FLASHBACK

Ce jour-là, il l’avait sauvée des griffes de ce type. Elle avait mis du temps à accepter l’idée qu’elle avait été faible, qu’elle avait dû se laisser faire, se laisser porter par le destin pour s’en sortir. Elle ne supportait pas cette idée. Il le regrettait d’ailleurs parce que son rayon de soleil, c’était de l’aider. Il se sentait alors plus proche d’elle, et pour une fois, elle se confiait à lui. Et il aimait cela, même si il savait pertinemment qu’elle détestait cette situation, qu’elle avait vécue seulement quelques fois dans sa vie. Jack leva les yeux de la photographie et resta figé quelques instants, les yeux perdus dans le vague. Même si Samantha n’était pas là, il avait l’impression que quelque chose d’elle était toujours restée dans son bureau. Mais pas un simple souvenir. Quelque chose de très concret. Comme un objet. Il n’en avait pas la conviction mais cela le gênait depuis un certain temps. Il jeta un dernier regard au cadre et l’abandonna sur le canapé. Jack se leva et fouilla dans les tiroirs de son bureau. A part des dossiers, comme sur tout le meuble, il n’y avait rien. Il poussa tout ce qu’il qualifiait de « bordel » plus loin, voire même le laissa tomber par terre. Rien non plus. Jack regarda sous sa plaque, dans ses placards, sous son téléphone... Rien non plus. Il s’assit dans son fauteuil : mais pourquoi sentait-il sa présence ici ? Il y avait bien ses souvenirs mais cela semblait plus fort que ça. Plus fort que des images du passé défilant dans sa tête. Il ne devenait pas fou pourtant ! Il savait qu’elle avait dû oublier quelque chose là, mais où ? Et quoi surtout. La tête dans les mains, Jack réfléchissait à toute allure. Quelqu’un frappa à la porte. Jack fit signe d’entrer, sans lever les yeux.

Elena : C’est ça ce que t’appelles ranger ?
Jack (gêné) : Pas vraiment non. J’ai perdu quelque chose.
Elena : Ca se voit.
Jack (scrutant la pièce du regard) : J’ai jamais été doué pour le rangement. Je suppose que ça se voit aussi.
Elena : Oui.
Jack : Bon, qu’est-ce qui t’amène ?
Elena : J’ai trouvé l’adresse de la maison de Sabrina.
Jack : Où ça ?
Elena : Plein coeur de Brooklyn.
Jack : Ok... Heu...Bon, vas-y avec Danny.
Elena : Jack, il est en haut avec Sam.
Jack (grimaçant) : Ah oui c’est vrai. Heu... Bah vas-y avec Martin.
Elena : Et toi tu vas faire quoi ?
Jack : Essayer de finir mon rangement. Peut-être que je trouverai ce que je cherche.
Elena (commençant à partir) : D’accord. Je t’appelle si jamais on a quelque chose.

Jack acquiesça en silence. Elena commençait à partir mais, comme si une idée lui avait traversé l’esprit à l’instant même, elle retourna sur ses pas.

Elena (hésitante) : Hum... Jack.
Jack : Oui ?
Elena : Tu es sûr que tout va bien ?
Jack : Et pour quelle raison ça n’irait pas ?
Elena : Je sais pas... C’est juste que tu as l’air...
Jack (légèrement énervé) : Elena, pourquoi tu me poses cette question hein ? Parce que ce que je ressens t’intéresse ? Eh bien je vais te dire, ce n’est pas tes affaires ok ?

Elena se contenta de baisser les yeux et sortit du bureau, le regard fixé sur le sol. A l’intérieur, Jack soupira d’exaspération : mais de quoi elle se mêlait à la fin ? C’était nouveau qu’elle vienne le voir comme ça, pour lui demander si il allait bien ? Il n’en parlait même pas à un psychologue, alors pourquoi il lui aurait parlé à elle ? La seule personne à qui il voulait parler, c’était bien entendu Samantha. Jack écarta violemment le pot à crayon qui traînait encore sur le bureau, un des rares objets qu’il n’avait pas fait tomber plus tôt. Une fois que les stylos se retrouvèrent sur le sol, il reprit sa recherche de l’objet mystérieux, qui était peut-être inexistant, laissé par Samantha.
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Message  Ariane Jeu 24 Jan - 20:55

Appartement de Sabrina Cullen
Disparue depuis deux jours et huit heures

Les portières des agents claquèrent dans la rue. Ils s’approchèrent du portail blanc de la propriété. Elena appuya sur la poignée pour ouvrir et rentrer mais elle forçait sur la poignée. La jeune femme soupira et regarda son collègue.

Elena (soupirant) : C’est fermé.
Martin : Ne me dis pas que tu sais pas ouvrir un portail.
Elena : C’est fermé...

Martin passa sa main derrière la clôture et bricola la poignée. Elena le regarda faire quelques instants. Puis il retira sa main et lui fit signe d’essayer d’ouvrir. La jeune femme s’exécuta mais elle forçait encore sur le mécanisme de la serrure.

Elena : Alors ?
Martin : C’est bizarre qu’on puisse pas entrer !
Elena : C’est vrai que...
Une voix (derrière eux) : Hey ! Qu’est-ce que vous faites ?!

Elena et Martin firent volte-face. Une vieille femme les observaient de sa fenêtre ouverte, de l‘autre côté de la rue. Elena jeta un coup d’oeil à son collègue.

Elena : Tu penses à la même chose que moi ?
Martin : Je crois que oui, on y va.
Elena : On y va.

Les agents traversèrent la rue, leurs cartes à la main.

La vieille femme (gênée) : Oh ! Excusez-moi, vous êtes des collègues de Sabrina ? Vous devez savoir qu’elle n’est pas là.
Elena : Pas directement, agents Delgado et Fitzgerald. On est de la section des personnes disparues. L’agent Cullen a disparu depuis deux jours.
La vieille femme : Quoi ?...
Elena : Nous devons aller fouiller sa maison mais elle est fermée à clefs.
La vieille femme : Bien sûr.
Martin : Par hasard, elle ne vous aurait pas donné le double des clefs ?
La vieille femme : Si, j’en ai un, ses parents me l’avait donné pour garder Sabrina et sa soeur quand elles étaient petites. Mais je ne sais pas si le double est toujours valable.
Martin : Pour le savoir, il faut essayer.
La vieille femme : Je vais le chercher.

Les agents adressèrent un sourire à la voisine avant qu’elle ne parte chercher le double des clefs. Elena jeta un coup d’oeil derrière elle : le quartier était beaucoup trop calme à son goût. Pas une voiture, pas un chien, pas un piéton. Elle avait le sentiment qu’il y avait quelque chose de louche dans ce pâté de maison, et si il le fallait, elle ferait du porte à porte pour obtenir quelque chose d’intéressant sur les habitants du coin.

Martin : A quoi tu penses ?
Elena : C’est calme ici. Y’a quelque chose de pas normal.
Martin : Tu sais, il est quatre heures, les gens sont sûrement au boulot.
Elena : Oui mais, y’a même pas un chien.
Martin : Rah, on est pas obligé d’avoir un chien Elena, tu es juste habituée à ton quartier. Moi, c’est toujours comme ça.
Elena : Ouais, tu dois avoir raison. J’ai rien dit.

Martin regarda quand même derrière lui pour vérifier si il n’avait pas parlé trop vite. Il scruta chaque maison quelques instants puis tourna la tête vers la fenêtre. La voisine revenait à ce moment-là. Elle lui tendit les clefs.

La vieille femme : Les voici.
Martin (attrapant les clefs) : Merci.
Elena : J’ai quelques questions à vous poser avant qu’on y aille.
La vieille femme : Allez-y.
Elena : Est-ce que vous avez remarqué quelque chose ces derniers temps ?
La vieille femme : Non, vous savez, elle ne rentrait jamais à la même heure, il m’est difficile de vous aider.
Elena : Vous connaissez quelqu’un qui pourrait nous renseigner précisément à part le FBI ?
La vieille femme : Non, je ne vois personne en particulier.
Elena : Très bien. Est-ce que vous savez ce qui est arrivé à sa soeur ?
La vieille femme : Melinda ? Non. Je suis désolée. Elle était très discrète. Je suis allée à son enterrement mais... Sabrina n’a rien voulu expliquer. Enfin, ce n’était pas le bon jour pour en parler non plus. J’ai toujours été maladroite avec ces choses là.
Elena : D’accord. Merci, on repassera si jamais nous avons besoin d’autres renseignement. Au revoir.

La vieille femme sourit aux deux agents puis referma sa fenêtre. Elena leva ses sourcils bruns et se retourna pour traverser la rue. Elle tendit la main en marchant à son collègue pour qu’il lui passe les clefs de la maison. Martin le posa dans sa main. Ils étaient devant le portail. La jeune femme adressa un regard en coin à son collègue pendant qu’elle insérait la clef dans la serrure. Elle la fit tourner et le portail blanc s’était ouvert.

Elena (satisfaite) : On dirait qu’elle n’a pas changé les serrures !
Martin : Tant mieux.

La jeune femme pénétra dans la propriété. Elle s’approcha de la porte et vérifia si elle n’était pas déjà ouverte. Or, elle l’était. Martin regarda sa collègue, l’air surpris. Elena sortit son revolver de son étui noir et poussa la porte. Le revolver pointé devant elle, la jeune femme rentra lentement à l’intérieur. Le hall d’entrée était vide. Un vase était brisé au milieu du couloir. Elena jeta un regard à son collègue.

Elena : Couvre-moi, je sens qu’il y a quelqu’un.

Martin aquiesça sans un mot, se contentant de hocher la tête, le regard en alerte. La jeune femme passa à côté des éclats de verre et s’avança vers la porte du salon. Elle la poussa lentement et rentra à l’intérieur de la pièce : des cadres-photos étaient abandonnés par terre, on distinguait des tâches rougeâtres sur le carrelage blanc comme la neige. Elena remarqua plusieurs impacts de balles dans un mur. Elle haussa ses sourcils bruns et continua son inspection de la salle. La jeune femme laissa ses yeux se balader sur les fauteuils. Elle remarqua de suite la tâche rouge-sang sur le cuir marron clair. Elle se retourna vers son collègue : elle se demandait bien si Sabrina était toujours en vie à l’heure qu’il était. Surtout avec ce qu’ils avaient maintenant : la voiture abandonnée, l’appartement sans dessus-dessous, les impacts de balles, les deux tâches de sang, le vase brisé, la mystérieuse mort de sa soeur... Elena décida de sortir du salon et de se diriger dans la chambre. Elle et Martin s’approchèrent de la porte de la pièce. Elena appuya sur la poignée : elle poussa la porte mais elle restait fermée. La jeune femme soupira et retenta sa chance. Elle n’arrivait pas à l’ouvrir. Elle se retourna et regarda son collègue. Elle hocha la tête et lui laissa sa place. Martin s’avança et enfonça la porte. Devant eux se dresait un homme, tenant maladroitement un couteau dans ses mains tremblantes contre sa gorge. Martin rentra dans la pièce, suivi d’Elena.

Martin : Qui êtes-vous ?
L’homme : Et vous qui êtes-vous ?
Elena : Agents Delgado et Fitzgerald, FBI.
L’homme : Qu’est-ce qui me pousse à vous croire ?

Elena sortit délicatement son badge de sa poche et le mit bien en vue de l’individu apeuré qui se tenait devant elle, le couteau toujours près de sa gorge.

Elena : Ecoutez, on peut discuter calmement d’accord. Mais il faut que vous posiez votre couteau par terre d’accord ?
L’homme : Baissez vos armes d’abord.
Elena : Monsieur on ne...
L’homme (criant) : Faites-le je vous dit !
Martin (échangeant un regard avec sa collègue) : Ecoutez, si vous voulez, je peux poser mon arme par terre et ensuite vous faites de même et ma collègue vous suivra.
L’homme (criant) : Non ! Baissez-les ! Maintenant !
Martin : Qu’est-ce qui nous prouve que vous ferez la même chose après nous ?
L’homme : Je n’ai qu’une parole.

Elena n’attendit pas une seconde de plus. Elle se baissa et posa son revolver sur la moquette. En se relevant, elle incita son collègue à faire la même chose. Mais Martin n’avait pas confiance en cet individu à la peau matte. Il n’était pas comme Elena : la jeune femme accordait sa confiance plus facilement que lui, elle était plus douce que lui. Néanmoins, sentant le regard de sa collègue pesant sur ses épaules, l’agent imita sa collègue, ne lâchant pas des yeux l’homme matte. Martin se releva et attendit « patiemment » que l’autre pose son couteau par terre. L’inconnu regarda tour à tour les agents puis s’exécuta enfin. Elena souffla et l’interrogea du regard. Comme si l’autre avait compris, il hocha vaguement la tête. La jeune femme ramassa donc son revolver et le rangea dans son étui. Elle attrapa rapidement le couteau et sortit de la pièce pour voir si il venait de la cuisine de l‘appartement. Martin ramassa son arme et regarda l’inconnu.

Martin : Qui êtes-vous alors ?
L’homme : Johnatan Farell.
Martin : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Johnatan Farell : La même chose que vous.
Martin : Je ne comprends pas.
Johnatan Farell : Vous cherchez Sabrina non ?
Martin : Oui.
Johnatan Farel : Moi aussi.
Martin : Vous la connaissez ?
Johnatan : Si je la cherche, oui je la connais.
Martin : Vous êtes qui pour elle ?
Johnatan Farell : Son demi-frère, qu’elle a essayé d’oublier.
Martin : C’est-à-dire ?
Johnatan Farell : Je sors de prison pour un crime que je n’ai pas commis. C’est plus clair ?

En effet, c’était beaucoup plus clair dans l’esprit de Martin. Johnatan avait sûrement réagi de cette façon parce qu’il avait peur de retourner en prison alors qu’il n’avait rien fait, une fois de plus. Il n’avait pas l’air d’un hypocrite ete ncore moins d’un criminel. Martin hocha la tête doucement et invita du regard son interlocuteur à sortir de la chambre. Johnatan s’exécuta : ces agents-là ne lui donnaient pas l’impression d’avoir de mauvaises intentions comme ceux qui l’avaient arrêté six ans plus tôt. Martin sortit derrière lui et les deux hommes se dirigèrent au salon. Elena les rejoignit.

Elena : Ce couteau est à vous.
Johnatan Farell : Oui. Vous pouvez me le rendre ?
Elena : Je regrette, nous allons devoir l’examiner.
Johnatan Farell : Vous croyez que je l’ai poignardée ?!
Elena : Je ne sais pas. Il faut qu’on voit si il y a des traces de son sang. Si il n’y en a pas, vous le récuperez.
Johnatan Farell : Ecoutez je ne lui ai rien fait.
Elena : Je vous crois, mais il faut que je sois sûre, vous comprenez ?
Johnatan Farell : Oh oui et le temps que vous soyez sûre je vais retourner en taule à cause d’elle !

Elena jeta un regard interrogateur à son collègue.

Martin (à Johnatan Farell) : Asseyez-vous.
Johnatan Farell (s’exécutant) : Vous croyez que je lui ai fait du mal, dites-le.
Martin : On ne croit rien du tout.
Johnatan Farell : Alors pourquoi vous me traitez comme ça ?
Elena : Tout le monde est traité comme vous. Mais d’abord qui êtes-vous ?
Martin : C’est le demi-frère de Sabrina, Johnatan Farell, un libéré de prison.
Elena : Qu’est-ce que vous aviez fait ?
Johnatan Farell : Rien justement. Mais Sabrina m’a suivi pour être sûre que je n’avais rien à voir avec ce qui s’est passé il y a six ans.

FLASHBACK
Johnatan Farell (voix off) : Et elle m’a vu parler avec un type qui était mêlé à cette affaire.

De sa voiture noire, Sabrina suivait depuis une heure ou deux Johnatan. Elle avait de la chance, il n’avait pas encore remarqué sa présence. Le jeune homme gara son pick-up bordeaux en face d’un bar. Sabrina l’imita quelques mètres plus loin, de l’autre côté de la rue. Son demi-frère rentra dans le bar du coin. La jeune femme soupira : si elle rentrait, elle allait se faire repérer. Elle devait attendre dans sa voiture jusqu’à ce que Johnatan sorte. Les minutes passèrent. Soudain, un homme qu’elle avait vu au bureau traversa la rue et monta les marches qui menaient à l’entrée du bar. La jeune femme décida de descendre. Tant pis si il la voyait, elle avait une excuse : un suspect était rentré là où il se trouvait. Elle pouvait prétexter une filature. La jeune femme traversa la rue à son tour et grimpa les marches quatre à quatre. Elle regarda à travers la vitre. Le suspect s’était installé à côté de Johnatan. Sabrina ferma ses yeux : pourvu qu’il ne soit pas mêlé à cette histoire ! Il avait menti à sa femme ses derniers temps et c’était elle qui avait suggéré l’idée à sa belle-soeur de le suivre. La jeune femme décida de retourner dans sa voiture et d’attendre : qu’est-ce qu‘elle pouvait faire ? Elle ne pouvait pas le protéger si elle ne savait rien de plus : après tout, c’était peut-être le hasard. Claquant sa portière, l’agent attrapa ses jumelles et regarda dans la direction du comptoir. Un verre vide de bière devant lui, son demi-frère sortait son porte-feuille et s’apprêtait à payer. Sabrina sourit : c’était le hasard. Elle reposa ses jumelles dans la boîte à gants et patienta jusqu’à la sortie de Johnatan. Un long quart d’heure d’anxiété s’écoula. La jeune femme tentait de se rassurer : il avait peut-être pris une autre tournée. Son demi-frère sortit enfin. Mais pas seul. L’agent ouvrit de grands yeux ronds : son demi-frère discutait avec le suspect numéro un de son enquête ! Elle rêvait forcément, ce n’était pas dans sa nature ! Johnatan était incapable de de faire du mal à qui que ce soit ! Alors poser une bombe ! C’était impossible ! Complètement impossible ! Elle cligna des yeux mais l’image était toujours là. La jeune femme sentit des larmes monter dans ses yeux : comment osait-il faire ça ? Comment osait-il lui faire ça ? La jeune femme attendit encore quelques instants pour se ressaisir avant d’intervenir. Mais son demi-frère lui donna le coup de grâce : il serra la main de l’individu. Rouge de colère, Sabrina sortit de sa voiture. La main sur son revolver, elle s’avança vers les deux hommes.

Johnatan Farell (tout sourire) : Hey Sab ! Ca va ? Qu’est-ce que tu fais là ?
Sabrina : Tais-toi.
Johnatan Farell (perdu) : Hey, qu’est-ce qui te prend ?
Sabrina : Tais-toi je t’ai dit. Je vais essayer de fermer les yeux sur ce que j’ai vu. (à l’homme) Quant à vous, vous allez me donner vos poignets ok ?
Johnatan Farell : Arrête Sabrina, il t’a rien fait.
Sabrina : Tu le protèges ? Alors donne-moi tes poignets aussi.
Johnatan Farell : Calme-toi, tu...
Sabrina (criant) : Exécution !
Johnatan Farell : Arrête Sab !
L’homme : Appuyez sur ce que je vous ai donné.
Johnatan Farell : Non.
L’homme : Faites-le.
Johnatan Farell : Non !
L’homme : Très bien.

L’autre fouilla dans sa poche. Il en sortit une commande. La jeune femme réagit au quart de tour : elle lâcha Johnatan et se dépêcha d’attraper son revolver. Elle le pointa sur le suspect.

Sabrina : Posez ça par terre, ok ?

L’homme sourit narquoisement à la jeune femme et pressa le bouton. Juste en face d’eux, le bar s’enflamma. Puis une explosion souffla Sabrina, Johnatan et l’homme plus loin dans la rue. Sabrina attérit en plein sur le capot de sa voiture. Elle se laissa glisser le long de la paroi métallisée. Le nez en sang à cause du choc et les yeux à moitié clos, elle chercha son revolver à côté d’elle. Un peu plus loin, Johnatan s’était retrouvé contre un arbre, littéralement assomé. Quant au suspect, il s’était volatilisé.
FIN DU FLASHBACK

Johnatan Farell : Elle m’a arrêté, je suis allé en prison, ma femme a entammé une procédure de divorce et voilà, vous savez tout.
Elena : Vous avez quand même un mobile pour son enlèvement.
Johnatan Farell : Ecoutez, c’est ma demi-soeur et même si elle ne m’a pas cru, je ne peux pas lui faire de mal. Aujourd’hui je suis venu pour lui parler. Je vous ai vu alors j’ai pas voulu que vous me trouviez et maintenant, je crois que j’ai tout gagné.
Elena : Ne vous inquiétez pas, pour l’instant, à mon avis, vous n’êtes pas le premier suspect.
Martin : Mais vous allez quand même nous suivre au bureau.
Johnatan Farell : Tant que vous me dites pas que je retourne en taule, je vous suis.

Elena laissa Martin et Johnatan sortir. Elle sortit son téléphone et composa le numéro de Jack.

Elena : Jack, c’est Elena. Tu peux envoyer des agents pour faire les prélèvements. Avec Martin on a quelqu’un à interroger... Le demi-frère de Sabrina, il était dans la maison quand on est arrivés... D’accord à tout à l’heure.

La jeune femme replia son téléphone portable et le rangea dans sa poche.
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FBI - I'm with you Empty Re: FBI - I'm with you

Message  Ariane Sam 9 Fév - 20:06

Bureau du FBI
Danny (légèrement énervé) : Ecoutez-moi bien, agent Nakagawa, je commence d’en avoir assez. Je suis convaincu que vous me cachez quelque chose. Et j’ai bien l’intention de savoir quoi et pourquoi.
Samantha : Danny, calme-toi.
Danny (légèrement énervé, ignorant la remarque de Samantha) : Nous sommes en train de perdre du temps inutilement, vous savez très bien que plus le temps passe, moins nous avons de chances de la retrouver vivante. Ca fait plus de deux jours qu’elle a disparu et vous refusez de me dire ce que vous savez.
L’agent Nakagawa (sur la défensive) : Je vous ai dit tout ce que je savais, agent Taylor !
Samantha : Danny, arrête.
Danny (légèrement énervé) : Dites-moi tout ce que vous savez et je vous laisserai tranquille. Mais il faut que je sache. Vous comprenez ? Que je sache !

Samantha jeta un regard assassin à son collègue : pour quelle raison se comportait-il de cette façon ? C’était complètement idiot ! Danny leva les yeux vers la jeune femme. Il soupira en s’enfonçant dans son fauteuil : il aurait tellement voulut aller s’enterrer quelque part où personne ne savait ce qui venait de ce passer. Ces derniers temps, il réagissait vraiment comme un idiot. Et il avait reçu plusieurs réflexions de la part d’Elena lui faisant part de son comportement puéril.

Danny (se levant) : Excusez-moi. Sam, je descends.
Samantha : Non tu restes là. Tu te calmes, tu dis plus rien si il faut mais tu restes.

Sans trop savoir pourquoi, le jeune homme répondit par un haussement d’épaule hasardeux puis retourna à sa place. Il croisa ses bras et fixa l’agent qui se tenait en face de lui. L’autre l’imitait : les yeux bruns légèrement bridés en raison de ses origines Japonaises, il donnait l’impression de défier ses collèges de la section des personnes disparues. « Très antipathique celui-là. Il est pas clair. » pensa Samantha en jouant nerveusement avec son stylo.

Samantha (jetant un regard furtif à Danny) : Très bien, agent Nakagawa. Nous avons encore quelques questions...
L’agent Nakagawa : Je vous ai dit que je ne savais rien de plus. Vous voulez que je vous le dise comment ?
Danny (moqueur) : En chinois.
Samantha (exaspérée) : Danny.
Danny (agressif) : Quoi ?
Samantha : Tais-toi. Ou alors si tu veux dire quelque chose...
Danny (moqueur) : Je te demande la permission ?
Samantha (après avoir marqué une pause) : Tu réfléchis à ce que tu vas dire et surtout, tu n’es pas agressif. C’est bon ? T’as compris ?
Danny (sur un ton froid) : Ouais. C’est bon.
Samantha : Parfait. Reprenons.
L’agent Nakagawa : Je vous ai tout dit.
Samantha : Je ne crois pas parce que je n’ai pas fini.
L’agent Nakagawa : Eh bien alors, dites.
Samantha : C’est ce que je compte faire. Vous étiez chargé de veiller sur l’agent Cullen lors de son infiltration ?
L’agent Nakagawa : Non. Ca c’est le patron qui s’en chargeait.
Samantha : Et vous savez quelles relations elle entretenait avec votre patron ?
L’agent Nakagawa : Amicales.
Samantha : D’accord. Et avec l’agent Keys ?
L’agent Nakagawa : Proches. Très proches.
Danny : Qu’est-ce que vous entendez par proche ?
L’agent Nakagawa : Vous vous êtes calmez ?

Danny ferma les yeux et encaissa la remarque. Il la rumina quelques instants sans s’occuper de ce qui pouvait bien se passer autour de lui : un avion aurait pu se cracher deux bâtiments plus loin, il n’y aurait même pas prêter la moindre attention.

L’agent Nakagawa : J’entends par proche une relation... Privilégiée.
Samantha : Amoureuse ?
L’agent Nakagawa (hochant la tête) : Je pense. Mais demandez à Cooper. Il la connait beaucoup mieux que moi.
Samantha (troublée) : On lui demandera.
Un agent : Nakatsu ! Un appel pour toi !
L’agent Nakatsu Nakagawa (à Samantha) : Excusez-moi.

Samantha hocha la tête, le regard perdu dans le vague. Son esprit fonctionnait à toute allure : une foule de questions au sujet de l’enquête se bousculait dans son cerveau et elle avait du mal à trouver une réponse cohérente pour toutes. Et puis, après ce que venait de lui dire l’agent Japonais, elle repensait à Jack. D’accord, ce n’était pas exactement le même cas de figure, mais c’était quand même relativement proche. Samantha leva les yeux et regarda le fauteuil vide en face d’un bureau de la salle de debriefing de la section du contre-espionnage. Cette femme lui ressemblait étrangement du point de vue du caractère et de l’histoire de sa vie... La jeune femme soupira et tourna inconsciemment la tête vers son collègue.

Danny : Hum... Je suis désolé.
Samantha (tirée de ses pensés) : Quoi ?
Danny (hésitant) : Je suis désolé pour... Mon attitude de tout à l’heure.
Samantha : Tu sais, c’est pas à moi que tu dois le plus d’excuses.
Danny : Je sais mais...
Samantha : Tu lui présenteras tes excuses illico tout à l’heure.
Danny (exaspéré) : D’accord, je le ferai.
Samantha : Pour l’instant, j’ai quelque chose à te demander.
Danny : Hum... Vas-y.
Samantha : Qu’est-ce qui t’a pris ?
Danny : Heu... Sam, je préfère pas...
Samantha : Réponds à ma question Danny. Qu’est-ce qui t’a pris ?
Danny (baissant les yeux) : Je peux pas te le dire.
Samantha (fixant Danny) : Tu peux Danny, mais tu es trop têtu pour me le dire.
Danny (soutenant le regard de la jeune femme) : Non je ne peux pas Sam.
Samantha : Danny, tu peux.
Danny (criant dans l’open-space) : Je peux pas te parler de ça. Je peux pas te parler de ce qui s’est passé, te parler de mon passé c’est clair ?!

Danny se leva brutalement de son siège et partit au pas de course dans le couloir : il n’adressa pas un regard aux personnes qu’il croisa. Le jeune homme se retrouvait maintenant devant l’ascenseur. Il appuya violemment sur le bouton. Une fois que les portes furent ouvertes, Danny s’engouffra à l’intérieur et pressa le bouton du cinquième étage, à nouveau d’une façon tout à fait agressive. Les portes se refermèrent. Il était seul. Seul dans cette pièce, seul face à cette situation. Il savait qu’il devait en parler à quelqu’un mais pour le moment il n’était pas près. Samantha lui avait tendu une perche et il l’avait repoussée. Danny s’appuya contre la paroi et ferma ses yeux bruns : il s’en voulait tellement...

Danny (excédé, se relevant brutalement) : Et merde !

Il donna un coup dans le mur. Hors de lui, il tourna dans l’ascenseur jusqu’à l’ouverture des portes au cinquième. Là, il descendit et partit dans la salle de repos se calmer devant un soda. A la section du contre-espionnage, les yeux s’étaient tous rivés sur Samantha. Toute activité avait cessé autour d’elle. Elle ne bougeait même plus, elle restait bouche-bée. Danny avait déjà refusé de lui expliquer ce qui se passait chez lui mais il n’avait jamais réagi de cette manière. Il ne lui avait jamais crié dessus. La jeune femme ne comprenait pas pourquoi il se comportait ainsi ces derniers jours. Elle baissa les yeux : c’était peut-être de sa faute.

L’agent Nakatsu Nakagawa (lointain) : Agent Spade, ça va ?
Samantha (surprise) : Pardon ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : Ca va ?
Samantha : Oui. Oui, c’est pas moi qui...
L’agent Nakatsu Nakagawa : Vous êtes sûre ?
Samantha : Oui. Pourquoi ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : J’ai entendu votre collègue, l’agent Taylor, hurler dans toute la salle après vous alors je me demandais si...
Samantha (esquissant un sourire, gênée) : Ne vous inquiétez pas pour moi.
L’agent Nakatsu Nakagawa : Vous êtes vraiment sûre ?
Samantha (esquissant un sourire, gênée) : Oui.

L’agent Japonais lui rendit son sourire.

Samantha (gênée) : Hum, pour l’instant, je vais descendre voir si mes collègues ont du nouveau. Je remonterai après je pense mais, autant être au courant non ?

Nakagawa aquiesça en silence. Samantha lui sourit une nouvelle fois : « Faut que j’arrête ! Il va se faire des idées à force ! Déjà qu’il s’inquiète pour moi à cause de Danny ! Il m’a bien foutue dans la merde lui alors ! » pensa-t-elle en effaçant son sourire de son visage. Elle soupira discrètement et prit le même chemin que Danny. Seulement, elle avait besoin de faire le point. Lui aussi en avait bien besoin mais il était très impulsif. Elle aussi mais elle décida quand même d’emprunter le passage le plus long : les escaliers. La jeune femme commença à descendre les premières marches. Son esprit fonctionnait rapidement malgré la lenteur de ses pas. Elle était partagée entre deux personnes : Danny et Jack. Danny parce qu’elle se demandait comment elle allait pouvoir rattraper la situation. Elle regrettait de l’avoir brusqué et qu’il soit parti comme un fou dans les couloirs. Jack ensuite parce qu’elle ne savait pas où elle en était avec lui. Elle ne savait plus où elle en était avec lui. Mais au bout du compte, elle n’avait jamais vraiment su où elle en était avec lui. Et aujourd’hui, c’était encore pire. Sabrina Cullen lui ressemblait vraiment très étrangement : la jeune femme était au FBI, elle avait certainement eu une aventure avec un de ses collègues, elle avait beaucoup de problèmes dans sa famille, apparemment elle s’impliquait beaucoup dans les enquêtes qu’elle menait jusqu’à passer des nuits entières au bureau sans fermer l’oeil, trop inquiète pour son ou sa collègue qui risquait sa vie,... La jeune femme leva les yeux : elle avait déjà descendu un étage. Ses pensées l’aspirèrent dans un trou noir : tout était vraiment flou dans sa tête. Elle avait beau essayé de tout démêler, elle était pieds et poings liés face à l’évidence qu’elle essayait de nier depuis des années : elle ne pouvait pas le sortir de sa tête. Et encore plus à cet instant. L’affaire lui tenait trop à coeur et lui rappelait trop sa relation avec lui. Il fallait qu’elle et Jack mettent les choses au point mais comment accepter l’idée que si elle essayait de lui parler elle risquait de le perdre. Samantha ne voulait pas qu’il s’éloigne d’elle. Ils ne pouvait pas lutter contre leurs sentiments et pourtant ils s’efforçaient de le faire pour se protéger. Samantha soupira : pourquoi faisaient-ils tout pour se « repousser » ? Pourquoi ? Cela n’avait vraiment aucun sens. Elle le savait. Elle était partagée. Elle ne pouvait pas le faire souffrir, donc elle l’évitait. Mais elle l’aimait, donc elle essayait de garder de précieux liens avec lui. Le moindre mot ambigü ou tendre qu’il lui soufflait lui égayait toute sa journée. C’était certainement réciproque. Trop fermée sur elle-même, elle n’osait pas faire de même. Son grand défaut. Elle devait lui parler. Mais avec la réaction de Danny, elle ne savait pas lequel aller voir en premier : Jack pour savoir où ils en étaient pour eux deux ou Danny pour mettre les choses au point sur son coup de tête. Comment choisir entre les deux ? Samantha les adorait. Pas de la même façon, mais elle les adorait quand même. Son « grand frère » ne pouvait pas lui faire cela tout comme elle ne pouvait pas le laisser tomber. Son ex-amant lui faisait se poser beaucoup trop de questions et certains jours elle avait la migraine à force de chercher. Elle descendit de la dernière marche des escaliers : le couloir lui était familier. Elle était au cinquième. La jeune femme regarda si elle ne voyait pas Danny ou Jack ou quelqu’un d’autre pour demander un renseignement. Mais les agents qui marchaient à toute vitesse lui passèrent à côté sans lui adresser un regard. Samantha jeta quand même un regard désespéré vers la salle de debriefing mais c’était encore pire que dans le couloir. Quelqu’un lui rentra dedans. Elle reconnut d’emblée la voix qui marmonnait. Elle fit volte-face et se retrouva nez à nez avec celui qu’elle pensait être : Danny. Sa tasse de café vide à la main, il la regarda d’un air penaud.

Danny (regardant tour à tour le sol et Samantha) : Je suis désolé. J’ai pas fait gaffe et je...
Samantha : C’est rien Danny ! C’est rien ! C’est pas grave !
Danny (commençant à s‘éloigner) : Si c’est grave ! J’enchaîne bourde sur bourde ! D’abord je t’engueule alors que t’as rien fait et maintenant ça. Franchement je ferai mieux de rester chez moi, ça vaudrait mieux pour tout le monde.
Samantha : Danny attends !
Danny (sans se retourner) : Non !

Et le jeune homme disparut dans la masse d’agents du cinquième. Samantha resta à nouveau bouche-bée : il l’évitait maintenant ? Il devait vraiment aller très mal pour l’éviter elle. Un profond remords devait le ronger de l’intérieur. La jeune femme secoua la tête et prit sa décision : puisque « son grand frère » l’évitait, elle irait voir Jack.
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Message  Ariane Sam 9 Fév - 20:06

Elle partit donc d’un pas décidé dans la direction du bureau de son supérieur hiérarchique. Depuis la visite d’Elena, l’état des lieux s’était empiré : c’était à peine si l’on voyait le sol. Avant d’entrer dans la pièce, Samantha esquissa un sourire en levant les sourcils : elle le reconnaissait bien là ! La jeune femme poussa lentement la porte. Jack leva brusquement la tête : il ne s’attendait pas du tout à la voir débarquer ici, et encore moins maintenant.

Samantha (souriant légèrement en coin) : Tu fais du rangement ?
Jack : Qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas sencée être en interrogatoire ?
Samantha : Et toi, t’es pas sencé finir de classer tes dossiers ?
Jack (légèrement exaspéré) : Sam, oui je suis sencé les classer. Mais sérieusement, toi et Danny, vous avez déjà fini ?
Samantha (cachant son hésitation par un sourire paraissant presque décontracté) : Non mais, il avait besoin de... De faire une pause.
Jack : Et c’est pour ça que je viens de le voir passer dans le couloir ? Il fait sa pause au cinquième, comme toi ?
Samantha (sur la défensive) : On voulait voir si y’avait du nouveau pour poser d’autres questions ensuite là-haut. Mais, qu’est-ce que tu veux Jack ? Pourqui cet « interrogatoire » j’ai rien à te cacher !
Jack : Savoir ce qui s’est passé là-haut. Je suis sûr qu’il y a eu un problème et que c‘est pour ça que Danny et toi vous êtes descendus, pour vous calmer.
Samantha (sur la défensive) : Ecoute, il ne s’est rien passé, ok ?
Jack (sur un ton ferme) : Sam.

Il avait très bien senti qu’elle essayait de lui cacher ce qui s’était passé dans les étages. Il trouvait cela stupide de sa part d’ailleurs. Il devait lui dire sa pensée mais il ne pouvait pas : si il la vexait ou si il la blessait, il serait encore moins proche d’elle et il ne pourrait pas le supporter. Il avait déjà surmonter plusieurs fois leurs disputes mais à cet instant précis, il avait besoin d’elle. Pourquoi, il n’en avait aucune idée, mais il avait besoin d’elle. Besoin de cette jeune femme au caractère aussi têtu que lui, quoiqu’un peu plus que lui, et de sa fragilité. Il voulait se sentir comme son protecteur, se sentir utile pour cette femme aussi frêle que le cristal le plus pur qu’on puisse trouver sur la planète.

Samantha (énervée) : Quoi ?
Jack (sur un ton ferme) : Dis-moi ce qui s’est vraiment passé.
Samantha (énervée) : Mais rien !
Jack (essayant de garder son calme) : Sam, arrête de me mentir. Je vois très bien dans tes yeux que ce que tu me dis est faux. T’inquiète pas, je vais pas vous virer de l’enquête pour une broutille.
Samantha (soupirant) : Bon ok. Danny a pété un plomb. Il a engueulé un agent et ensuite il m’a engueulée moi. J’ai voulu lui parler mais...
Jack : Mais pas moyen. Ecoute, tu le connais. Ca va lui passer. Laisse-lui le temps de se calmer.
Samantha : Oui bien sûr mais... Je sais pas, j’ai l’impression que c’est ma faute, sinon pourquoi il m’aurait engueulée et pourquoi il m’éviterait ?
Jack : Il a pété un plomb, c’est toi qui l’a dit. Il s’en veut. Ca doit pas être plus compliqué que ça.
Samantha : Mais oui mais tout à l’heure, quand on était vers la voiture, il allait très bien.
Jack : Tu étais avec lui tout le temps ?
Samantha (baissant les yeux) : Non.
Jack : Il a certainement passé ses nerfs sur les flics qui étaient là-bas. Il se cache sous sa carapace. Et puis ces derniers temps, il est très distant.
Samantha : Mais pourquoi il...?
Jack : Sam, arrête de te poser des questions d’accord ? Laisse-le se calmer. A mon avis tu sauras ce qui se passe chez lui quand tout sera fini.
Samantha : Et si ça finit pas ?
Jack : Arrête Sam. Danny règlera toujours ses problèmes, et tu le sais.

Samantha baissa les yeux : Jack avait raison. Il fallait qu’elle laisse Danny agir tout seul. La meilleure chose à faire pour pouvoir lui parler, c’était d’attendre. La jeune femme esquissa quand même un sourire reconnaissant à Jack. Elle se dirigea vers la porte. Elle commençait déjà d’appuyer sur la poignée lorsque Jack l’interpella.

Jack : Oh et il s’en veut même tellement qu’il m’a demandé de te faire passer ses excuses puisqu’il était sûr que tu viendrais me parler si tu ne pouvais pas lui parler.

Samantha fut coupée dans son élan : Jack savait ?! Elle ouvrit des yeux ronds et retourna en face du bureau.

Samantha (énervée) : Tu m’as fait avouer ce qui s’est passé et tu le savais déjà ?!
Jack : Oui.
Samantha (énervée) : Pourquoi ?!
Jack : Pour te montrer que ça sert à rien de me raconter des histoires.

Le regard de la jeune femme se durcit encore un peu plus : elle détestait qu’il agisse comme ça, qu’il la prenne pour une idiote. Et par dessus tout, elle détestait avoir tort. Surtout avec lui. Jack prit un sourire satisfait et tendre à la fois : il avait obtenu ce qu’il voulait. Il l’avait taquinée, même un peu énervée mais il adorait la voir comme cela, et elle restait parce qu’elle avait perdu la « guerre ». Samantha se radoucit : quel sourire ! Il avait toujours su l’avoir comme ça ! Elle ne pouvait pas résister. Elle sourit à son tour.

Jack (souriant toujours) : Bon, qu’est-ce que tu voulais vu que tu es là ?
Samantha : Je voulais te parler.
Jack (riant) : Ca je me doute mais, me parler de quoi ou de qui ?
Samantha (hésitante) : Je voulais te parler de l’enquête.
Jack : Oui et ?
Samantha (hésitante, baissant les yeux) : J’ai l’impression que...
Jack (l‘invitant à continuer du regard) : Que ?
Samantha (regardant Jack dans les yeux) : Que c’est moi qu’on recherche.
Jack (surpris) : Pourquoi ?
Samantha (regardant Jack dans les yeux) : Elle est comme moi. Elle... Elle a des problèmes familliaux, elle est attachée à son travail et...

La jeune femme s’arrêta net et baissa les yeux. Jack parut surpris par son attitude : c’était bien la première fois qu’il la voyait dans cette état à cause d’une enquête qui ne la touchait pas directement, comme lors de celle de sa soeur. Il aperçut quelques larmes perler au bord des yeux de Samantha.

Jack (se levant de son siège) : Hey Sam.

Samantha ne répondit pas. Elle se contenta juste de relever légèrement la tête. Sentant les larmes couler sur ses joues, elle passa sa main sur ses yeux. Jack se rapprochait d’elle : pourquoi avait-elle fait cela devant lui ? Pourquoi avait-elle craqué ici ? Jack lui tendit un mouchoir en papier. Voyant qu’elle ne le prenait pas, il s’approcha encore un peu plus. Maintenant, elle pouvait sentir son eau de cologne. Elle attrapa le mouchoir en tremblant comme une feuille. La jeune femme le passa sur ses yeux et regarda les traces noires sur le papier blanc : à quoi elle devait ressembler maintenant vis-à-vis de lui ?

Jack : Sam, qu’est-ce qu’il y a ?
Samantha (ravalant des larmes) : Mais rien.
Jack : Si y’avait rien tu serais pas là en train de pleurer, non ?
Samantha (ravalant des larmes) : Je suis stupide.
Jack (posant une main sur l’épaue de Samantha, l’invitant à s’asseoir) : Mais non tu n’es pas stupide.
Samantha (ravalant des larmes, reculant vers le canapé) : Jack, je sais ce que je dis.
Jack (accompagnant Samantha vers le canapé) : Explique-toi alors.
Samantha (ravalant des larmes, s’asseyant) : Je me mets dans tous mes états pour une fille que je connais même pas mais qui me ressemble en tout point à part le physique.
Jack : C’est-à-dire ? Tu as dit la famille, le travail et tu allais dire autre chose.
Samantha (ravalant des larmes) : Elle a les mêmes relations que moi avec ses collègues. Un « grand-frère ». Comme Danny pour moi. Et... Certainement un amant. Comme toi pour moi, avant.

Elle avait insisté sur « avant ». Jack s’assit à côté d’elle. Il passa ses doigts dans les cheveux blonds de la jeune femme. Elle posa lentement sa tête sur son épaule.

Jack (d’une voix douce) : Calme-toi, chérie, d’accord ?
Samantha (laissant les larmes couler) : Je suis désolée.
Jack (d’une voix douce, caressant les cheveux de Samantha) : Tu n’as pas à l’être Sam. Ca arrive à tout le monde. Calme-toi et explique-moi.
Samantha (laissant les larmes couler) : Mais y’a rien à expliquer Jack.
Jack (d’une voix douce) : Tu veux rentrer chez toi ?
Samantha (laissant les larmes couler) : Non. Non je peux pas. Je dois aller finir, je...
Jack (d’une voix douce) : Je crois pourtant que tu devrais y aller.
Samantha (se calmant un peu) : Non Jack. Je dois rester.
Jack (d’une voix douce) : Qu’est-ce que tu veux faire alors ?
Samantha (sèchant ses larmes dans le mouchoir) : Aller travailler pour me changer les idées.
Jack : Sam, je pense pas que c’est ce qu’il te faut.
Samantha (regardant Jack dans les yeux) : Alors qu’est-ce qu’il me faut ?

Jack ne répondit pas tout de suite. Il se contenta de passer son pouce sur le mascara de la jeune femme qui avait couler et de plonger son regard dans le sien. Il reposa sa main dans les cheveux de la jeune femme et appuya sa tête contre la sienne.

Samantha (se dérobant) : Qu’est-ce que tu fais ?
Jack (secouant légèrement la tête pour se remettre les idées en place) : Je crois que... Tu ferais mieux de rentrer chez toi.
Samantha (se levant, tournant le dos à Jack) : Je t’ai déjà dit non. Et puis même si je le voulais je ne pourrais pas.
Jack : Pourquoi ?
Samantha (se retournant) : On m’a proposé de remplacer Sabrina dans son infiltration.
Jack : J’espère que tu as dit non, tu t’es vue ? Tu tiendras pas le coup.
Samantha : Jack, ça amènerait des infos en plus pour tout le monde.
Jack (se levant à son tour) : C’est moi qui donne les ordres. Ils ont assez d’agents, il ne peuvent pas faire ça.
Samantha : Tu sais très bien que je peux le faire, Jack.
Jack (s’avançant vers son bureau, tournant le dos dos à Samantha) : Pas quand tu es comme ça.
Samantha : Et ils ne peuvent pas envoyer quelqu’un parce qu’ils connaissent tous leurs agents.
Jack (levant la tête) : Qui « ils » ?
Samantha : Ceux qui peuvent avoir enlever Sabrina. (voyant que Jack ne répondait pas) C’est une piste Jack, on ne peut pas la négliger.
Jack (se retournant) : Je sais mais je ne veux pas t’envoyer là-bas.
Samantha : Mais qu’est-ce que je risque ?
Jack (gardant son calme) : Tu risques tout si tu y vas. Et je ne veux pas perdre un agent.
Samantha (criant) : Si c’était quelqu’un d’autre que moi, tu n’hésiterais pas.
Jack (gardant son calme) : J’hésiterais aussi Sam.
Samantha (criant) : Non tu n’hésiterais pas.
Jack (gardant son calme) : Sam, calme-toi.
Samantha (criant) : Non.

Jack ne se contrôlait plus. Il adorait la voir énervée comme ça. Il s’approcha de plus en plus près. Samantha, elle, restait comme clouée sur place. Elle devait partir, échapper à ce qu’il allait faire, mais son coeur l’en empêchait. Si elle ne se retenait pas elle aurait même fait un pas en avant pour se sentir plus encore proche de lui. Jack inclina sa tête et approcha ses lèvres de celles de Samantha. Lentement, il la força à se coller contre lui. Un baiser s’en suivit. Les yeux à demi-clos, Samantha jetait quelques regards furtifs vers la porte. Au bout de quelques secondes, elle se retira de son étreinte : qu’avaient-ils fait ? Les lèvres tremblantes, Samantha regarda Jack fixement.

Jack : Je suis désolé. Je sais pas ce qui m’a pris.

Clac. La jeune femme avait laissé sa main s’écraser sur la joue de son supérieur. Il ne broncha pas. Elle avait raison de le gifler : il n’avait pas à lui faire cela. Jack soutint quand même le regard de la jeune femme. Elle secoua la tête et commença à s’éloigner vers la porte.

Jack : Sam.
Samantha (tournant le dos à Jack) : Quoi ?
Jack (soupirant) : Vas-y.
Samantha : C’est ce que je comptais faire.
Jack : Non pas ça.
Samantha (se retournant brusquement) : Alors quoi ?
Jack (du bout des lèvres) : Fais cette infiltration si tu t’en crois capable.

La visage de la jeune femme se radoucit. Elle avait gagné.

Samantha : D’accord. Je la ferai.
Jack : Très bien.
Samantha : Je peux y aller ?

Jack se contenta de hocher la tête. Samantha appuya sur la poignée de la porte et s’engagea dans le couloir.
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Message  Ariane Mer 13 Fév - 16:09

Bureau du FBI, section du contre-espionnage
Après sa « victoire » contre Jack, Samantha avait repris la direction des étages. Elle déboulait à pleine vitesse dans la salle de debriefing du contre-espionnage lorsque son portable vibra dans sa poche. « C’est quoi encore ?! » se demanda-t-elle en sortant rageusement son téléphone. Un message s’afficha sur l’écran quand elle déplia l’objet. Numéro inconnu. Cela pouvait attendre. La jeune femme leva les yeux au ciel et avança au milieu de la foule d’agents qui s’agitaient autour d’elle. Elle était prèsque à la hauteur de l’agent Edward Van Alen, un des nombreux collègues de la disparue, lorsqu’elle vit Danny discuter avec l’agent Nakagawa. « Holà, ça doit pas être calme... » pensa-t-elle tout en continuant de s’approcher des deux hommes. Danny faisait de grands gestes, et ce n’était pas bon signe venant de lui.

Samantha (s’avançant encore vers Danny et l’agent Nakatsu Nakagawa) : Hey.
Danny (surpris, se retournant) : Sam.
Samantha : Tu es...?
Danny : Calme, oui c’est bon.
L’agent Nakatsu Nakagawa : Je confirme.
Samantha : Alors, tu peux m’expliquer ce que c’était que ça ?
Danny : Quoi « ça » ?
Samantha : En général quand tu fais des grands gestes après avoir péter ton câble, c’est pas bon signe.
Danny (souriant de façon décontractée) : Eh ben c’est l’exception cette fois.
Samantha (ouvrant de grands yeux) : Toi ? Faire un exception ? C’est pas possible, je nage en plein délire là.
L’agent Nakatsu Nakagawa : Pas du tout, agent Spade.
Samantha (à Danny) : Alors explique-moi ce que tu faisais.
Danny : J’ai plus le droit de faire ce que je veux Sam maintenant ?
Samantha (secouant la tête) : C’est pas ça...
Danny (gardant son calme) : Si c’est ça. Et pour ta gouverne, je présentais mes excuses à l’agent Nakagawa et je lui demandais ce qu’on faisait maintenant puisqu’il m’a dit qu’il t’avait proposé l’infiltration.
Samantha : Danny, je te comprends pas, tu pètes un câble y’a pas cinq minutes et maintenant... Les oiseaux chantent, je vais bien, tout va bien ? C’est ça ?
Danny : Oui, c’est ça. Je me suis calmé, c’est bon. Relax !
Samantha : Je vais pas pouvoir me relaxer si tu me dis pas ce qui va pas ok ?
Danny (commençant à s‘énerver) : C’est pas comme ça que ça marche et tu le sais très bien Sam. Alors si tu veux bien, tu arrêtes de me filquer et tu te concentres sur autre chose que moi ok ?
Samantha (haussant le ton) : Ecoute Danny, il faudra bien un jour où l’autre que tu le dises. Alors pourquoi pas maintenant ?
Danny (criant) : Parce que je suis pas encore prêt ! Tu le comprends ça ?!

Samantha ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit : elle repensait à ce que lui avait dit Jack. « Laisse-le se calmer. A mon avis tu sauras ce qui se passe chez lui quand tout sera fini ». Il avait raison et elle le savait. Elle lui avait dit qu’elle laisserait tomber, elle l’avait pensé sur le moment. Et maintenant, elle faisait marche arrière dans sa tête, elle insistait alors que cela ne servait strictement à rien. La jeune femme soupira.

Danny (criant) : Essaie de me comprendre Sam ! Tu connais mon passé ! Tu sais ce que j’ai fait, ce que j’ai vécu et tu me fliques ! J’ai pas besoin de ça ! Surtout en ce moment avec ce que je vis !
Samantha (redevenue calme) : Danny, je sais mais je m’inquiète, c’est normal non ?
Danny (criant) : C’est peut-être normal pour toi, dans ta tête ! Mais pour moi c’est pas normal ! Tu n’es pas ma mère ! Tu entends ? Tu ne l’es pas ! Et tu ne le seras jamais ! (après avoir marqué une pause, troublé) Et plus personne ne le sera.

L’agent Nakagawa ouvrait des yeux ronds : il ne comprenait strictement rien de ce qui se passait entre ses deux collègues de la section du cinquième étage. Samantha laissait son esprit tourner a vive allure : Danny avait bien dit que plus personne ne serait sa mère ? Il avait dit ça ? Elle le savait mais en temps normal il ne l’aurait jamais affirmer devant un inconnu tel que Nakagawa. Et il se serait même tu. Il était vraiment bizarre. Très bizarre. Trop bizarre. Samantha secoua la tête et posa son regard sur Danny. Celui-ci ne la regardait plus. Il fixait le sol. Un liquide brillait autour de ses yeux bruns : des larmes ?! Samantha ne le reconnaissait plus : il était peut-être même plus fragile que ce qu’elle pensait. La jeune femme s’approcha de lui et posa sa main sur l’épaule de son « grand-frère ». Il passa ses doigts sur ses yeux et la laissa s’approcher encore plus près de lui.

Samantha (murmurant à l’oreille de Danny) : Tu m’expliqueras ?
Danny (bas à Samantha) : Non. Pas maintenant et pas ici. Tu comprends ?
Samantha (murmurant à l’oreille de Danny) : Oui je comprends mais tu ferais mieux d’en parler à quelqu’un sous peu. Peut-être pas moi mais... Elena par exemple.
Danny (bas à Samantha) : Elle non plus je peux pas.
Samantha (murmurant à l’oreille de Danny) : Vivian ?
Danny (bas à Samantha) : Non Sam. Me demande pas de le dire. C’est compris ?
Samantha (murmurant à l’oreille de Danny) : C’est mauvais pour toi. Tu vas finir en vieil ermite si tu dis rien.
Danny (bas à Samantha) : Laisse-moi le temps.
Samantha (murmurant à l’oreille de Danny, hochant la tête) : D’accord.

Nakagawa se râcla la gorge. Samantha s’écarta de Danny et regarda l’autre. Il était nerveux : son pied martelait le sol et faisait monter l’angoisse chez elle. Danny renifla, repassa rapidement les doigts sur ses yeux et leva la tête. Il tourna les yeux vers l’agent Japonais. Les yeux de celui-ci lui lançait des éclairs.

L’agent Nakatsu Nakagawa : Vous me dites si je vous dérange.
Samantha (gênée) : C’est pas ce que vous croyez.
L’agent Nakatsu Nakagawa : Je ne crois rien du tout.
Danny (soupirant) : Bon. On fait quoi maintenant ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : On commence à mettre au point...

Le téléphone de l’agent sonna. Il s’excusa du regard et s’éloigna en décrochant. Danny et Samantha ne disaient rien. Il s’était braqué et la jeune femme le sentait. Même avec son attitude douce, elle n’avait pas pu l’apaiser, lui faire vider son sac. Elle n’avait même pas réussi à lui faire dire qu’il lui pardonnait pour son comportement d’avant la dispute. Danny, lui, avait reporté son attention sur l’activité de la salle debriefing, histoire de se changer un peu les idées. Une jeune agent s’avançait dans sa direction. Fidèle à sa réputation, Danny la regarda passer : « Elena n’est pas là et puis... Je ne vais pas lui sauter dessus non plus. Elle comprendra quand même cette infidélité. Je vais pas très bien et elle le sait. » pensa-t-il en la suivant des yeux. Pourtant, une fois qu’il la vit de dos, son envie de la regarder lui passa.

Samantha : Hum hum.
Danny : Quoi ?
Samantha : T’as fini ?
Danny : Fini quoi ?
Samantha : Danny, joue pas l’innocent ça te va pas.
Danny : Parce que tu regardes ce que je fais ?
Samantha : Tu sais, quand tu vas pas bien et qu’en plus tu es devant moi, c’est dur de pas te voir.
Danny : Tu vas lui dire ?
Samantha : Non ça va. Je dirais rien.
Danny : Tu sais, le rôle de l’ange ça te va pas. Qu’est-ce que tu veux en échange ?
Samantha : Un café suffira.

Danny esquissa un sourire. Il aperçut Nakagawa refermer son portable et revenir vers eux.

Danny (à Samantha) : Celui qui se fait des idées sur nous deux revient.
L’agent Nakatsu Nakagawa (n’ayant pas entendu Danny) : On m’informe que mon patron va arriver.
Samantha : Tu appelles Jack ?
Danny : Fais-le Sam.
Samantha : Tu as peur qu’il te mange ?
Danny (taquin) : Fais pas l’innocente, ça te va encore moins que l’ange. Je sais que tu crèves d’envie de lui parler.
Samantha (exaspérée) : Danny.
Danny (souriant) : Quoi ? C’est pas vrai ?
Samantha (lançant un regard noir à Danny) : Pour une fois tu as tort, j’ai aucune envie de lui parler.
Danny : Oh oh. J’en conclue que vous vous êtes encore disputés. Mais, vu qu’il faudra quand même que tu lui parles...
Samantha : C’est bon t’as gagné, j’y vais.
Danny (souriant) : J’adore gagné avec toi.
Samantha (commençant à s’éloigner) : Le café tient plus maintenant. Un dîner à tes frais c’est mieux.
Danny : Hey !
Samantha (s’éloignant) : Ok, alors... Tu t’occupes de certaines choses à ma place.
Danny : Comme ?
Samantha (s’éloignant): Classer mes dossiers.

Danny grimaça : classer des dossiers, quelle magnifique occupation... Mais contre le silence de Samantha, ce n’était pas trop cher payé. Et puis, il se changerait les idées. Sauf si quelqu’un lui posait des questions. Il laissa quand même place à un large sourire sur son visage. Derrière lui, l’agent Japonais se râcla la gorge, une fois de plus. Le jeune homme se retourna. L’autre lui lançait un regard interrogateur. Danny réprima un rire et s’éclaricit la voix.

Danny (souriant) : Je sais ce que vous pensez.
L’agent Nakatsu Nakagawa (avec un regard interrogateur) : Alors éclairez-moi agent Taylor.
Danny : Que ça soit clair, il n’y a rien entre moi et l’agent Spade.
L’agent Nakatsu Nakagawa (avec un regard interrogateur) : Votre attitude ne donne pas cette impression.
Danny : Ecoutez, c’est un peu un jeu si vous voulez. Elle est... Comme de ma famille. Y’a rien de plus.
L’agent Nakatsu Nakagawa (avec un regard interrogateur) : De votre famille ?
Danny : Comme une soeur.
L’agent Nakatsu Nakagawa (apparemment convaincu) : Oh. Je vois.
Danny : Voilà. C’est tout. Pas d’ambigüité entre elle et moi, mmm ? Et puis même...
L’agent Nakatsu Nakagawa (hochant la tête) : Bien sûr. Je comprends. Vous êtes avec...
Danny (souriant) : Exactement.

« Bizarre celui-là. Vraiment bizarre... » pensa le jeune homme aux airs latinos. Il invita l’agent Japonais à le suivre dans le couloir.

Danny (marchant) : On sera plus au calme pour discuter de l’infiltration.
L’agent Nakatsu Nakagawa (hochant la tête, suivant Danny) : Bien sûr.

Sur ce, les deux hommes s’éloignèrent de l’agitation de l’open-space. De son côté, Samantha s’était isolée dans les toilettes de l’étage du contre-espionnage. L’activité était encore pire que le cinquième. Elle souffla une fois qu’elle eût fermé la porte derrière elle. Enfin le silence ! Qu’est-ce qu’elle pouvait aimer ce vide autour d’elle des fois ! Doucement, elle sortit son téléphone portable de la poche de sa veste noire. Elle se décida à lire le message du numéro inconnu avant d’appeler son patron.

« Pardonne-moi, Sam. Je suis désolé pour ce qui s’est passé entre toi et moi tout à l’heure. S’il te plaît, appelle-moi. Jack. »

« Depuis quand c’est un numéro inconnu ?! » pensa la jeune femme en fronçant les sourcils. Elle était encore sous le choc de sa dispute, et tout ce qui se rapportait à lui l’écoeurait. Après avoir fait le maximum pour lui pardonner son baiser volé, elle décida de réenregistrer son numéro : après tout, elle l’avait voulu aussi. Si elle n’avait pas craqué, ça ne serait pas arrivé. Mais il était trop tard pour se le reprocher. Elle appela son patron une fois ses manoeuvres terminées. Curieusement, la première sonnerie avait à peine finie qu’on décrochait.

Jack (au bout du fil) : Malone ?
Samantha (sur un ton sec) : Jack, c’est Sam.
Jack (au bout du fil, une lueur d‘espoir dans la voix) : Tu as reçu mon message ?
Samantha (sur un ton sec) : Oui mais c’est pas pour ça que je t’appelle.
Jack (au bout du fil) : Alors... C’est pourquoi ?
Samantha (sur un ton sec) : Le boss de Sabrina est là.
Jack (au bout du fil) : Donc faut que je monte.
Samantha (sur un ton sec) : Exactement.
Jack (au bout du fil) : Si ça te dérange pas, tu peux éviter de me parler comme ça ?
Samantha (sur un ton sec) : Après ce qui s’est passé tout à l’heure ? Non je crois pas.
Jack (au bout du fil) : Samantha, arrête de faire la miss butée de service tu veux ?
Samantha (sur un ton sec) : Non je ne veux pas. C’est clair ?
Jack (au bout du fil) : Et si je te dis que si tu le fais pas je te rends ta gifle dès que je te vois tu le fais ?
Samantha (s’énervant) : Mais j’attends que ça ! Monte me gifler. Tu n’auras pas la force de le faire une fois que je serai en face de toi.
Jack (au bout du fil) : Et je peux savoir ce qui te permet de dire ça ?
Samantha (s’énervant) : Vu le nombre de fois où tu aurais pu et où tu aurais dû le faire, je crois que je peux même l’affirmer sans me tromper.
Jack (au bout du fil) : ...
Samantha (exaspérée) : Bon, monte en vitesse avant qu’il s’envole.
Jack (au bout du fil) : Ok. Mais je te préviens je vais te demander des explications dès que je vais te voir.
Samantha : Tu les as déjà tes explications.

Sur ces mots, la jeune femme raccrocha. Elle avait été dure mais il l’avait mérité. Et puis quoi encore ? Il avait agi égoïstement et il fallait qu’elle lui pardonne ? Seulement, elle ne se rendait pas compte qu’elle faisait exactement la même erreur que lui en le repoussant sur le moment. Ne sachant que faire, Samantha se regarda dans le miroir. Sa première réaction fut le dégoût : elle réalisait maintenant. Elle réalisait qu’elle s’était une fois de plus tromper de chemin. Elle ferma ses yeux et soupira. Ses lèvres se mirent à trembler de colère. Posant lentement sa tête dans ses mains, elle recula vers le mur et se laissa glisser contre la paroi. Une fois assise, elle croisa ses bras et enfouit son visage dedans.

Samantha (soupirant, bas pour elle-même) : Mais qu’est-ce que j’ai encore fait ? Jack a raison. Je fais constamment des erreurs et j’m’en rends compte quand c’est déjà trop tard.

La jeune femme secoua la tête. Elle soupirait à chaque respiration. Elle finit par se lever brusquement. Elle regarda à nouveau dans le miroir.

Samantha (fixant son reflet, fort, pour elle-même) : Je suis complètement stupide !

La jeune femme frappa de toutes ses forces contre le lavabo. Elle n’avait pas mal tellement elle était en colère contre elle-même. Pleine de rage, elle ouvrit l’eau froide et se rafraîchit les idée en se mouillant le visage. Elle s’essuya dans la serviette qui pendait à côté et sortit en claquant la porte des toilettes.
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Message  Ariane Sam 8 Mar - 17:03

Disparue depuis deux jours et neuf heures
Quelques minutes plus tard, Vivian et Jack débarquaient à vive allure dans le couloir. Depuis leur départ du cinquième étage, un silence pesait entre eux. Jack pensait encore à Samantha : leur baiser, sa gifle, son appel plus que provoquant... Elle se comportait vraiment comme une gamine quand elle s’y mettait. Lui aussi d’ailleurs. Qu’est-ce qui lui avait pris ? Il lui avait preque sauté dessus. D’accord il en avait envie, mais d’habitude il savait se contenir et cette fois non. Il s’était laissé faire. Et il commençait déjà à le regretter : il avait peut-être pourrie sa dechance avec elle. Et apparemment c’était vraiment le cas vu la façon dont elle lui avait parlé au téléphone. « Mais quel abruti tu es Jack ! » lui répètait sans cesse sa concience. Il passait son temps à se remettre les idées en place pour sortir tous ces horribles scénarii qui prenaient forme dans son cervau hors de sa tête. Tout ce qu’il voulait c’était qu’elle lui pardonne. Et c’était très mal partit. Son SMS n’avait apparemment rien arrangé comme il l’espérait. C’était même encore pire.

Vivian : Jack.
Jack (surpris) : Moui quoi ?
Vivian (désignant Danny du regard plus loin dans le couloir) : Il est là. Tu veux lui parler à propos de tout à l’heure.
Jack : Comment tu sais ça toi ?
Vivian : La mère Thérésa de l’équipe est de retour.
Jack (souriant) : Non. Je le verrai plus tard. Heu, il y a quelqu’un en bas pour les coups de fil ?
Vivian (hochant la tête) : Je me suis assurée qu’Elena et Martin soient arrivés avant de partir.
Jack : Tu sais, j’adore bosser avec toi.
Vivian : Je sais.

Jack sourit et lui et Vivian continuèrent leur chemin. Ils finirent de monter les dernières marches : Jack avait suggéré ce passage soi-disant pour faire un peu d’exercice, comme si ils n’en faisaent pas assez à force de faire des allés et retour dans la salle de debriefing, mais c’était en vérité pour réfléchir, encore. Ils passèrent à côté de Danny et de l’agent Japonais. Leur collègue leur adressa un regard furtif, s’excusa auprès de Nakagawa et s’avança vers eux.

Danny (se mettant au milieu du couloir) : Merci de m’ignorer.
Jack (continuant de marcher, se retournant) : On est pressés Danny. Désolé.
Danny : J’ai quelque chose à vous dire quand même !
Jack (continuant de marcher) : Désolé.
Danny : Jack, c’est à propos de l’infil...

Le jeune homme n’eut pas le temps de finir sa phrase. Son patron avait déjà fait volte face et revenait au pas de course vers lui.

Jack (marchant vers Danny, à Vivian) : Je te rejoins.
Vivian (s’éloignant dans la direction opposée, hochant la tête) : D’accord.
Jack (à Danny) : Alors ?
Danny (souriant) : Je savais que ça t’intéresserait !
Jack : Oui bon, dis vite, j’ai un interrogatoire. (à l’agent Nakatsu Nakagawa, lui tendant la main) Agent Malone.
L’agent Nakatsu Nakagawa (serrant la main de Jack) : Agent Nakagawa.
Jack : Enchanté.
Danny : On discutait et l’agent Nakagawa me disait qu’on avait plusieurs choix. Enfin exactement deux.
Jack : Qui sont ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : Eh bien, on peut envoyer l’agent Spade là-bas la journée et puis elle expliquera via coups de téléphone ou rencontre d’un agent le soir.
Jack : Ou ?
Danny : Ou on envoie quelqu’un là-bas avec elle.
L’agent Nakatsu Nakagawa : L’ennui c’est que la seconde possibilité est plus risquée. Mais vous me direz, si on la suit, c’est le même tarif dans la première. C’est pour ça que les premiers temps, si on choisit la première solution, il faudrait que quelqu’un se fasse passer pour son petit-ami ou quelqu’un de proche pour elle. Dans le cas de la deuxième, il faudrait que quelqu’un les couvre chaque fois où ils ne seraient pas au FBI ou au lieu de l’infiltration.
Jack (soupirant) : Il va falloir y réfléchir. Si on choisit la deuxième, qui irait avec elle ?
Danny : J’avais pensé à un agent du contre-espionnage mais comme Sam a dû te le dire, ils les connaissent tous. Alors je sais pas.
Jack (à l’agent Nakatsu Nakagawa) : Je vais en parler avec votre patron et je vous informe tous les deux après.
Danny (hochant la tête) : D’accord Jack.

Nakagawa se contenta de hocher la tête en regardant l’agent s’éloigner au pas de course dans le couloir. Jack poussa la porte du bureau et découvrit Vivian, seule. Il lui lança un regard interrogateur.

Vivian : Il discute avec ses agents.
Jack : Moi qui pensais avoir raté quelque chose.

Sur ces mots, Jack s’assit dans un fauteuil et sortit son stylo et son carnet de notes de la poche intérieur de sa veste. Pendant l’attente de l’arrivée de leur collègue du contre-espionnage, les agents restèrent d’un silence de marbre. Jack regardait encore l’état de la pièce : il restait encore stupéfait par la ressemblence avec son propre bureau. La porte s’ouvrit et un homme en costume noir vint s’installer en face des agents. Sa peau brune nuanceait avec le gris clair de sa veste et le col de sa chemise blanche. Les cheveux rasés laissaient apparaître quelques cicatrices sur la tête du patron de Sabrina. Une barbe de quelques jours parsemaient le visage de l’agent.

Le patron de Sabrina : Excusez-moi pour le retard. Agent Gordon. Axel Gordon.
Jack : Agents Jack Malone et Vivian Johnson. Nous sommes ici pour vous parler de la disparition de Sabrina Cullen comme vous le savez.
L’agent Axel Gordon (hochant la tête) : Bien sûr.
Vivian : Depuis quand connaissez-vous l’agent Cullen ?
L’agent Axel Gordon : Exactement depuis son entrée au FBI.
Jack : Je vais être très direct mais quelle était la nature de vos relations avec elle ?
L’agent Axel Gordon : Je comprends pourquoi vous me demandez ça. Et je vais donc vous répondre très franchement. J’entretenais des relations amicales avec Sabrina.
Vivian : Et en ce qui concerne l’agent Keys ?
L’agent Axel Gordon (soupirant) : Je les avais surpris une fois en train de s‘embrasser il y a six mois.
Jack : Où ça ?
L’agent Axel Gordon (soupirant) : Dans les toilettes de l’étage. Mais je pense qu’ils étaient ensembles depuis plus longtemps. Ils étaient trop complices pour tromper qui que ce soit.
Vivian (griffonant sur son carnet) : Très bien. Depuis quand exactement Sabrina effectue-t-elle cette infiltration ?
L’agent Axel Gordon : Ca fait un mois.
Jack : L’agent Cooper nous a dit qu’elle remplaçait Thomas qui avait été abattu suite à la découverte de sa véritable identité.
L’agent Axel Gordon : C’est exact. Elle avait d’ailleurs insisté pour le remplacer.
Jack : Vous pensez qu’elle aurait pu subir le même sort ?
L’agent Axel Gordon : C’est une possibilité à ne pas négliger. Elle était prête à tout pour le venger.
Jack : Bien sûr.
Vivian : Nous avons déjà demandé à vos agents de nous informer sur le lieu de l’infiltration mais aucun n’a voulu nous répondre.
L’agent Axel Gordon : Laissez-moi deviner, vous voulez que je vous le dise ?
Vivian : Vous êtes très fort. C’est exactement ça.
L’agent Axel Gordon : C’est pas pour rien que je bosse ici. Non sérieusement, c’était dans la cinquante-septième.
Jack : Sur East Side ?
L’agent Axel Gordon : Oui. Ils se sont installés là pour ne pas trop attirer l’attention.
Jack : Ils sont en plein Mahnattan !
L’agent Axel Gordon : Justement, plus vous êtes suspect, moins il faut le paraître. C’est la devise de tous les trafiquants expérimentés. Comme ceux qu’on surveillait.

Jack se tourna vers Vivian quelques instants. Elle le regarda à son tour et lut dans ses yeux qu’il avait fait une bêtise. Le mouvement incessant de ses prunelles laissait bien voir qu’il était complètement boulversé parce que venait de leur apprendre l’agent : tout se bousculait dans sa tête. Il se décida quand même à répondre à sa collègue pour ne pas passer pour un idiot si il gardait le silence.

Jack : C’est pas une bonne idée que Sam y aille bon sang. Pourquoi je lui ai dit oui ?
Vivian : Parce que tu veux retrouver Sabrina vivante.
Jack : Peut-être.
L’agent Axel Gordon (avec un regard interrogateur) : Qui est Sam ?
Jack : L’agent Samantha Spade. Elle doit remplacer Sabrina là-bas.
L’agent Axel Gordon (l’air grave) : Elle a de l’expérience dans les infiltrations ? Parce que sinon, elle est cuite.
Jack : Elle était au NYPD et elle en a déjà fait avec le FBI.
L’agent Axel Gordon : Bon alors ça va. Vous avez discuté de la façon dont on s’y prendrait ?
Jack : Oui avec l’agent Nakagawa.
L’agent Axel Gordon : Parfait, Nakatsu est très doué pour choisir la bonne méthode.
Jack (jetant un regard interrogateur à l’agent Axel Gordon) : Nakatsu ?
L’agent Axel Gordon : C’est le prénom de l’agent Nakagawa.
Jack (hochant la tête) : D’accord.
L’agent Axel Gordon : Autre chose ?
Vivian : Pas pour l’instant.
L’agent Axel Gordon (se levant) : Bon alors je vais vous laisser et je vais aller dormir une heure ou deux. N’hésitez pas à m’appeler si jamais vous avez besoin de moi.

Il s’approcha du porte-manteau et attrapa sa veste. Il fouilla dans sa poche et sortit sa carte. Il la tendit à Jack et enfila son blouson en cuir. Axel s’éloigna vers la porte et l’ouvrit. Il s’engagea dans le couloir mais Jack l’interpela avant qu’il ne soit trop loin.

Jack : Agent Gordon. Je viens de penser à quelque chose.
L’agent Axel Gordon (revenant sur ses pas) : Oui.
Jack : Quand vous disiez qu’elle était prête à tout pour le venger, tuer était compris dans le tout ?
L’agent Axel Gordon : J’ai dit tout. Tuer en fait parti.

Jack hocha la tête tandis que l’agent à la peau brune s’éloignait vers les ascenseurs. Vivian se leva à son tour de son siège et se mit à la hauteur de son patron. Il ne remarqua pas sa présence dans les premières secondes. Mais une fois qu’il l’eut vue à côté de lui, il se surprit à sentir un frisson lui parcourir le dos. Il trembla donc quelques secondes... De peur ! Le plus étrange, c’était qu’il n’avait pas peur pour lui, ni pour Vivian. Mais pour une personne qui n’était pas là, dans cette pièce, à côté de lui. Il avait peur pour elle, alors qu’elle l’avait giflé, alors qu’elle l’avait presque insulté lors de son coup de fil rapide. Jack baissa les yeux et haussa rapidement les sourcils, comme si ça pouvait l’empêcher d’avoir peur. Vivian s’éclaricit la gorge.

Vivian : Tu es sûr que ça va ?
Jack (soupirant) : Ouais.
Vivian : Si tu réponds comme ça c’est que ça va pas.
Jack (levant les yeux) : J’ai l’impression d’avoir fait une connerie, c’est tout.
Vivian (plissant les yeux, sur un ton décidé) : La connerie, c’est pas en rapport avec Sam par hasard ?
Jack : C’est si facile que ça à deviner ?
Vivian (se mettant en face de Jack) : Malheureusement pour toi, oui.
Jack (soupirant, secouant la tête) : En effet, malheureusement pour moi. (après une brève hésitation) Et pour elle aussi.
Vivian (regardant Jack dans les yeux) : C’est à cause de l’infiltration ?
Jack (soutenant le regard de Vivian) : Oui.
Vivian (regardant Jack dans les yeux) : Rassure-moi, y’a que ça au moins ?
Jack (soutenant le regard de Vivian) : Oui, y’a que ça.

Vivian était peut-être gentille et patiente avec lui, mais il n’avait aucune envie qu’elle connaisse l’existence de son baiser volé. Ce n’était pas ses affaires ! C’était entre lui et Samantha. Pas entre lui, Samantha et Vivian. Ni qui que ce soit d’autre. Vivian, elle, n’était pas vraiment convaincue de la réponse de son patron : c’était trop catégorique. Surtout à ce sujet-là.

Vivian : Jack, je suis pas sûre qu’il y ait que ça.
Jack (commençant à s’éloigner) : Tu devrais.
Vivian : Jack.
Jack (s’arrêtant net) : Quoi ?
Vivian : Regarde-toi.
Jack (essayant de se contenir) : Quoi regarde-toi ?
Vivian : Regarde-toi agir et tu comprendras pourquoi je suis pas convaincue.
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Message  Ariane Sam 8 Mar - 17:04

Jack resta silencieux : il venait de se faire pincer. Comment il avait pu se laisser avoir comme ça aussi rapidement ? Question stupide à laquelle il ne répondait pas en temps normal puisqu’il ne se la posait même pas, mais cette fois, elle était vraiment utile pour que la prochaine fois, il ne laisse pas à Vivian une opportunité pour le harceler de questions.

Jack : Je suis si...
Vivian : Mauvais comédien ? Oui Jack. Très mauvais. Surtout avec moi.
Jack (soupirant) : Bon.
Vivian : Qu’est-ce qui s’est passé d’autre entre Sam et toi que je ne sais pas ?
Jack (baissant les yeux) : On s’est encore engueulés.
Vivian : Dis-moi, ça fait combien de fois en une semaine ? Une bonne vingtaine non ?
Jack (du tac-au-tac) : Dix-huit.
Vivian : Je savais que ça te posait un problème.
Jack (regardant Vivian) : Je suis pas du genre à compter d’habitude mais au bout d’un moment...
Vivian : Au bout d’un moment tu le fais. (après avoir marqué une légère pause) Bon, et c’était à propos de quoi cette fois ?
Jack (regardant deux agents ramener un homme) : De l’infiltration.
Vivian : Jack.
Jack (regardant Vivian dans les yeux) : Vivian, je te jure qu’il y a que ça.
Vivian (soutenant le regard de Jack) : Y’a pas une minute tu m’avouais qu’il y avait autre chose alors dis-le moi.
Jack (soupirant) : Je peux pas.
Vivian : Pourquoi ?
Jack : Je pense pas qu’elle veuille que ça se sache. Je pense même qu’elle voudrait que ça se soit pas produit.
Vivian : C’est si grave que ça ?
Jack : C’est pas que c’est grave mais... (soupirant) Je sais pas pourquoi j’ai réagi comme ça. Et je regrette.
Vivian (hésitante) : Oh. Tu l’as...
Jack : Non. Mais elle oui.
Vivian : Comment ça ?
Jack : Elle m’a giflé. Et elle a eu raison. Vraiment.
Vivian : T’as pété un plomb ?
Jack : Je t’en ai trop dit. Alors insiste pas. Ok ?
Vivian : Tu sais très bien que je ne me résigne pas d’un claquement de doigts.
Jack : Tu devrais. Parce que je te dirais rien de plus. T’en sais déjà trop.

Jack ne laissa même pas une opportunité à Vivian pour l’interpeller et le retenir encore un peu pour lui « tirer les vers du nez ». Il était déjà partit à pleine vitesse vers les ascenseurs. Sa collègue à la peau matte eut le temps d’apercevoir Danny le rejoindre. Elle soupira et baissa la tête : il ne dirait rien, elle avait tout gagné. En relevant les yeux, elle vit Samantha sortir de la salle de debriefing accompagnée d’un agent d’origines asiatiques. « Sûrement un type d’ici. » pensa Vivian. Elle suivit la jeune femme blonde du regard : direction les ascenseurs. « Ca va donner en bas ! ». Déjà, elle imaginait toutes sortes de scénarii : Jack laissant ses émotions prendre le dessus et faisant éclater une dispute en pleine salle de debriefing, Samantha tentant de dissimuler ce qui s’était passé comme d’habitude, Danny se mêlant de ce qui ne le regardait pas avec l’aide de Martin et Elena et elle-même perdue au milieu d’un brouhaha général. Quelle situation si c’était ce qui arrivait ! Elle préfèra ne plus penser à cette possibilité et en envisagea une seconde. Cette fois tout était calme : Jack donnait ses ordres apparemment tranquillement, Samantha fuyait son regard à chaque fois qu’il se tournait vers elle, Danny écoutait attentivement tout en faisant attention aux réactions de sa « petit-soeur », Martin gardait les yeux rivés sur l’agent Japonais, Elena portait toute son attention sur Jack et elle-même jetait de brefs regards à tous les agents présents dans la salle de debriefing. Non plus : après la solution trop mouvementée, il y avait la trop calme. Bien que les deux étaient aussi plausibles l’une que l’autre, Vivian n‘était pas très emballée. Elle chercha donc une autre solution dans son esprit : Jack donnait toujours ses instructions et regardait Samantha sans cesse, celle-ci fuyait son regard et tentait tant bien que mal d’ignorer Danny qui essayait de comprendre ce qui n’allait pas une fois de plus, Elena et Martin étaient occupés avec l’agent Japonais et elle-même écoutait à peu près les ordres de son supérieur. Ce n’était encore pas la solution qui convenait, trop calme à son goût. Vivian soupira : il était impossible de savoir ce qui allait se passer dans des conditions telles que celles-là entre Jack et Samantha. Secouant légèrement la tête, elle se mit à son tour en marche vers les ascenseurs. Lorsqu’elle se retrouva à proximité, elle vit que les portes de celui de Samantha étaient toujours ouvertes. Elle marcha un peut plus vite et interpella sa collègue.

Vivian (marchant) : Hey Sam !
Samantha (se retournant, surprise) : Hey ! Tu descends ?
Vivian (marchant) : Oui.
Samantha (souriante) : Eh ben on t’attend.
Vivian (marchant) : Merci.

Elle rentra dans l’ascenseur tandis que Samantha relâchaît le bouton de l’ouverture des portes. Ensuite elle appuya sur celui du cinquième. L’entrée se referma sur Vivian.
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Message  Ariane Sam 22 Mar - 18:01

Bureau du FBI, section des personnes disparues
Disparue depuis deux jours et dix heures

Danny : Tu sais quoi, je préfère bosser ici plutôt que là-haut.
Jack : Venant de toi, ça m’étonne pas du tout.

Les agents rentrèrent dans l’open-space : le « calme » était de retour ! Quel « repos » !

Danny : Non, sérieusement, je préfère bosser ici. C’est assez agité comme ça.
Jack : Et tu aimerais mieux travailler au barreau.

Danny s’arrêta net. Les mauvais souvenirs remontèrent en masse dans son esprit. Son regard se perdu dans le vague. Il se revoyait dans cette voiture. Cette fichue voiture. Avec sa bouteille. Un frisson le parcourut lentement et son visage pâlit à toute vitesse. Jack avait bien eu besoin de lui rappeler ça ! Surtout maintenant ! Le souffle du jeune homme se fit un peu plus rapide : on aurait dit qu’il faisait un malaise alors qu’il restait fixe comme une statue. Aucun de ses muscles ne s’était détendu. Il ne vassillait même pas. Il avait l’impression de retourner dans le passé alors qu’il était dans la salle de debriefing, au milieu d’agents. Jack finit par se retourner. Lorsqu’il vit quelques gouttes de sueur perler sur le visage de son collègue, il retourna sur ses pas et posa sa main sur l’épaule du jeune homme.

Jack (hésitant) : Euh... Je suis désolé Danny mais... T’es sûr que ça va ?
Danny (d’une voie blanche) : Oui. Oui oui, ça va.
Jack : Tu veux rentrer chez toi ?
Danny (secouant la tête, se resaisissant) : Non. Non non, c’est bon. Y’a pas de soucis.
Jack : T’es sûr ?
Danny : Oui oui. C’est bon. T’inquiète pas.

Danny passa sa manche sur son front et reprit sa marche vers son fauteuil. Là, il s’assit et posa sa tête dans ses mains. Il resta quelques secondes dans cette position : de douloureuses images parcouraient son esprit et il avait l’impression d’entendre des bruits passés qu’il avait connu, comme de la tôle froissée, des pneus crissants sur l’asphalte, du verre brisé... Soupirant en retirant ses mains de son visage, il ferma les yeux. Le jeune homme secoua légèrement la tête pour se remettre encore une fois les idées en place. Il se retourna et tenta d’arborer un sourire décontracté, comme d’habitude. Seulement cette fois, les regards s’étaient tous tournés sans exception vers lui.

Danny (faisant semblant de ne pas comprendre) : Qu’est-ce qui se passe ?
Elena : On te retourne la question.
Danny (fuyant le regard de ses collègues) : Heu, c’est rien.
Martin : Danny, nous prend pas pour des imbéciles.
Danny (fuyant le regard de ses collègues) : Je...

Le téléphone de son bureau le coupa. Et le sauva par la même occasion.

Danny (décrochant son téléphone) : Désolé. Agent Taylor ?
Elena : Je te préviens, quand t’as fini, t’as intérêt à t’expliquer parce qu’on...
Danny (faisant signe à Elena de se taire) : Unh unh... (souriant) Ah !... (prenant des notes) D’accord. Et vous avez autre chose ?... Parfait, merci. Rappelez-nous si jamais vous avez autre chose. Au revoir.

Le jeune homme raccrocha son téléphone et porta son attention sur ses collègues. Il ignora Elena et s’adressa à Jack. Il remarqua cependant la présence de Samantha et Vivian ainsi que celle de l’agent Japonais du contre-espionnage.

Danny : C’était la scientifique. Ils ont trouvé plusieurs empreintes dans la voiture après que Sam et moi soyons partis.
Jack : Et ?
Danny (à l’agent Nakatsu Nakagawa, attrapant ses notes) : Je sais pas si ces noms vont vous dire quelque chose agent Nakagawa mais...
L’agent Nakatsu Nakagawa (haussant légèrement les épaules en signe d‘impatience) : Dites toujours.
Danny (jetant un coup d’oeil à ses notes) : Ils ont trouvé celles de Vaughn Rodriguez et de Matt Pattinson.
L’agent Nakatsu Nakagawa (secouant la tête) : Non, désolé.
Jack : Ils sont fichés ?
Danny : Je suppose vu qu’ils ont trouvé leur nom.
Jack : Ils te l’ont pas dit ?
Danny : Occupés.
Jack (sur un ton ironique) : Ca nous arrange, ça.
Danny (haussant les sourcils) : Tu m’étonnes ! Bon, je te les recherche ?
Jack : A ton avis.
Danny (souriant, se retournant vers son ordinateur) : C’est parti.

Jack se retourna : Samantha lui jetait un regard noir. Evitant ses yeux, il invita tout le monde à s’asseoir. Il resta debout quelques instants puis finit par se décider à s’appuyer contre la table centrale. Il observa la jeune femme du coin de l’oeil quelques instants avant de commencer son briefing.

Jack : Bon. Je vais pas vous apprendre grand chose, à part que Sam va effectuer une infiltration sur East Side.
Elena : Une infiltration en plein Manhattan ?
Martin : C’est une blague, Jack ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : Non pas du tout.
Martin : Comment vous voulez qu’on se fasse pas repérer. On a certainement déjà dû nous voir là-bas.
Jack : Tu sais, une bonne couverture et ça passera tout seul à mon avis.
Martin : Sauf que je suis pas de ton avis Jack.
Jack : Martin, je m’en fous totalement que tu sois de mon avis ou pas. C’est pas toi qui va prendre le plus de risques alors mets-la en veilleuse un peu.

Martin ne répondit pas et digéra la remarque sans s’énerver : de toute façon, à quoi cela servait-il de s’opposer à Jack ? A rien. Strictement à rien. Et il était au courant depuis le temps. Même si il essayait toujours de contredire son supérieur.

Samantha : Et sans indiscrétion, je vais être sur quel terrain ?

Jack la dévisagea, éberlué : elle avait accepté et elle ne savait pas sur quoi elle allait jouer ?! Elle était complètement inconsciente ! Il avait l’habitude de ses décisions non-réfléchies et certaines fois insencées mais là, c’était vraiment la pire qu’elle avait commise depuis qu’il la connaissait ! Même leur aventure n’avait pas eu de conséquences aussi dévastatrices que celles qui auraient pu se passer si elle n’avait pas demandé !

L’agent Nakatsu Nakagawa : Heu, je sais pas ce qu’en pense mon boss mais... J’vais vous mettre au courant.
Samantha : Je vous écoute.
L’agent Nakatsu Nakagawa : D’après les agents qui y sont déjà allés, tout ressemble à un bureau, un peu comme ici. Sauf que le boulot que vous aurez à faire, normalement, ça sera de faire contribuer au bon fonctionnement du réseau.
Samantha : Ce qui veut dire ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : Vous allez très certainement vous occuper des rondes d’espions. Ce que j’entends par là, c’est que vous allez faire les emplois du temps du « personnel » du réseau. Après vous pouvez vous retrouver ailleurs, vous pouvez par exemple vous retrouver sur des livraisons de drogue, ou...
Samantha : Ou ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : Vous retrouver carrément en tant qu’espion. A mon avis vous serez pas sur cette dernière option parce qu’ils auront pas assez confiance en vous.
Samantha : Vous savez ce que font précisément ces espions ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : Ils préparent des passages pour faire passer les livraisons de drogue.

Samantha le regarda fixement : elle sentait qu’il y avait autre chose derrière et que cette « chose » ne semblait pas vraiment agréable à entendre. Voyant qu’elle insistait, l’agent Japonais lâcha l‘information qu’elle attendait.

L’agent Nakatsu Nakagawa (soupirant) : Et ils se débrouillent pour... Organiser des attentats quand ils s‘ennuient si je peux me permettre.
Samantha (semblant ne pas être rassurée) : Qui sont les cibles des attentats ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : N’importe qui.

Jack regarda à nouveau Samantha : mais dans quelle situation elle s’était fourrée encore ?! Elle n’avait pas réfléchi, comme à son habitude. Et bien sûr, si elle en payait les conséquences, ça serait certainement de sa vie. Il ne pouvait pas le tolérer. Il devait pouvoir faire marche arrière. Il fallait pouvoir faire marche arrière. Elle ne pouvait pas mourir. Cela pouvait certainement paraître stupide mais il aurait mille fois mieux préféré être à sa place.

Jack (après s’être râcler la gorge, à Samantha) : Tu comptes toujours le faire ?

Samantha avala difficilement la question : il voulait l’empêcher d’y aller, comme d’habitude. Il devait sentir une chose : qu’elle avait peur. Peur de ce qu’ils avaient pu faire à tous ces innocents, peur de ce qu’était devenu Sabrina à l’heure qu’il était. Peur de ce qui se passerait si elle n’y arrivait pas. Mais pas pour elle, pour lui. Elle ne voulait pas que ses collègues lui mettent tout sur le dos alors que c’était elle qui avait insisté à faire cette opération. Et elle ne voulait pas non plus qu’il soit viré. Elle ne voulait pas son malheur, elle ne voulait pas qu’il déprime. Tout ce qu’elle voulait, c’était retrouver cette jeune femme et faire tomber les ordures qui lui avaient fait du mal. Samantha sentait le regard lourd de Jack peser sur ses épaules frêles. Pourtant elle ne pouvait pas se plier à sa volonté. Elle ne l’avait jamais fait. Et elle n’allait pas commencer maintenant. Elle avait déjà ressenti ce sentiment de crainte et elle n’avait jamais céder. Sauf en cas d’impuissance, comme dans la librairie ou lorsqu’elle avait fait son infiltration pour essayer de retrouver Colleen McGrath. Ou encore comme une fois, bien avant tout cela. Elle n’était encore qu’une bleue au FBI et, même après son séjour à la NYPD, elle n’avait pas encore vraiment pris la notion du danger. Mais déjà à l’époque, elle lui tenait tête et lui, il la couvrait. Leur amour avait certainement commencé de naître ce jour-là.
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Message  Ariane Sam 22 Mar - 18:02

FLASHBACK
Les agents étaient rentrés depuis peu dans un hangar dans le Bronx. En général, Samantha avait l’habitude d’effectuer ce genre d’opération dans des descentes avec la NYPD mais là, c’était différent : première « grosse » intervention avec sa nouvelle équipe du FBI. Elle était légèrement anxieuse : bien qu’elle ait déjà pratiqué l’exercice, l’appréhension de décevoir ses collègues restait entière. Elle était comme dans une période d’essai et il fallait bien qu’elle fasse ses preuves auprès de Jack Malone, son nouveau patron. Son gilet pare-balle collé sur le dos, son partenaire, Danny Taylor, se tenait à côté de la jeune femme. Assez froid depuis son arrivée dans l’équipe, le jeune homme gardait quand même un oeil bienveillant sur Samantha. Vivian Johnson, autre collègue de bureau plutôt chaleureuse, l’avait prévenue sur le comportement de Danny. Néanmoins, Samantha sentait qu’il n’était pas aussi méchant que ce qu’il voulait bien laisser paraître. Pour ce qui était de Jack, elle n’avait pas encore réussi à le cerner. A chaque idée qu’elle se faisait de lui, il se débrouillait pour tout mettre en l’air pour laisser place à une autre hypothèse qui laissait la place à une autre et encore et encore.

Danny (bas à Samantha) : Samantha, je crois qu’il est pas loin. Je préviens Jack.
Samantha (tirée de ses pensées) : Ok.
Danny (portant son poing vers sa bouche) : Jack, je crois qu’il est pas loin de nous.
La voix de Jack (dans les oreillettes) : D’accord, n’intervenez pas tout de suite. Il ne faut surtout pas qu’il la menace de mort si elle est avec lui si vous intervenez. Ok ?
Danny (portant son poing vers sa bouche) : Compris.
Samantha (portant son poing vers sa bouche, légèrement troublée) : D’accord.

Il était sûr qu’elle était vivante ? Il ne pouvait pas en être sûr ! C’était impossible selon Samantha. Elle laissa ses yeux bruns se refermer : si son collègue avait dit vrai, c’était presque fini. Mais à quel prix ? D’accord, des vidéos reçues par des mails leur prouvaient que la jeune femme était toujours en vie. Seulement, la dernière vidéo avait été tournée trois heures auparavant. Il restait tout de même une chance que la disparue soit décédée entre temps ! Et pourtant, son patron était persuadé que la victime était toujours en vie. Samantha aperçut une ombre contre un mur. Elle distinguait déjà depuis quelques instants des bruits de pas et le son de quelque chose qu’on traînait par terre. Elle attrapa son arme et la sortit de son étui. Elle allait la pointé devant elle mais Danny la retint. D’un regard prévenant, il la dissuada à intervenir de suite, sur une intuition. La jeune femme se laissa faire. Pourtant, elle restait encore troublée : cinq minutes avant Danny l’ignorait presque et là, il avait anticipé son geste. Peut-être parce qu’il avait été comme ça à ses débuts... Mais ce n’était pas la raison la plus forte de cette perturbation : en réalité, c’était la détermination de Jack. Sa détermination pour retrouver la disparue vivante et à espérer déjà qu’elle était encore vivante. C’était normal pourtant mais Samantha restait tout de même perplexe. L’ombre du mur s’agrandissait de plus en plus. Lentement, une silhouette masculine se dessina devant les agents. Ils se cachèrent derrière leur paroi de plâtre. L’homme leur apparut enfin clairement. Derrière lui, ce qui pouvait ressembler à un vieux sac en tissu se laissait transporter en râclant le sol dur du hangar. Samantha adressa un regard à Danny. Les yeux rivés vers l’individu, le jeune homme réfléchissait à cent à l’heure. Lui aussi porta sa main vers son pistolet. Il l’empoigna fermement et le fit lentement passer devant lui. Samantha l’imita. L’individu avançant relativement rapidement, la respiration de l’homme était accélérée et faisait planer un soupçon d’angoisse dans le bâtiment. Les lèvres de la jeune agent se mirent à trembler. Elle regarda à nouveau Danny : il regardait toujours fixement l’individu. Plus ce dernier se rapprochait, plus le « vieux sac » ressemblait à un corps de femme aux cheveux roux. L’individu tourna : une trace rougeâtre se laissait deviner sur le sol. Samantha ne fit ni une ni deux. Ce silence martelé par ces bruits de pas, l’attente interminable,... Au bout du compte, ses nerfs avaient complètement lâchés. Elle se précipita dans l’allée.

Samantha (criant) : FBI ! Lâchez cette femme et mettez vos mains bien en vue pour que je puisse les voir ! Tout de suite !

Danny soupira derrière son mur : les bleus alors... Toujours intrépides. Surtout les anciens de la NYPD. Pourtant, il se jura de se taire : il avait fait ces erreurs par le passé aussi, l’expérience viendrait. Autrement dit, il la couvrirait. Il ne savait pas encore pourquoi, mais la fougue de cette femme l’amusait et il sentait qu’il allait bien s’entendre avec elle.

La voix de Jack (dans les oreillettes) : Bordel ! Pourquoi t’as fait ça ?! Maintenant, c’est trop tard. Bon... Danny, rejoins-la et attendez-nous, ne faites rien. Discutez avec lui, c’est tout. Je veux pas de blessés, c’est clair ?
Danny (portant son poing vers sa bouche) : Jack, d’une elle a un nom et de deux je suis pas sûr qu’il y ait pas déjà une blessée.
La voix de Jack (dans les oreillettes) : Danny, démerde-toi, je veux pas de blessés !
Danny (portant son poing vers sa bouche) : Mais, Jack...
La voix de Jack (dans les oreillettes) : Démerde-toi c’est clair ?!

Le jeune homme ne répondit pas et sortit de sa planque pour aller se placer lentement derrière sa collègue, le canon de son revolver diriger devant lui, sur l’individu. Ce dernier avait lâché la jeune femme. Au moment où son visage avait touché le sol, la jeune agent fédérale avait pu distinguer un gémissement de douleur de la part de la disparue : au moins, elle n’était pas morte, c’était déjà ça. Lorsque Samantha sentit la présence rassurante de son collègue derrière elle, elle se détendit peu à peu. Le suspect n’avait toujours pas les mains en l’air et la jeune agent commençait tout de même à s’impatienter. Sa colère se remontra. Lorsqu’elle refocalisa toute son attention sur l’individu, un de ses bras avait disparut devant lui.

Samantha (criant) : Je vous ai dit de mettre vos mains bien en vue pour que je puisse les voir et vite !
Danny : Samantha, calme-toi, le presse pas.
Samantha (criant, tournant les yeux vers Danny, relâchant son attention) : Je lui ai dit vite et c’est toujours pas fait !

L’individu ne bronchait apparemment pas. Pourtant, en un clin d’oeil, il avait fait volte-face, avait sorti un pistolet de sa veste et menaçait de la même façon les deux agents. Danny soupira : ils étaient mals maintenant. Jack avait ordonné de ne pas intervenir, de discuter calmement et ils se retrouvaient menacés de mort, comme le suspect. En face d’eux, l’individu restait drôlement calme pour une situation comme celle-ci. Samantha s’était replacée lorsqu’il avait sorti son revolver et maintenant, elle osait à peine cligner des yeux. Ses mains tremblaient de colère. Elle ne voulait pas perdre cette jeune femme pour sa première grosse enquête fédérale. Elle ne devait pas la laisser crever sous ses yeux ! Elle s’était juré, tout comme les autres certainement de la ramener vivante et elle comptait bien le faire. Depuis un bon moment, aucune des personnes présentes n’avait bougé. Samantha regardait fixement le suspect. Danny, quant à lui, guettait l’arrivée de Jack et Vivian. Seules les respirations régulières ne laissaient pas le silence règner. Amusé par Samantha, l’homme soutenait son regard. Les doigts de sa main tenant le revolver allèrent taquiner la détente : il s’apprêtait à tirer. Mais pas tout de suite. Son esprit débordant de sadisme réclamait encore une attente, histoire de faire monter la pression d’un énième échelon. Son index se déplaçait de façon agaçante le long de l’arme. Samantha sentait la tension monter en elle. Sa main serrait son pistolet de plus en plus fort. L’autre lui tapait sur le système. Si il voulait tirer, qu’il le fasse ! Mais vite ! Elle entendit un « clic » au milieu du silence. L’esprit vif, ses yeux se fixèrent sur le suspect : il venait de charger le revolver.

Danny (calmement) : Sam, fais pas...
Samantha (agressive) : Samantha !
Danny (calmement) : Désolé, Samantha, fais pas de conneries ok ?
Samantha (agressive) : Tu crois que parce que je suis une bleue je sais rien faire ?
Danny (calmement) : J’ai pas dit ça mais fais gaffe à ce que tu fais, si Jack débarque et qu’il nous voit comme ça, tu vas tout prendre puisque comme tu l’as entendu, il m’a ordonné de venir.
Samantha (agressive) : De toute façon cet abruti va finir par tirer, alors à quoi ça sert d’attendre hein ?

Le suspect venait littéralement d’exploser : elle l’avait traité d’abruti ? Personne ne le traitait d’abruti. Personne ! Son index pressa la détente. La balle partit se loger dans le gilet pare-balles de Samantha. Danny riposta de suite. La jeune femme tira à son tour. L’autre s’effondra. Le jeune latino posa une main sur l’épaule de sa collègue puis partit s’occuper de la blessée. Il s’accroupit à côté d’elle et lui murmura quelques mots que Samantha ne pouvait pas dicerner. Celle-ci recula vers un mur, s’y adossa quelques instants puis se laissa glisser contre la paroi glacée. Tout était vide autour d’elle, tout était flou. Elle n’entendait rien à part les battements de son coeur et les coups de feu qui résonnaient encore dans sa tête. Une masse noire s’approcha d’elle et se baissa.

Jack (lointain) : Ca va ? Samantha ? Ca va ?
Samantha (troublée, ramenée dans la réalité) : Oui. Oui oui ça va.
Jack : Alors si ça va... Tu peux m’expliquer ce qui t’a pris ?
Samantha (faisant semblant de ne pas comprendre) : Quoi ?
Jack (sur un ton ferme) : Arrête, je te connais pas encore très bien mais je sais ce qui s’est passé alors ne me dis pas que tu comprends pas ce que je te dis.
Samantha (faussement naïve) : Pour mon intervention c’est ça ?
Jack (sur un ton ferme) : Oui exactement. Je sais qu’à la police de New York, beaucoup de flics sont comme ça. Mais il va falloir que tu te débrouilles pour garder ton sang froid. Etre impulsif c’est bien, dans les interrogatoires et encore... Pas sur le terrain c’est bien compris ?
Samantha (hésitante) : C’est compris mais... Je ne voulais pas...
Jack (s‘énervant) : Je m’en fous que tu l’aies voulu ou pas. Ca s’est passé et tu peux plus rien y changer. Tu te rends compte que tu as mis quatre vies en jeu ? Tu le sais ?
Samantha (plongeant son regard dans celui de Jack, sur le même ton que lui) : Je le sais mais on m’a appris à réagir comme ça, sur le vif.
Jack (jetant un regard interrogateur) : Sans réfléchir ?
Samantha (s’énervant) : Je vais pas pouvoir changer du jour au lendemain !
Jack (énervé) : Dis-moi, c’était qui ton boss ? Que j’aille lui dire ce que je pense.
Samantha (se radoucissant) : J’y suis pour rien.
Jack (énervé) : On t’a appris à faire comme ça, d’accord, très bien. Mais soit tu fais un effort et tu restes, soit tu fais rien et t’es virée ok ? Je te rappelle que t’es pas encore totalement engagée. Tu dois faire tes preuves, et avec ce que j’ai vu aujourd’hui je suis pas tellement convaincu.
Samantha (fermement) : Je veux rester ici.
Jack (énervé, se relevant) : Eh bah alors débrouille-toi pour changer ! Je veux pas de ça à chaque intervention, Sam !

Samantha essaya de répondre à son patron mais sa voix resta coincée à l’intérieur de sa gorge. Il l’avait appelée « Sam », non « Samantha » ! Seulement ses proches, ou ceux qui lui restaient, l’appelaient de cette façon. Pas les inconnus, ou les gens qu’elle ne connaissait pas encore vraiment... Pourquoi ne pouvait-elle pas protester ? Elle l’avait pourtant fait envers Danny, alors pourquoi pas envers lui ? C’était complètement illogique dans l’esprit de la jeune femme. En temps normal, elle remballait tout le monde et là... Rien. Pas de son et pourtant beaucoup d’idées pour remettre Jack à sa place même si ce n’était pas son rôle. Elle appuya sa tête contre le mur et continua de se poser une multitude de questions sur cet homme : pourquoi l’empêchait-il de dire le fond de sa pensé, pourquoi la paralysait-il, pourquoi la menaçait-il alors qu‘il aurait certainement fait la même chose ? Danny l’aurait imitée, elle l’avait senti d’ailleurs, ses anciens collègues l’auraient imitée, tout le monde l’aurait imitée dans cette situation dans la tête de Samantha, alors pourquoi pas lui ? Pourquoi pas lui ?! Peut-être parce qu’elle ne le connaissait pas encore vraiment... Elle n’était pas convaincue. Il voulait lui faire peur, c’était la seule réponse cohérente qu’elle trouvait qui collait avec ses idées. De loin, elle entendit Danny et Vivian discuter avec lui. La jeune femme aux cheveux blonds se décida enfin à se relever et à les rejoindre.

Jack (voix off, lointain) : Samantha ? Samantha ? Samantha, tu m’entends ?
FIN DU FLASHBACK
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Message  Ariane Sam 22 Mar - 18:02

Samantha (perturbée, hésitante) : Oui. oui oui, je... Je t’écoute.
Jack (jetant un regard interrogateur à Samantha, dune voix douce) : Tu comptes toujours le faire ?
L’agent Nakatsu Nakagawa : Vous savez, si vous dites non maintenant, on peut se débrouiller, c’est pas un problème...
Samantha (faussement déterminée) : Non. Non, je vais le faire.
L’agent Nakatsu Nakagawa (jetant un regard interrogateur à Samantha) : Vous êtes sûre ?
Samantha (faussement déterminée) : Oui.

Les regards pesaient tous sur les épaules de la jeune femme. Le regard hasardeux, elle évita discrètement celui de Jack et pria intérieurement que Danny dissipe l’attention autour d’elle. Quelques minutes de silence ponctuées par les « clics » de souris passèrent. Les yeux toujours tournés vers Samantha, chacun se demandait si elle était bien sincère quand elle disait cela. Tous, sauf un. Jack. Lui, il savait que même si elle faisait semblant de rien, si elle faisait semblant de tenir le coup, elle craignait tout ce qui pouvait se passer. Dans le meilleur des cas, comme dans le pire. Lui, il savait tout ce qu’elle pouvait ressentir dans toutes les situations. Lui, il pouvait l’aider, contrairement aux autres, à part peut-être Danny. Lui, il savait comment la rassurer. Lui, il savait ce qui lui faisait du bien. Lui, il... Lui, il la connaissait vraiment par coeur. Jack chercha le regard de la jeune femme, sans succès. Il savait qu’elle avait menti et il savait qu’elle ne voulait pas lui parler, mais il fallait absolument qu’ils s’expliquent. tous les deux dans un coin. Tranquilles. Jack s’éclaircit légèrement la voix. Il allait parler mais Danny le coupa. Le moment en tête à tête avec Samantha allait être repoussé, mais c’était peut-être mieux comme ça. Il avait un peu plus de temps pour se préparer psychologiquement à chacunes des réactions de la jeune femme.

Danny (pivotant sur son siège) : Vivian, les deux noms que j’ai dit tout à l’heure, ça te disait rien ?
Vivian (secouant la tête) : Non.
Danny (regardant Jack) : Et toi, Jack ?
Jack : Non plus. Pourquoi, t’as trouvé quelque chose ?
Danny : Heu oui. Rodriguez et Pattinson ont été impliqués dans une histoire de kidnapping d’agent fédéral du contre-espionnage y’a douze ans. Les circonstances étaient les mêmes. Et vous savez quoi ? A l’époque, les fédéraux avaient gardé la thèse qu’un agent du contre-espionnage faisait parti du réseau.
Samantha : Qui était cet agent ?
Danny (souriant en coin) : C’est bien ce que je voudrais que vous deviniez.
Jack (exaspéré) : Danny, on a pas le temps.
Danny (souriant en coin) : T’as pas au moins une idée ?
Jack (s’impatientant, exaspéré) : Danny.
Danny (souriant en coin) : D’accord, d’accord. Je vous le dit.
Jack (s’impatientant, exaspéré) : Bouge.
Danny (redevenant sérieux) : L’agent Van Alen était suspecté. A l’époque, il était le boss de la section. Il est même mentionné qu’ils l’avaient pris en filature et qu’il avait rencontré un type louche. Seulement, à part ça, le dossier monté contre lui était vide. Les poursuites ont été abandonnées et il a juste été dégradé.
L’agent Nakatsu Nakagawa (secouant la tête pour se forcer à ne pas croire Danny) : Van Alen ? Il est réglo pourtant ! Vous êtes sûr de ce que vous dites agent Taylor ?
Danny (froidement) : Malheureusement pour vous, oui je suis sûr. Et si vous me croyez pas, soit vous venez regarder ici, soit vous allez vérifier dans les archives du FBI. Le dossier Hayden Cruz.
Jack : Hey Danny, c’est bon, calme-toi.
Danny (froidement) : Je déteste qu’on ne me croit pas, et tu le sais très bien.
Jack : C’est pas une raison pour t’énerver comme ça.
Danny (froidement) : C’en est une Jack. Je suis fédéral, je passe pas mon temps à raconter des conneries, même si c’est dur à croire comme ça. Alors, il me croit pas, il se débrouille et il vérifie auprès de son collègue. Mais à sa place, j’irai voir dans les archives, c’est plus sûr. On sait jamais, si il était vraiment impliqué et qu’il nie. Tant qu’à faire.
L’agent Nakatsu Nakagawa (haussant légèrement le ton) : Eh bien alors expliquez-moi pourquoi il l’aurait fait ?
Danny (sur le même ton) : Mais j’en sais rien moi. Manque d’argent, j’en sais rien du tout !
L’agent Nakatsu Nakagawa (haussant légèrement le ton) : Il me semble que le plus logique, ça aurait été de faire disparaître le boss plutôt que Sabrina.
Danny (sur le même ton) : C’est vrai, mais si il avait des sentiments pour elle et qu’elle ait refusé ses avances. Il l’a vue avec Keys, il demande à ce qu’on tue Keys et après il sait que Sabrina va vouloir le faire. Et ensuite il l’a fait assassiner. Ca me paraît être une solution plausible. Pas vous ?
Jack (criant pour mettre tout le monde d’accord) : Danny, tu te bases sur rien du tout alors avant d’envisager des possibilités, cherche des preuves.
Danny (réticent) : D’accord je vais le faire. Mais je suis sûr que Van Alen est pas clean.

Furieux, Nakagawa partit au pas de course dans le couloir : pour qui il se prenait cet agent à la fin ? Il croyait tout savoir de Van Alen alors qu’il ne savait rien ! Rien ! Enfin, au bout du compte, lui non plus ne savait pas grand chose... Pourtant, il était sûr que c’était un type bien. L’agent Japonais secoua lentement sa tête, laissant ses cheveux noir comme l’ébène s’ébouriffer. Il décida de remonter à l’étage poser quelques questions à son collègue. De leur côté, les autres agents regardaient tous Danny.

Danny (se radoucissant) : Quoi ? C’est pas parce que j’ai sympathiser avec lui que je suis sencé être tout doux ok ?
Jack (sèchement) : T’es pas sencé porter un jugement infondé non plus Danny.
Danny (regardant Jack et Samantha à tour de rôle) : Jack, tu peux demander à Sam, Van Alen était plus que froid quand on l’a interroger ! Je suis sûr qu’il est mêlé à ces deux histoires d’enlèvements.
Jack (se tournant vers Samantha) : Sam ? Tu confirmes ?
Samantha (hochant la tête) : Oui. Van Alen a été très distant et... Assez évasif quand on a évoqué ses relations avec Sabrina.
Jack (fixant Samantha) : Je suppose que tu tires les même conclusions que Danny.
Samantha (se pinçant les lèvres) : Pas au même point, mais je pense qu’il ne nous a pas tout dit.
Jack (hochant la tête) : Très bien. Pas de questions ?
Danny (se levant de son siège) : Si.
Jack (invitant Danny à poursuivre du regard) : Vas-y.
Danny (se mettant juste en face de Jack, croisant ses bras) : Qui va aller avec Sam les soirs pour savoir où ça en est ?
Jack : Bonne question. Je vais y réfléchir... (jetant un coup d’oeil à Samantha) Avec Sam.
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Message  Ariane Lun 14 Avr - 21:22

Disparue depuis deux jours et onze heures
Jack avait laissé le temps à Samantha de se ressaisir pendant une heure depuis son moment d’égarement lorsque l’agent Japonais avait exposé ce qu’elle devrait faire une fois qu’elle aurait pris la place de l’agent Cullen dans l’infiltration. Mais maintenant, il l’avait convoquée dans son bureau, et elle n’arrivait toujours pas. D’accord, il ne l’avait pas clairement dit, mais la façon dont il avait prononcé « Avec Sam » et le regard qu’il lui avait jeté auraient dû suffir à ce qu’elle comprenne qu’il voulait qu’elle vienne le voir en privé, dans son bureau. Peut-être qu’elle n’avait pas réagi à cause de son « malaise », peut-être qu’elle n’avait pas vraiment fait attention toujours à cause de son « malaise ». Ou peut-être qu’elle n’avait tout simplement pas envie de le voir seule. Toute seule en face de lui après le baiser, et la gifle, et le SMS d’excuses, et l’appel houleux... Soupirant, Jack regarda le foutoir qu’était encore son bureau : il n’avait toujours pas trouvé l’objet mystérieux et il faisait vraiment pitié à travailler dans un bazar pareil. Il écarquilla les yeux : il avait eu un flash. Et si c’était là ? Dans le seul recoin où il n’avait pas chercher ? Mais bien sûr ! C’était forcément là ! Il n’y avait rien d’autre ! Jack commençait à attraper le cadre-photo losque Samantha frappa à la porte. Se pinçant légèrement les lèvres, il lui fit signe d’entrer tout en reposant l’objet à sa place.

Samantha (laissant la porte entrouverte) : Je te dérange ?
Jack (secouant la tête) : Non non, assieds-toi.
Samantha (refermant la porte derrière elle, haussant les sourcils) : Wow, tu fais toujours du rangement ?
Jack (souriant légèrement) : Ouais, mais ça avance pas vraiment.
Samantha (s’asseyant) : Je vois ça.

Ils laissèrent passer un silence. Le regard fuyany ce lui de Jack, Samantha laissait ses yeux parcourir la pièce. Il n’y avait pourtant rien d’intéressant à voir à part... Des dossiers ! Mais cela lui permettait de ne pas le regarder en face, et en même temps de se préparer à ses questions. Sentant qu’il ne commencerait pas la conversation, la jeune femme s’éclaircit la voix et passa ses doigts dans une mèche de ses cheveux blonds.

Samantha : Tu voulais me parler alors... Je t’écoute.

Jack leva la tête vers la jeune femme : celle-ci ne le regardait pas, elle baissait les yeux. Il sentait bien qu’elle refusait de plonger son regard pétillant dans le sien. Et il l’acceptait. Il n’avait rien fait pour tout arranger. Il avait même tout fait s’écrouler comme un vulgaire chateau de cartes détruit par un simple et tout petit souffle de vent avec son foutu baiser. Pourquoi il ne s’était pas retenu ? Il l’avait bien fait tout ce temps, toutes ces années, alors pourquoi il l’avait fait maintenant ? Ils étaient presque repartis sur de bonnes bases, même de très bonnes bases, malgré les nombreuses disputes des dernières semaines. Mais il fallait qu’ils passent par là ! C’était comme ça entre eux. Une dispute était à la limite d’être égale à un moment de complicité puisqu’en général cela ne durait pas longtemps. Selon lui. Mais Jack se faisait des illusions tout seul. Il était naïf. Comment pouvait-il croire qu’un désaccord entre eux équivalait à une réconciliation ? Peut-être parce qu’il l’aimait à un point inimaginable, peut-être parce qu’il tenait à elle plus que tout au monde, peut-être parce qu’elle l’ensorcelait avec son regard de braise... Il ne pensait pas que Samantha pensait exactement l’inverse. La seule chose sur laquelle ils étaient tous les deux d’accord, c’était le fait qu’ils s’aimaient, sans se l’avouer. Mais le reste était à des milliards d’années lumières des réflexions de l’autre. La jeune femme pensait blanc, lui c’était noir, et vice-versa. Elle se disait que toutes leurs disputes ne faisaient que d’agrandir le fossé qui les séparaient. Le coeur brisé, elle tentait de ne plus penser à eux. Mais c’était impossible. Déjà à cause de leurs entrevues quotidiennes au travail. Après à cause de leurs disputes. Et puis à cause de son éternelle protection envers elle. Samantha pouvait voler de ses propres ailes, pourtant Jack refusait de l’admettre. Elle était encore jeune, elle avait une belle vie devant elle, elle pouvait encore fonder une famille. Lui non. Il l’avait déjà fait, et cela avait fini en un éclatement total. Et puis la cinquantaine commençait à s’approcher. Il était moins important qu’elle. Baissant les yeux, il soupira discrètement : c’était le moment de lui parler de ça.

Jack (hésitant) : Oui. Donc... Hum... J’ai bien réfléchi et... J’ai pensé qu’on pourrait mettre quelqu’un d’autre à ta...
Samantha (fermement mais gardant son calme) : Jack, c’est non. Tu m’as donné ton accord. Ne reviens pas dessus. S’il te plaît. J’ai déjà tout vu avec les agents de Gordon. Je suis bien briefée. J’ai pas besoin d’un remplaçant, je suis prête à y aller.
Jack (levant la tête) : Oui mais... Sam, je ne veux pas...
Samantha (agacée) : Tu ne veux pas qu’il m’arrive quoi que ce soit. Je sais.

Samantha s’arrêta net : elle était partie pour s’énerver alors autant se taire tant qu’il en était encore temps. Jack, lui, avait rebaissé sa tête : et voilà, il avait encore tout foutu en l’air parce qu’il voulait qu’elle soit en sécurité. Il était vraiment buté des fois.

Samantha (se radoucissant) : Excuse-moi.
Jack (secouant la tête) : Non... Hum, tu sais, si tu veux crier... Tu peux.
Samantha (esquissant un léger sourire) : Non ça ira. T’as déjà eu ta dose je crois.
Jack (hochant la tête, rendant son sourire à Samantha) : En effet mais... (hausant les épaules, levant la tête vers Samantha) J’ai l’habitude, un peu plus un peu moins...
Samantha (interceptant le regard de Jack) : Justement. Autant arrêter les frais, non ?
Jack (laissant son regard percer dans celui de Samantha) : Si tu penses que je le mérite.

Samantha esquissa un sourire : il était écrit clairement dans sa tête qu’il le méritait. Après tout, il s’était retenu longtemps, il l’avait fait, sur le coup cela n’avait pas été désagréable, quelques secondes après, cela avait été « affreux », et maintenant, c’était presque oublié.

Samantha (après s‘être éclaircit la voix) : Alors, tu as réfléchi à qui pourrait venir me chercher ?
Jack : Oui.
Samantha : Et ?
Jack : Je pensais à un des trois garçons d’ici. C’est-à-dire Danny, Martin ou moi. Enfin, tu le sais ça.
Samantha : Alors là ! Tu m’avances à un point, c‘est hallucinant ! Ca je m’en doutais que ça allait être un de vous trois !
Jack (haussant les épaules) : Qu’est-ce que tu veux, soit tu choisis, soit on se débrouille tous les trois et je pense que tu préfèrerais décider toi-même.
Samantha (plaisantant) : Pour une fois que tu me laisses faire quelque chose.
Jack (plaisantant) : Je suis si étouffant que ça comme boss ?
Samantha (ironique) : Horrible !
Jack (souriant) : J’essaierai de faire des progrès alors.
Samantha (souriante) : Non, mais sérieusement, tu me laisses choisir ?
Jack : Oui. Et ne crois que c’est parce que je suis sûr de ta réponse parce qu’après ce qui s‘est passé...
Samantha (secouant la tête) : Arrête ! C’est moi qui aie mal réagi. C’est tout.
Jack (secouant la tête) : J’aurais pas dû non plus.
Samantha : Bon stop, on arrête, on a tous les deux mal fait ok ?
Jack (hochant la tête) : D’accord.
Samantha : Bon. Je vais te dire...
Jack (impatient) : Tu vas me dire ?
Samantha : Que je voudrais que...
Jack (impatient) : Que ?
Samantha (hésitante) : Je voudrais que ça soit Danny qui vienne.

Samantha n’osa plus recroiser le regard de Jack après avoir dit ces quelques mots : «  Je voudrais que ça soit Danny qui vienne »... Elle leur faisait du mal. Elle en était consciente mais elle ne voulait pas que des bruits courent sur eux si jamais le bouche à oreille faisait en sorte que tout le monde soit au courant pour leur baiser. C’était en espérant que Jack comprenne que la jeune femme avait annoncé cette possibilité. Non sans regrets. Au contraire. Mais c’était ainsi. Ils ne devaient pas être ensemble. C’était impossible pour leur bien. Et pourtant... Ils le souhaitaient autant l’un que l’autre... Samantha soupira discrètement : si il n’ouvrait pas la bouche, soit il l’avait mal pris, soit il réfléchissait à ce qu’il allait faire... Et en effet, elle ne s’était pas trompée. L’esprit de Jack fonctionnait à cent à l’heure. C’était son choix mais quand même ! Leurs relations n’étaient pas aussi... Dégradées pour qu’elle choisisse quelqu’un d’autre que lui ! Enfin, il ne pensait pas qu’elles l’étaient... Il était clair dans son esprit qu’elle devait ouffrir au moins autant que lui... Cette décision, il savait très bien qu’elle ne l’avait pas prise à la légère. Elle avait certainement bien réfléchi déjà avant de la prendre en se disant qu’elle serait la meilleure et qu’elle serait définitive mais aussi pour lui annoncer qu’il ne serait pas l’élu. Jack leva les yeux : elle ne le regardait plus. Même pas un petit coup d’oeil discret pour savoir si il était furieux. Il se râcla la gorge.

Jack (sous le choc, hochant la tête, calmement) : D’accord.
Samantha (fuyant le regard de Jack) : C’est pas contre toi.
Jack (secouant la tête) : J’en étais pas aussi sûr mais t’as pas besoin de te justifier. Tu as choisi...
Samantha (regardant Jack droit dans les yeux après avoir vu qu’il n’était pas en colère) : Si j’en ai besoin pour que tu saches que c’est pas contre toi.
Jack (secouant la tête) : D’accord d’accord, mais je t’ai dit, t’es pas obligée de te justifier Sam.
Samantha (légèrement énervée) : J’ai pas besoin que tu me le répète trois cents fois de suite ok ?
Jack (secouant la tête) : D’accord. C’est bon. Vas-y.
Samantha (se radoucissant, hésitante) : Bon. Ecoute, je préfère que ça soit Danny, déjà parce que c’est un grand ami et puis je m’entends mieux avec lui. Et puis... Tu sais, il est bizarre et je voudrais savoir ce qui cloche.
Jack (invitant Samantha à poursuivre du regard) : Alors que si c’était moi ?
Samantha (hésitante) : Alors que si c’était toi... C’est pas que je serais pas à l’aise mais, ça serait différent. Tu es... (soupirant) Nous deux, c’est trop proche de Sabrina et je pense pas que ni toi ni moi serions vraiment... Bien réglo pendant le temps que ça va durer.
Jack (hochant la tête, baissant les yeux) : Je comprends.
Samantha (hésitante, baissant la tête) : Je suis désolée si ça te blesse mais... Je préfère prendre des distances.
Jack (avec un regard interrogateur) : Des distances ?
Samantha (fixant le sol puis Jack) : Tu sais, si j’ai accepté de remplacer Sabrina, c’est pour faire le point et...
Jack (surpris, secouant la tête) : Tu fais le point en prenant le risque de te faire tabasser voire tuer ?
Samantha (fermement) : Attends. (hésitante) J’ai aussi choisi de le faire pour me changer les idées, pour oublier. Ces derniers temps avec toi, j’ai l’impression que... Que tout va de travers.
Jack : Non !
Samantha (regardant Jack dans les yeux) : Si Jack. A chaque fois qu’on se voit, c’est... C’est une engueulade, c’est une conversation froide. Je reconnais pas ce que je ressentais avant avec toi. Et je pense qu’être un peu plus loin de toi, ça pourrait... Arranger les choses.
Jack (hochant la tête) : Donc si je...
Samantha (regardant Jack dans les yeux) : Et, le baiser de tout à l’heure, il m’a permis de prendre vraiment la décision de choisir Danny parce que je t’ai giflé alors que si j’étais vraiment moi-même, je l’aurais... Jamais fait.

Comme pris par un « bug », Jack ne réagissait plus à ce qui se passait autour. Il ne faisait plus que de hocher la tête : elle aurait pu lui dire n’importe quoi, qu’il était stupide, qu’il ne valait rien, qu’il méritait de crever, il n’arrivait pas à s’arrêter ce mouvement de va-et-vient. Elle l’avait troublé. Vraiment troublé. C’était la première fois depuis des années que des mots aussi doux et tendres venant de sa bouche sortaient pour lui. Elle lui avait presque fait sa déclaration d’amour, en laissant planer le fait qu’il fallait attendre sagement quelques temps avant que tout redevienne comme avant. Tout du moins, il l’avait ressenti de cette façon.

Samantha (lointaine) : Jack ? Ca va ?
Jack (hochant la tête) : Ouais.
Samantha (surprise, jetant un regard interrogateur à Jack, secouant la tête) : Tu ne fais rien ?
Jack (après s’être un peu éclaircit la voix pour se ressaisir) : Faire quoi ?
Samantha (désignant le téléphone du regard) : Danny.
Jack (regardant le téléphone puis décrochant) : Ah, oui, tout de suite.
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Message  Ariane Lun 14 Avr - 21:23

Samantha soupira tout en souriant pendant que Jack composait le numéro de leur collègue. Elle ne faisait pas attention à ce qu’il disait, elle buvait ses paroles, tout comme lui le faisait quelques minutes auparavant. Juste entendre sa voix dans un magnifique silence était un acte... Sublime ! Une fois qu’il eût reposé le combiné à sa place, un formidable silence traîna, le temps que Danny arrive. Jack observait Samantha, sans pour autant regarder son visage. Et Samantha faisait de même. De véritables adolescents vivant leur permier vrai amour. Lorsque la porte s’entrouvrit, ils levèrent le nez simultanément.

Danny (souriant) : Je vois que j’étais attendu.
Jack (hochant la tête) : En effet. Assieds-toi s’il te plaît.
Danny (secouant la tête, souriant) : Et si il ne me plaît pas ?
Jack (fermement) : Tu t’assois quand même.
Danny (soupirant, s’asseyant) : Ok... Bon... Pourquoi tu m’as appelé ?
Jack : Tu te rappelles de ce que tu m’as demandé y’a une heure, non ?
Samantha (souriante) : Ca vous arrive de ne pas répondre par des questions ?
Danny (à Samantha) : Bien sûr Sam. (à Jack) Oui et donc ?
Samantha (perplexe) : Non...
Jack (adressant un sourire à Samantha) : Je vous avais dit que j’en parlerai avec Sam.
Danny (souriant) : Et vous l’avez fait maintenant, donc ? Qu’est-ce que j’ai à voir avec moi à part le fait que je sois un collègue ?
Jack (sérieux) : Samantha t’a désigné.
Danny (surpris, jetant un regard interrogateur à Samantha) : Quoi ?
Samantha : Je voudrais que ça soit toi qui vienne.

Danny regardait la jeune femme d’un drôle d’oeil : « Et merde... Repérée... Il a compris... ».

Danny (hésitant) : Je trouve juste ça bizarre que tu veuilles que moi, je vienne avec toi là-bas.
Samantha (gênée) : J’ai pas vraiment besoin de me justifier il me semble.
Danny : Non, en effet non mais... C’est bizarre quand même.
Jack : Hum hum, à part ça, c’est ok ou pas ?
Danny (hésitant) : Bah... C’est pas que j’ai pas envie mais... Enfin...
Samantha (sèchement) : Non, tu n’as pas envie, bien sûr. Je sais pas si t’es au courant mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure que tu veux pas. Enfin c’est évident pour moi.
Danny (regardant Samantha dans les yeux) : Mais non mais...
Jack (invitant Danny à poursuivre du regard) : Mais ?
Danny (hésitant, baissant les yeux et la tête) : Mais je... J’ai promis à Raffie et Sylvia de garder Nicky et je peux pas leur dire de se débrouiller avec quelqu’un d’autre parce qu’ils sont déjà partis alors...
Samantha (pas convaincue) : T’es pas plutôt en train de te trouver une excuse bidon pour pas venir ?
Danny (sérieux, regardant Samantha dans les yeux) : Sam, je peux pas laisser Nicky.
Samantha (agressive, cherchant le soutien de Jack du regard) : Ouais, c’est ça, vas-y continue Danny ! Reste tout seul dans ton coin, enferme-toi et après tu viendras te plaindre bien sûr... Ah mais c’est franchement la meilleure solution que tu peux choisir !

Après ces paroles blessantes, Danny ne put soutenir le regard assassin que lui jetait froidement Samantha. Il baissa alors ses yeux bruns : elle avait compris aussi que tout ce qu’il avait dit à propos de Rafael, de Sylvia et de Nicky n’était en fait qu’un vulgaire tissu de mensonges inventé de toutes pièces. Et si il avait refusé, c’était tout simplement parce que lui aussi, il avait compris pourquoi elle voulait que ce soit lui qui vienne, et non un autre. En temps normal, il n’aurait pas refuser, mais là c’était différent. C’était trop dur. Et puis, tout était mélangé. Des tas de flashs parcouraient violemment son cerveau l’espace que quelques centièmes de secondes et repartaient comme ils étaient venus. Et le jeune homme ne savait pas pourquoi, il se persuadait qu’il ne savait pas pourquoi. Alors qu’il savait très bien ce qui les faisaient venir. Mais mentir, oublier, se taire était plus facile que de faire face à la vérité, que de vivre avec, que d’en parler. N’osant plus bouger, c’était dans son esprit que tout arrivait en masse.

Une voix féminine (voix off) : Attention !

Le bruit de tôle froissée et de pneus crissan sur la chaussée résonnèrent une fois de plus dans sa tête. Le jeune homme ferma les yeux et serra ses poings du plus fort qu’il pouvait. Il ne devait pas craquer.

Une voix féminine (voix off) : Laisse-le tranquille !... Attention !

Cette fois, ses paupières se pressèrent violemment les unes contre les autres : tout recommençait encore une fois. Quand allait-il enfin être tranquille ? Quand ? La réponse était claire : jamais. Tout ce qu’il avait l’impression de revivre chaque jour, chaque minute, chaque instant resterait. C’était une marque indélébile dont il ne pourrait jamais se séparer. Elle faisait partie de lui et il ne pouvait pas retourner dans le passé pour l‘effacer.

Jack (lointain) : Donc tu confirmes ?
Danny (relevant brusquement la tête) : Quoi ?
Samantha (raillant, cherchant le regard de Danny) : Feur...
Danny (tournant la tête vers Samantha) : Hein ?
Samantha (raillant, regardant Danny dans les yeux) : Deux...
Jack (exaspéré) : Sam.
Samantha (agressive, tournant la tête du côté du mur) : C’est bon je me tais.
Jack (à Danny) : Je disais, tu confirmes ?
Danny (perdu mais adressant un regard de remerciement à Jack) : Confirmer quoi ?
Jack : Que tu...
Samantha (agressive) : Que tu viens pas à cause de Nicky !
Jack (sur le même ton) : Sam, si tu continues je te flanque dehors et je te ramène chez toi. Est-ce que c’est bien compris ?

La jeune femme adressa un regard noir aux deux hommes avant de se lever de sa chaise et de sortir à grandes enjambées dans le couloir.

Jack (soupirant) : Vous devriez faire des efforts tous les deux parce que là...
Danny (soupirant) : Je sais, pas la peine de me rabâcher la même chose que tout le monde, Jack.
Jack (fermement) : Danny, je sais que tout le monde te dit la même chose, mais t’as franchement besoin qu’on te le dise jusqu’à ce que tu le fasses.
Danny (sèchement) : Te sers pas de ton diplôme de chez les psy avec moi ok ?
Jack (secouant la tête) : Je compte pas le faire.
Danny : Tant mieux. (après avoir marqué une pause) T’as encore besoin de moi ?
Jack : Tu ne viendras pas, c’est certain ?
Danny (fermement) : Je ne viendrai pas avec elle si c’est pour entendre ce qu’elle vient de dire il y a même pas deux miuntes, même si ma vie en dépendait.
Jack (hochant la tête) : C’est clair pour moi.

Danny adressa un dernier regard reconnaissant à Jack : il ne lui avait pas trop posé de questions et ne l’avait pas forcé à aller avec Samantha. Tout à son avantage. Jack se leva de son siège et accompagna Danny dans le couloir. Là, les deux hommes se séparèrent : l’un partit dans la salle debriefing tandis que l’autre se dirigea vers la salle de repos. Marchant tout seul, Jack se demandait si en si peu de temps la jeune femme était parvenue à se calmer. Il ne se posa pas la question très longtemps. Il se trouvait devant l’entrée de la pièce. Jack appuya sur la poignée et poussa la porte. Assise sur le rebord de la table, une tasse de café à la main, Samantha regardait ce qui se passait dans la ville à travers la vitre. New York était sous la pluie depuis quelques heures. Jack la regarda quelques instants : cette scène lui rappelait quelques petits souvenirs agréables avec elle. Comme certains matins orageux, au petit déjeuner ou comme certains soirs où elle l’attendait parce qu’il finissait de classer certains dossiers. La jeune femme soupira et baissa la tête. Elle regarda longuement sa tasse de café. Complètement coupée du monde extérieur, elle repensait à son attitude face à Danny quelques minutes auparavant. Elle avait vraiment été agressive. Elle ne pensait pas y être allé aussi fort. Peut-être qu’il l’avait vraiment poussée à bout pour une fois. Les yeux perdus dans le liquide foncé, elle ne comprit pas que quelqu‘un venait de lui parler. Jack se râcla alors la gorge.

Samantha (tournant rapidement la tête dans la direction du bruit) : Ah c’est toi.
Jack : Oui c’est moi. Tu espérais voir quelqu’un d’autre ?
Samantha (baissant les yeux) : Peut-être Danny, pour m’excuser.
Jack : Peut-être.
Samantha (regardant Jack) : Il t’a répété qu’il ne viendrait pas je le sais alors...
Jack (souriant) : Textuellement il m’a dit « Je ne viendrai pas avec elle si c’est pour entendre ce qu’elle vient de dire il y a même pas deux miuntes, même si ma vie en dépendait ».
Samantha (souriante) : Sympa. (baissant les yeux) Enfin j’ai pas été très agréable non plus.
Jack (hochant la tête) : Exactement.
Samantha (levant la tête) : T’es venu juste pour ça ?
Jack (secouant la tête) : Non. Vu que Danny a refusé, je suppose que tu voudrais que Martin vienne, non ?
Samantha (ouvrant de grands yeux) : Attends, tu plaisantes là ! T’as vu comme il a réagi tout à l’heure ? Il ne viendra jamais, c’est couru d’avance Jack !
Jack (calmement, esquissant un sourire) : Dans ce cas, il te reste deux choix.
Samantha (inclinant la tête) : Lesquels ?
Jack : Soit te ramasser le patron rabat-joie, soit passer pour une lesb...
Samantha (bas à elle-même) : Plutôt crever... (fort) Non mais Jack ! Tu m’as bien regardée ?
Jack (hochant la tête) : Oui. Et je sais que tu l’as déjà fait avec Elena.
Samantha (secouant la tête) : C’était elle qui avait improvisé.
Jack : Et alors ?
Samantha : Et alors ça veut dire que je n’ai jamais voulu faire ça ! Alors désolée de te décevoir mais je préfère me payer le patron gonflant. Ca fera moins suspect.

Jack sourit à la jeune femme. Celle-ci jeta sa tasse dans la poubelle après l’avoir finie et ils partirent tous les deux en salle de debriefing. Lorsqu’ils arrivèrent dans l’open-space, ils le découvrirent incroyablement... Vide ! Il ne restait plus personne. Jack regarda sa montre : dix-neuf heures.

Samantha : Wow ! On se sent seuls maintenant.
Jack (souriant) : Ouais. Enfin, y’a rien d’étonnant. C’est sept heures.
Samantha (haussant les sourcils) : Ah en effet.
Jack : Rentre chez toi. Je vais passer un coup de fil pour savoir quand tu commences là-bas. Et quand ils me donnent la réponse, je t’appelle.
Samantha (insistante) : Jack, je suis une grande fille. Je peux le faire.
Jack (fermement) : Sam, rentre. Je m’en occupe. De toute façon, ça risque bien d’être après-demain.
Samantha (insistante) : Justement ! Je peux y aller.
Jack (plaisantant) : Samantha. M’oblige pas à te foutre dehors !

La jeune femme sourit une nouvelle fois à son patron. Quelques secondes de silence passèrent où ils s’observèrent. Un téléphone sonna dans la salle de debriefing. Samantha baissa la tête.

Jack (s’apprêtant à décrocher) : Vas-y.
Samantha (commençant à s‘éloigner) : D’accord. A demain.
Jack : A demain. (décrochant) Malone ?... Ah agent Gordon.

A l’écoute de ce nom, la jeune femme revint sur ses pas. Elle se plaça aux côtés de Jack.

Jack (regardant Samantha, au téléphone) : Oui je comptais vous appeler... Unh unh... D’accord... A quelle heure ?... Neuf heures. D’accord, je lui dirais. Merci. Au revoir. (raccrochant le téléphone) Qu’est-ce que tu fais encore là ?
Samantha (regardant Jack dans les yeux) : J’ai entendu que tu parlais à Gordon alors...
Jack : Bon.
Samantha (avec un regard interrogateur): Qu’est-ce qu’il voulait ?
Jack : M’informer à propos de tes nouvelles horaires.
Samantha (invitant Jack à poursuivre du regard) : Explique.
Jack (secouant la tête) : Ecoute, je sais pas comment ils se sont débrouillés avec leurs contacts mais tu commences demain à dix heures mais il faut impérativement que tu sois ici à neuf. Ok ?
Samantha (avec un regard interrogateur) : Ok... Pourquoi faut que je sois là ?
Jack (souriant) : Petit briefing de routine.
Samantha (faussement heureuse) : Ah ! Passionnant quoi.
Jack (souriant) : Exact. Bon, maintenant que je t’ai informée de ça, file.

Samantha se mit sourire comme une petite fille avant de s’éloigner dans le couloir. Jack, quant à lui, resta piqué dans l’open-space, suivant la jeune femme du regard jusqu’à ce qu’il ne puisse plus la voir. Puis il partit dan son bureau et s’enferma à l’intérieur. Là, il attrapa le cadre et le démonta. Il retira délicatement la photographie de ses filles. Au même moment, un petit bout de papier tomba du cadre. Il le prit et le déplia.

« Pour que tu ne m’oublie jamais. A toi, pour toujours. Je t’aime. Sam. »

Jack sourit et retourna le morceau de papier. Sur l’autre face se dessinait un cadre en forme de coeur. A l’intérieur se glissait une photographie d’elle et lui s’embrassant. Le sourire de Jack s’amplifia : il se rappelait tellement bien de cette journée. Une des dernières journée de bonheur qu’ils avaient passée tous les deux. Rien que tous les deux.
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Message  Ariane Lun 14 Avr - 21:24

FLASHBACK
Un tour, puis un autre, et encore un autre... Ce manège n’en finissait plus de tournoyer... Bien assis sur la selle de sa monture en bois, la jeune femme riait aux éclats. Au beau milieu des gamins, Jack tentait tant bien que mal de comprendre ce qui la faisait briller comme un rayon de soleil radieux. Mais c’était peine perdue. Tellement perdue qu’il éclata de rire à son tour. Cela faisait bien un semaine qu’il n’avait pas été aussi joyeux. Rien qu’une journée avec elle lui faisait tout oublier : sa famille, le travail, les lois, le regard des autres, ses ennuis... Tout disparaissait comme par enchantement. Le carousel s’arrêtant peu à peu lui fit à peu près reprendre conscience que depuis le matin à cinq heures, le temps avait bien passé. Et très vite. Jack leva les yeux en direction de sa maitresse : celle-ci le regardait tout en lui adressant un magnifique sourire.

Jack (souriant) : C’est pas pour casser l’ambiance mais il va falloir qu’on s’affole.
Samantha (souriante mais légèrement déçue) : Déjà ?
Jack : C’est six heures passées Sam. Et on a de la route à faire.
Samantha (avec un regard implorant d’enfant) : On peut encore rester cinq minutes non ?
Jack (commenaçnt à descendre de son cheval de bois) : Sam, trois heures de route et demain il faut qu’on soit au bureau à huit heures.
Samantha (imitant Jack) : Bon d’accord d’accord, on y va.

Jack sourit une nouvelle fois. Il passa un bras autour de la taille de la jeune femme une fois qu’elle l’eût rejoint. Les deux amants desendirent du manège, le laissant ainsi repartir au gré des rires des gosses. La nuit commençait à tomber sur la fête foraine. Les lumières n’allaient pas tarder de s’allumer. Tout comme les feux de la voiture. Jack et Samantha s’apprêtaient à monter à l’intérieur lorsque la jeune femme prit joyeusement la parole.

Samantha (ayant repéré une cabine) : Hey, et si on allait prendredes photos avant de partir ?
Jack (ouvrant sa portière) : Chérie, on doit y aller.
Samantha : Jack, j’ai pasé une journée magnifique avec toi et... Et j’aimerai vraiment garder quelque chose de plus que des images qui auraient bien pu n’être que... Que du flou. Alors que c’est réel, pour toi et pour moi. S’il te plaît.
Jack (levant les yeux au ciel, cédant) : Bon d’accord.

Samantha se remit à sourire tandis que Jack claquait sa portière. Il la rejoignit de l’autre côté de la Ford et ils marchèrent main dans la main jusqu’à la cabine. Là, la jeune femme chercha une pièce dans sa poche avant de rentrer à l’intérieur. Une fois qu’elle l’eut insérée dans la machine, elle se glissa derrière le rideau avec lui. Flash...
FIN DU FLASHBACK

Jack regardait toujours la photographie. Volontairement, il laissait ses doigts glisser sur les cheveux de la jeune femme. De cette façon, il avait l’impression qu’elle était tout près de lui, qu’il ne l’avait jamais abandonnée, qu’ils étaient toujours ensemble... Mais, les mots gravés à l’encre de l’autre côté du morceau de feuille le ramenèrent à la réalité : « Pour que tu ne m’oublie jamais ». Il ne pouvait pas l’oublier et il savait très bien qu’elle non plus. Ces quelques traits noirs sur le papier blanc sous-entendaient peut-être qu’elle l’avait fait après leur rupture. Après tout, cette journée était le moment le plus heureux qu’ils avaient eu tous les deux... Jack jeta un dernier regard attendri à la photographie puis la reposa sur son bureau. Il se leva de son fauteuil puis partit s’allonger sur le canapé. Il soupira : ces petits mots doux lui faisaient encore plus regretter de l’avoir abandonnée comme une mal-propre. Il ne l’avait pourtant ni insultée, ni frappée mais... C’était si cruel de lui avoir infligé cette épreuve. Surtout qu’en plus il l’avait fait pour essayer de sauver sa famille, et sa démarche n’avait aboutit à rien une fois de plus.

FLASHBACK
Jack regarda sa montre : il était plus de sept heures du soir. « Et merde ! Je suis à la bourre ! Comme d’habitude ! » pensa-t-il en se levant brusquement de son siège. Il attrapa son manteau et l’enfila à toute vitesse. Dans sa panique, il échappa ses clés et son téléphone par terre.

Jack (en colère contre lui-même) : Et putain de merde à la fin ! Y’a tout qui m’arrange aujourd’hui ! Fait chier !

De rage, il ouvrit violemment la porte du bureau et la referma de la même manière derrière lui. Pensant qu’au lieu d’attendre l’ascenseur, il irait plus vite à pied, il s’engagea dans les escaliers à vive allure. Son esprit fonctionnait au rythme de ses pas : comment pouvait-il le lui dire ? Il était en retard, énervé par sa journée, ce qu’il venait de faire deux minutes avant et en plus à cause de Maria. C’était presque si elle ne lui avait pas fait du chantage : « Si tu la revoies encore une fois, je te promets que je m’en vais tu entends ?! Et si tu t‘obstines à nier, j’ose même pas imaginer ce que je ferai ! » lui avait-t-elle répété la veille et encore ce jour-là. Jack s’en voulait : tout le monde dans son entourage souffrait à cause de lui. A cause de lui ! Certains jours, il se demandait vraiment à quoi il pouvait servir. Il frisait parfois même la dépression. Déjà en bas des cinq étages : « Wow ! Pour une fois, je suis content de moi ! Vite... La voiture ! ». Pratiquement aussitôt pensé, aussitôt fait, Jack se retrouva en moins de deux à l’intérieur de son véhicule. Là, il mit le contact et roula le plus vite possible dans le bar où il lui avait donné rendez-vous. Après s’être garé dans le parking juste en face, Jack fonça au bar. Au comptoir, Samantha l’attendait. Revêtue de sa classique veste noire, la jeune femme portait un pauvre jean : elle était pourtant magnifique à ses yeux... Il était vraiment stupide, faire tout ça pour lui dire qu‘elle ne devait plus jamais tenter quoi que ce soit avec lui.

Samantha (arborant son plus beau sourire) : Enfin là ? Tu aimes te faire désirer non ? On reproche pourtant ça aux femmes.
Jack (esquissant un sourire, fuyant le regard de Samantha) : Je sais.
Samantha : Bon, en attendant je t’ai commandé un verre de whisky qui devrait pas tarder d‘arriver. (faisant signe au serveur) Garçon, le whisky.
Le serveur (aquiesçant) : Bien sûr. J’arrive.
Jack (esquissant un sourire, fuyant le regard de Samantha) : Merci.
Samantha (plaisantant) : Je comprends toujours pas tu m’as dit de venir ici.
Jack (gêné) : Ah c’est... Plus convivial.
Samantha (surprise) : Convivial ? Avec les ivrognes autour ?
Jack (esquissant un sourire, fuyant le regard de Samantha) : Oui bon, je sais je me suis planté.
Samantha (d’une voix douce et rassurante) : Hey, t’as pas l’air en forme toi.
Jack (fuyant le regard de Samantha) : Pas vraiment non.
Samantha (d’une voix douce et rassurante, approchant sa main de celle de Jack) : Qu’est-ce qui va pas ?
Jack (fuyant le regard de Samantha) : Je... Je sais pas.
Samantha (avec insistance, cherchant le regard de Jack) : Jack, parle-moi, j’ai senti depuis plusieurs jours que tu ne me disais pas tout. S’il te plaît, parle-moi, regarde-moi.
Jack (fuyant le regard de Samantha) : Sam je...
Samantha (sèchement) : Dis-moi !

Jack baissa complètement la tête : dommage, si il avait eu une frange, il aurait pu se cacher derrière quelques mèches de cheveux... Mais là, c’était peine perdue... Le serveur posa un verre devant lui. Jack fit un léger signe de tête et but unr gorgée de whisky sec.

Samantha (se levant du comptoir, agressive) : C’est ça, ne réponds pas Jack ! Tu sais quoi ? Tu me dégoutes ! Paye la note en partant, ça sera la dernière chose que je vais te demander si tu ne me dis rien.

Jack manqua de s’étouffer : il voulait tout lui expliquer en douceur, mais c’était très mal parti... Elle allait s’en aller et tout ce qu’il avait fait, c’était la mettre en colère. Et en plus, elle lui faisait du chantage ! Il prit alors son courage à deux mais et reposa le verre devant lui.

Jack (levant la tête vers Samantha) : Sam attends.
Samantha (se retournant, agressive) : Quoi ? Qu’est-ce que tu veux me dire Jack ? Que tu es désolé ? Ca prend plus !
Jack (calmement, fermement, regardant Samantha dans les yeux) : Sam, s’il te plaît. Je vais t’expliquer. Mais reviens. Tout le monde nous regarde.
Samantha (agressive) : On a des yeux, c’est fait pour voir. Et on a même des oreilles, alors si tu veux je peux même crier encore plus fort pour que tout le monde nous entende et comprenne pourquoi on s‘engueule. C’est ce que tu veux ?
Jack (calmement, fermement, regardant Samantha dans les yeux) : Samantha, s’il te plaît.

Samantha... Il était passé de « Sam » à « Samantha »... Il était prêt à tout lui déballer. Quitte à se prendre une claque en public. Semblant ne pas trop savoir pourquoi, la jeune femme se rassit à côté de son amant. Les éclairs de ses yeux bruns avaient cessés de s’abattre violemment sur Jack. Peut-être parce qu’elle pensait avoir retrouvé la confiance qui les unissaient...

Jack (après s’être pincé le bout des lèvres, hésitant) : Ecoute... C’est pas très facile à... A expliquer alors...
Samantha (d’une voix douce) : C’est pas grave.
Jack (fixant son verre) : Si justement c’est grave.
Samantha (secouant légèrement la tête) : Je comprends pas.
Jack (hésitant) : Je suis désolé Sam.
Samantha (secouant la tête) : C’est quoi ce délire ?
Jack (tentant de croiser le regard de Samantha) : Maria... Maria a su pour... Nous deux. Enfin, elle ne nous a pas vus vraiment mais elle... Enfin elle a... Elle a deviné.
Samantha (perturbée) : Quoi ?
Jack (hésitant) : Je suis désolé. Il vaudrait mieux qu’on...
Samantha (perturbée) : Qu’on se voit plus ?
Jack (regardant Samantha) : Sam, je ne veux pas qu’Hanna et Kate souffrent de ça. Tu peux le comprendre ?
Samantha (sentant des larmes monter dans ses yeux bruns) : Mais Jack, comment tu veux que je comprenne ça ?!
Jack : Je te demande pas de...

Clac. Tandis que sa main était partie s’écraser sur la joue de Jack, des larmes avaient coulé sur les joues de la jeune femme.

Samantha (essuyant ses larmes, sèchement) : Paye en partant. Et compte pas sur moi demain. Débrouille-toi avec les autres. Je prends mes congés.

Après avoir prononcé ces mots, elle partit en vitesse hors du bar. Jack se contenta de hocher la tête : encore une fois, tout avait complètement raté. Comment pouvait-il être aussi pitoyable, comment pouvait-il se comporter de façon aussi minable que cela ?

Jack (après avoir fini son verre, au serveur) : La même chose...
FIN DU FLASHBACK

Jack se souvint qu’il avait fini sa soirée complètement affalé contre le bar. Il s’était pris une énorme cuite et n’avait pas pu rentrer chez lui. Il avait dormi dans sa voiture le double de ce qu’il faisait en temps normal. Et lorsqu’il avait débarqué au bureau, Danny avait immédiatement remarqué sa gueule de bois. Il lui avait parlé pendant quelques minutes mais cela avait paru auc yeux de Jack des heures avec le mal de tête qu’il s’était traîné pendant la journée. Et quand il avait remis les pieds chez lui, Maria l’avait à nouveau disputé. Résultat, il était parti quelques jours. Refusant de se rappeler la suite, Jack secoua la tête et ferma lentement ses yeux, espérant trouver le sommeil.
Ariane
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Message  Ariane Dim 18 Mai - 19:19

Disparue depuis deux jours et vingt-trois heures
La lumière d’un éclair déchira le ciel de nuages noirs.

Jack (agacé, en colère) : Encore ?!

Jack entrouvrit ses yeux bruns. A l’écoute du tonnerre, il soupira. Ce foutu orage avait duré toute la nuit. Toute la nuit ! Il aurait peut-être dû compter les coups de tonnerre comme on compte les moutons : il aurait peut-être pu trouver le sommeil. Ne serait-ce que quelques secondes... Mais c’était trop tard pour dire « Si seulement j’avais fait ci, si seulement j’avais fais ça »... Jack se décida à bouger. Il se redressa lentement. Une fois assis, il regarda son bureau autour de lui. Eclairée uniquement par les éclairs de l’orage, la pièce était encore toute encombrée. Il soupira encore une fois. Un autre éclair perça dans le ciel obscur. Le tonnerre fit sursauter Jack.

Jack (seul à lui-même) : Wow ! Le plus fort depuis hier.

Il se leva et marcha au ralentit jusque dans le couloir. Là, il prit la direction des toilettes. Une fois devant le lavabo, il ouvrit le robinet. Jack prit de l’eau fraîche et se la passa sur la figure. Au contact du froid, sa peau fut parcourue d’un léger frisson. Il se regarda dans le miroir. Des gouttes d’eau perlaient de partout sur son visage. Jack se regarda fixement quelques instants.

Jack (détournant son regard) : Un vrai déterré. Mais à quoi je ressemble maintenant ? Pourquoi je t’ai laissée partir ? Pourquoi ? Je suis vraiment le dernier des crétins. Mais quel con je suis !

Jack s’élogna du lavabo avant de frapper dessus. Il souffla quelques instants pour retrouver son calme. Simplement l’eau continuait de couler. La colère remonta en lui. Il s’approcha et donna un violent coup de poing sur le robinet, en étouffant un cri de rage. Le souffle rapide, Jack regarda avec dégoût son reflet dans la glace. Il éprouvait de la haine contre lui, de la haine contre ce qu’il avait été, de la haine contre ce qu’il était, de la haine contre ce qu’il serait. Il était plus idiot des hommes qu’il avait rencontrés dans sa vie. Jack sortit des toilettes et décida d’aller cracher son venin contre l’orage dehors. De toute façon, que pouvait-il faire d’autre ? Rien, à part attendre que quelqu’un vienne dans son bureau et passer ses nerfs dessus ? S’en servir comme victime ? Non ! Il l’avait fait trop souvent ! Il avait éviter trop longtemps de se regarder en face. Maintenant, il l’avait fait, et il ne pouvait pas reculer. Il ne pouvait plus reculer. Jack prit l’ascenseur et appuya sur le bouton qui menait au toit. Une fois arrivé à destination, Jack sortit sous la pluie torrentielle. Il resta immobile quelques instants et regarda la ville sous les trombes d’eau.

Jack (criant) : Putain de merde ! Mais qu’est-ce que j’ai fait ?! Rien ! (baissant la voix) Rien du tout... Je suis qu’un raté... (recommençant à crier) Un vrai raté !

Le vent venait de se lever et la pluie tombait maintenant de plein fouet sur le visage de Jack, l’énervant encore plus que ce qu’il n’était déjà. Quelques vieilles tasses vides de café roulèrent à ses pieds. A peine les avaient-elles touchés que les bouts des chaussures de Jack s’abattirent violemment sur le papier humide des gobelets. Ces derniers se retrouvèrent alors projetés plus loin devant. Mais comme absorbés par un tourbillon, ils retournèrent à leur point de départ. Jack les attrapa à la main et les balança le plus loin qu’il pouvait. Une fois que les tasses eurent disparues derrière les rideaux de pluie, Jack s’avança vers le bord du toit. Il ferma ses yeux bruns et s’appuya contre la barre de sécurité. Il n’avait qu’une idée en tête : la franchir. Il avait franchi toutes les règles avec elle, toutes, alors pourquoi pas cette vulgaire limite ? Le souffle frais du vent attira Jack en arrière alors qu’il passait la barrière. Il se retint tant bien que mal avec ses mains trempées sur le métal glissant. Il parvint enfin à passer son autre jambe de l’autre côté. Jack soupira et posa quelques instants son regard sur ses vêtements trempés : son costume noir allait bien mériter un dégressage express si il décidait de ne pas sauter dans le vide. Quant à sa chemise blanche et à sa cravate, elles étaient littéralement fichues. Après un second souffle d’agacement, Jack ferma lentement ses yeux. Il se laissa bercer par le vent et la pluie. Son visage était éclairé de temps à autre par quelques éclairs qui se faisaient de plus en plus rares. Lointaine, une voiture s’arrêta en bas de l’immeuble. Des talons claquèrent rapidement sur le goudron. Jack n’y prêta pas plus attention. Il restait immobile. On aurait pu croire qu’il était gelé. Mais cette impression passa à cause de son téléphone : il vibrait et il «  réveilla » Jack se son « coma ».

Jack (ailleurs) : Oui ?
Samantha (inquiète) : Jack ? Y’a ta veste dans ton bureau et j’ai cherché partout t’es pas là ! T’es où ?
Jack (ailleurs, calmement) : Calme-toi...
Samantha (inquiète) : T’es dehors ?! Mais qu’est-ce que tu fous dehors ?!
Jack (ailleurs, calmement) : Je suis pas...
Samantha (s’énervant, inquiète) : Me prends pas pour une idiote ! J’entends la pluie ! T’es où dehors ?! Et bouge-toi de me le dire parce que...
Jack (calmement, hésitant) : Sur le toit mais ne viens pas.
Samantha (criant, inquiète) : Non mais tu crois que je suis folle ?! J’vais pas te laisser là-haut sous la pluie tout seul ! C’est plutôt toi qui est complètement timbré !
Jack (calmement, hésitant) : Je suis désolé.
Samantha (fermement) : Non mais t’excuse pas ! Je monte.
Jack (calmement, hésitant) : Non, s’il te plaît ne...
Samantha (fermement) : J’ai dit je monte !
Jack (calmement) : Non, Sam...
Samantha (fermement) : Tais-toi et écoute-moi. Là, je suis en train d’attendre l’ascenseur alors tu bouges pas ok ?
Jack (calmement, tentant d‘être convaincant) : Mais j’ai rien Sam.
Samantha (fermement) : Hier je t’ai trouvé bizarre alors me prends pas pour une imbécile Jack ! Tu crois que si tu allais bien tu serais monté sur le toit par un temps pareil ?
Jack (hésitant) : Oui je... Enfin non.
Samantha (fermement) : C’est bien ce qu’il me semblait. Alors tu discutes pas et tu m’attends !
Jack (hésitant) : Je...
Samantha (s’égosillant) : Jack !

Jack raccrocha lorsque le « bip » résonna dans son portable. Il reglissa l’objet dans sa poche et regarda la ville. Il essayait de penser à atre chose qu’à elle mais... C’était impossible. « Tu crois que si tu allais bien tu serais monté sur le toit par un temps pareil ? »... Ces mots résonnaient encore dans sa tête. Il était impuissant face à elle. Il ne pouvait rien lui refuser. Et il l’avait pourtant fait souffrir. Mais maintenant qu’elle allait monter, sauter de cet immeuble devenait plus compliquer. Avant c’était une impulsion et puis rien. Et maintenant c’était une impulsion, une âme souffrante et peut-être un autre suicide... Non, il lui avait assez fait de mal... Mais si elle le trouvait là, elle allait l’empêcher de sauter. Si il ne l’écoutait pas, il la blesserait encore plus. Et puis que penserait-elle de lui après ? Qu’il était lâche ? Qu’il avait eu raison ? Qu’il était égoïste ? Trop de questions venaient en même temps : pourquoi le rendait-elle aussi mal ? Il avait envie de tout abandonner pour elle, même sa vie. Et pourtant à chaque fois qu’il prenait une décisior, une petite voix lui soufflait « Non ne fais pas ça ! Tu vas souffrir. Et elle va souffrir avec toi ».

Une voix féminine (lointaine) : Jack ! Qu’est-ce que tu fous ?! Reviens !

Jack se retourna. Une masse noire sous un parapluie se dessinait devant lui. Plus elle se rapprochait, plus il avait la sensation de s’écrouler alors qu’il restait parfaitement stable. Tout était vide. C’était un véritable trou noir entre le coup de téléphone et l’instant présent. Une fois à quelques centimètres de lui, Jack parvint enfin à reconnaître l’ombre face à lui.

Jack (hésitant) : Sam.
Samantha (tendant sa main à Jack) : Jack ! S’il te plaît. Fais pas l’idiot. S’il te plaît. J’ai besoin de toi. S’il te plaît.
Jack (hésitant) : Sam.
Samantha (tendant la main à Jack, sentant des larmes monter dans ses yeux) : S’il te plaît Jack. Je t’en supplie, ne fais pas ça. J’ai besoin de toi.

Jack approcha sa main de celle de la jeune femme. Celle-ci s’empressa de l’attraper. Il repassa par-dessus la barre de sécurité. Samantha s’effondra dans les bras de Jack.

Samantha (ravalant ses larmes) : Pourquoi t’as fait ça hein ? Pourquoi Jack ?
Jack (serrant Samantha dans ses bras) : J’en sais rien, je suis désolé Sam.
Samantha (ravalant ses larmes) : S’il te plaît, ne refais plus jamais ça. Je ne veux pas te perdre. Tu es... Tu es...
Jack (berçant doucement Samantha dans ses bras) : Je suis ?
Samantha (ravalant ses larmes) : Tu es... Tout. Tu comprends ? Je peux pas te laisser tomber. Je peux pas.
Jack (berçant doucement Samantha dans ses bras) : Je suis désolé.
Samantha (ravalant ses larmes, se dégageant des bras de Jack) : Je sais, je sais que t’es désolé. Je... On ferait peut-être mieux de rentrer non ?
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Message  Ariane Dim 18 Mai - 19:20

Jack hocha lentement la tête. La jeune femme lui sourit de la façon la plus décontractée qu’elle pouvait. Mais il sentait bien qu’elle n’allait pas aussi bien que ce qu’elle ne voulait bien laisser paraître. Et c’était pour la énième fois sa faute. Il avait voulu en finir et c’était elle qui en avait payé le prix. Une fois de plus. Une fois dans l’ascenseur, Samantha appuya sur le bouton du cinquième étage. Regardant les chiffres défiler, Jack pensa à l’heure : il était déjà neuf heures ? Non c’était impossible ! Même par un temps comme ça, il ne faisait pas aussi noir ! Arrivés à l’étage de leur section, les agents descendirent. Le couloir était entièrement vide. Encore quelque chose qui montrait qu’il n’était pas l’heure... Samantha partit en salle de debriefing sans adresser un regard à Jack. Quant à lui, il se dirigea vers son bureau. Là, il regarda sa montre : huit heures moins le quart. Jack leva les yeux, interloqué. A travers la vitre, il vit Samantha se détacher les cheveux et s’installer devant son ordinateur. Jack soupira et la rejoignit.

Jack (hésitant) : Heu Sam.
Samantha (se retournant) : Oui ?
Jack : Qu’est-ce que tu fais là ?
Samantha (tentant de plaisanter) : Je bosse.
Jack : Non mais, tu étais sencée venir à neuf heures.
Samantha (secouant la tête) : Tu ne me l’as pas dit.
Jack (s’appuyant contre la table centrale) : Un peu plus de sommeil ça te ferait pas de mal.
Samantha (esquissant un sourire) : Comme à toi.
Jack (détournant le regard) : Moi c’est autre chose.
Samantha (fermement) : Tu veux que je te dise, tu m’aurais dit de venir à neuf heures je serais quand même venue maintenant parce que j’arrive pas à rester toute seule chez moi. (avec une voix plus douce) Et puis, si j’étais pas venue, tu aurais certainement fais une connerie.
Jack (hochant la tête) : Je sais que j’aurais pas dû faire ça.
Samantha (d‘une voix douce) : Et pour revenir à toi, tu devrais prendre du repos. Parce que là, tu fais peur à voir.
Jack (levant la tête vers Samantha) : A ce point ?
Samantha (hochant la tête) : Oui.
Jack (hésitant) : Ouais mais je peux pas. Enfin, pas tout de suite.
Samantha : Pourquoi ?
Jack (esquissant un sourire) : Tu t’oublies ?
Samantha (jetant un regard sombre à Jack) : Arrête de répondre à une question par une autre.
Jack (esquissant un sourire) : Ok. C’est à cause de toi et de Sabrina que je peux pas partir. Faut quand même que je fasse mon boulot avant de prendre des vacances.
Samantha (haussant les épaules) : Tu sais, si ça t’arrange, je peux prendre Martin avec moi.
Jack (hésitant) : Non. Tu as choisi, je reste. Avec toi.

Le bruit des portes de l’ascenseur les coupa. Danny en descendit au pas de course. Jack détourna les yeux. Il attrapa des relevés qui traînaient à côté de lui. Il les regarda brèvement et les tendit à Samantha.

Jack (paraissant détendu, tendant les feuilles à Samantha) : Bon, tu peux me regarder les relevés de sa soeur s’il te plaît ?
Samantha (attrapant les feuilles) : D’accord.
Danny (passant l’entrée de la salle de debriefing) : Wow Jack ! T’as oublié ton imperméable et ton parapluie ?
Jack (tentant de paraître décontracté) : Un peu...
Danny (déposant son parapluie à côté de son bureau) : Déjà en tran de bosser Sam ?
Samantha : Ouais, ça t’étonne ?
Jack (regardant Danny puis Samantha) et Danny (regardant Jack puis Samantha) : Et tu nous dis de pas répondre à une question par une autre ?
Samantha (souriante, se retournant) : Ouais.
Danny (enlevant son imperméable) : Tu te fous de nous.
Samantha (plaisant) : A peine.
Jack (désignant Samantha du regard) : Danny, ça te dérange de donner un coup de main à Sam ?
Danny (secouant la tête) : Non, pas de problème. (à Samantha) Tu m’en passes ?
Samantha (se retournant, faisant semblant de jeter les feuilles) : T’attrapes ?
Danny (souriant) : Heu non, parce que vu comme t’es douée, ça va tout finir par terre.
Samantha (jetant les feuilles par terre) : Fallait pas me donner d’idées.
Jack (se levant de la table centrale, bas à Samantha) : T’as suivi mon conseil, tu l’as appelé ?
Samantha (bas à Jack) : Ouais, je lui ai fait mes excuses.. Et il l’a pas mal pris alors... On repart sur de bonnes bases.
Danny (souriant, se redressant) : Dites-moi, on me cache quelque chose là ?
Samantha (souriante) : Vicieux, ramasse tes feuilles au lieu de te mêler des affaires des autres.
Danny (s’exécutant) : Ok, mais juste une dernière chose. Jack, tu ferais mieux de rentrer chez toi pour te changer parce que là...
Jack (hochant la tête, regardant ses vêtements) : Je vais suivre ton conseil Danny.
Danny (ramassant ses feuilles, bas à lui-même) : Pour une fois qu’on m’écoute quand je dis quelque chose. (à Samantha) Dis-moi, tu m’as donné combien de feuilles là ? Y’en a des tonnes !
Samantha (souriante) : Juste une vingtaine.
Danny (ramassant ses feuilles) : Quel est l’idiot qui ne les a pas agraphées ?!
Samantha (secouant la tête, se moquant de Danny) : J’en sais rien.
Jack : Bon bah moi je vous laisse les jeunes. A tout à l’heure.
Danny (ramassant ses feuilles) : Salut Jack.
Samantha : A toute à l’heure.

Jack partit dans le couloir et prit les escaliers.

Danny (attrapant sa dernière feuille) : Dis-moi, il s’est passé quoi entre hier soir et maintenant ?
Samantha (regardant les relevés) : Rien d’intéressant.
Danny (s’asseyant sur son siège) : Allez, dis-moi.
Samantha (regardant les relevés) : Je fais comme toi, secret défense.
Danny (secouant la tête) : Je savais que ça allait se retourner contre moi un jour ou l’autre.
Samantha (regardant les relevés) : Tu t’es pas trompé.
Danny (cherchant le regard de Samantha) : Tu veux vraiment pas me dire ?
Samantha (regardant les relevés) : Non.
Danny (regardant autour de lui, cherchant le regard de Samantha) : Sam, on est tous les deux. C’est le problème.
Samantha (regardant les relevés) : Non.
Danny (secouant la tête) : Et bah alors pourquoi tu ne dis rien ?
Samantha (levant la tête) : Ecoute, je suis pas sûre que Jack veuille en parler alors tais-toi.
Danny : Tu sais que là, tu viens de me donner un indice ?
Samantha (regardant les relevés) : A mon avis, tu te fais de fausses idées.
Danny (fronçant les sourcils) : Vous avez pas...?
Samantha (levant la tête) : Non Danny. Non.
Danny (après s’être pincé les lèvres) : Ben... J’en sais rien alors. (faisant des yeux ronds) Tu veux pas me dire ?
Samantha (secouant la tête, regardant à nouveau les relevés) : Ca te va pas...
Danny (faisant semblant de ne pas comprendre) : Quoi ?
Samantha (levant la tête) : Cette expression... Tu fais pas pitié du tout tu sais.
Danny (secouant la tête) : Non ! Pas vrai ! Ca me rend... Très pathétique !
Samantha (raillant) : Ah le rôle du gamin, ça te va déjà un peu mieux.

Danny digéra la remarque en évitant de montrer la moindre émotion, aussi petite qu’elle fut. Pourquoi tout revenait à ça ces derniers temps ?!

Danny (avec insistance) : Bon, tu veux vraiment pas me dire ?
Samantha (agacée, levant la tête vers Danny) : Bon écoute, Jack a voulu se suicider en sautant du toit ! C’est bon voilà t’es content ?! Tu sais maintenant alors tais-toi !
Danny (ne croyant pas Samantha) : Non !
Samantha (agacée) : Si !
Danny (ne croyant pas Samantha) : Non ! Je peux pas le croire !
Samantha (agacée) : Si tu peux le croire parce que c’est arrivé !
Danny (ne croyant pas Samantha) : Tu me fais marcher là ! C’est pas possible !
Samantha (agacée) : Non ! Faut te le dire en quelle langue ?! Ce que je t’ai dit est vrai !
Danny (ne croyant pas Samantha) : Non ! C’est pas possible !
Samantha (agacée) : La ferme !

Ne sachant pas trop pourquoi, Danny se tut. D’une certaine manière, il savait pourquoi : le ton que la jeune femme avait employé à son égard l’avait un peu « effrayé ». En temps normal, il n’aurait pas eu peur d’elle, au contraire. Il savait très bien qu’il pouvait l’arrêter, et non l’inverse. Il n’avait jamais laissé tomber face à elle. C’était toujours lui qui gagnait. Toujours. Elle n’avait jamais réussi à le faire plier. Pas même quand il était dans cet état. Alors pourquoi avoir abandonné là, maintenant, après qu’elle lui ait dit de la fermer ? Il n’était obéissant avec personne. A part peut-être Jack. Quelques fois. Quelques rares fois. Les yeux dans le vide, Danny avait l’impression de tomber à une vitesse incroyable dans un puit sans fond. Une chute lente et rapide à la fois, maladive et pourtant saine pour son état d‘esprit, interminable et si éphémère vis-à-vis des autres. Cet effondrement était totalement inexplicable. Pour les autres. Pas pour lui.

Une voix féminine (voix off) : Laisse-le tranquille !

Les lèvres de Danny se mirent à trembler. Tentant de le cacher, le jeune homme se retourna face à son ordinateur et passa machinalement une main devant sa bouche. Sa gorge se bloquait. Il avait l’impression d’étouffer. Sa respiration devenait de plus en plus forte et de plus en plus difficile à cacher. Fermant lentement ses yeux bruns, il étrangla un léger cri. Cette fois ce n’était plus uniquement ses lèvres qui tremblaient. C’était lui tout entier. Une sensation qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Ou dont il ne se rappelait plus. A part ça, rien ne pouvait l’avoir provoqué. Rien. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front, entre quelques mèches de cheveux. Danny rouvrit les yeux. Tout était flou. Tout sauf la photographie face à lui et les images qui défilaient encore et encore et encore.

Samantha (lointaine) : Danny, ça va ? (n’obtenant pas de réponse) Danny ? Tu m’entends ? (n’obtenant pas de réponse) Ohé ! Danny ! T’es toujours avec moi ? (n’obtenant pas de réponse) C’est les relevés qui te passionnent autant que ça ? Danny réponds-moi.

Son collègue semblant être devenu complètement sourd, Samantha ne se contenta plus de répéter vainement sa question. Elle se leva de son siège et s’approcha de celui du jeune homme. Elle écarquilla les yeux lorsqu’elle vit le fauteuil trembler. Ce n’était pas le genre de Danny de faire ça. Puis, ses yeux montèrent doucement vers le corps de son ami. Il était raide. Complètement raide. Aussi raide qu’une large barre de plusieurs kilomètres de long en métal. Samantha avala difficilement sa salive à la vue de ce spectacle. Elle se glissa à côté de lui. Là, elle étouffa à un cri. Comme lui. La respiration du jeune homme était rauque et saccadée. Ses mains s’agrippaient à un objet invisible. Sa peau était aussi blanche qu’un cachet d’aspirine. Et son regard... Il passait presque par toutes les émotions : horreur, peur, haine... Et d’un seul coup, il devint vide.

Samantha (inquiète) : Danny ?

Les lèvres de Danny bougèrent mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il semblait vraiment terrorisé ! Mais par quoi ? Il était impossible à Samantha de répondre à cette question. Elle-même essayait tant bien que mal d’y répondre. Sans succès. Elle attrapa la main de son ami. Il était gelé. Et pourtant il suait à grosses gouttes. Il fut pris d’un mouvement de panique passager pendant quelques instants. Samantha ne pouvait plus le reconnaître. Elle ne l’avait jamais vu dans cet état. C’était à son tour de ne pas croire. Si un jour on lui avait dit qu’elle verrait son ami presque paralysé, elle n’aurait jamais imaginé que cela se produirait.

Samantha (inquiète, hésitante, fort pour que quelqu’un l’entende, d‘une voix douce) : Danny, calme-toi d’accord. Je... Je vais appeler un médecin ok ? Mais calme-toi. S’il te plaît.

Samantha lâcha lentement la main de Danny pour ne pas le brusquer. Elle posa sa main sur le téléphone du bureau. Sans savoir vraiment pourquoi il réagissait ainsi, elle sentit une forte pression s’exercer sur ses doigts puis plus rien. Elle se retourna vers la place de Danny mais elle était vide. Des bruits de pas rapides se firent entendre dans son dos. La jeune femme se retourna. Elle vit son collègue partir à toute vitesse dans le couloir. Distraite, elle ne fit pas attention à la voix qui lui parlait dans le combiné du téléphone. Elle n’entendait que deux choses : la pluie battante qui s’écrasait contre les vitres et les bruits de pas de Danny. Plus rien ne faisait obstruction à son état d’esprit. Elle se sentait mal. Très mal. Elle avait l’impression que tout ce qui s’était passé était de sa faute. Elle avait ordonné à Danny de se la fermer. Et qu’est-ce qu’elle récoltait ? Danny dans un état second. La veille, elle avait décidé sur une espèce de coup de tête de participer à cette infiltration, elle avait hésité à en parler à Jack, elle avait voulu que Danny vienne avec elle... Et le matin même, elle trouvait Jack sur le toit, voulant se jeter dans la rue. Elle l’avait cherché. Involontairement, mais cherché quand même. Mais elle pouvait au moins se féliciter de l’avoir empêcher de sauter. Pour Danny, c’était autre chose. Elle n’avait rien pu faire. Peut-être que c’était mieux comme ça. Peut-être que si elle avait agi, la situation aurait empiré...

Une voix (à l’autre bout du fil, lointaine) : Allô ?!
Samantha (perdue) : Allô ?
La voix (à l’autre bout du fil) : Vous allez bien madame ?
Smantha (secouant la tête pour se ressaisir) : Oui, ce n’est pas moi qui ne vais pas bien.
La voix (à l’autre bout du fil) : Je vous écoute, qui êtes-vous ?
Samantha : Agent Spade du FBI. Je... J’ai un collègue qui... Enfin...
La voix (à l’autre bout du fil) : Qui ?
Samantha : Il a besoin d’un médecin.
La voix (à l’autre bout du fil) : Qu’est-ce qui lui arrive ? Il est blessé ?
Samantha : Non, mais je sais pas, il était tout blanc et il tremblait, il ne répondait pas. J’ai pas compris ce qui se passait.
La voix (à l’autre bout du fil) : Très bien, vous êtes où ?
Samantha : Au FBI.
La voix (à l’autre bout du fil) : Très bien, je vous envoie un médecin. Vous serez où ?
Samantha : Au cinquième étage. Je l’attendrai en face des ascenseurs. Merci beaucoup.
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Message  Ariane Dim 18 Mai - 19:20

Samantha reposa lentement le téléphone à sa place. Elle regarda tout autour d’elle : personne... La salle était vide. Etrangement vide. D’habitude, tout le monde était arrivé depuis au moins un quart d’heure et là... Rien. La jeune femme baissa les yeux. Le regard perdu dans le vague, elle se demandait si tout ce qu’elle avait fait jusqu’à présent se trouvait être juste. Mais la réponse qui lui venait à l’esprit était claire, nette et précise : c’était non. Après tout, elle avait un peu poussé Jack à vouloir sauter, et puis elle avait brisé sa famille, elle s’était très éloignée de la sienne, elle avait provoqué Danny. Et au début, elle l’avait ignoré... Samantha secoua la tête et se leva. Elle prit la même direction que son ami pour partir à sa recherche. Elle l’appela à plusieurs reprises mais elle ne reçut qu’un long silence pesant en guise de réponse. Elle répéta son prénom plusieurs fois en se tortillant les mains pour essayer de se détendre. Mais personne ne décrocha un mot. Le mouvement de la jeune femme s’amplifia : cette fois, elle était vraiment très inquiète. Elle marcha plus vite dans les couloirs tout en continuant de crier « Danny ». L’eau de la pluie s’abattant contre les vitres masquait quelque chose que Samantha percevait lointainement. Mais elle ne parvenait pas à comprendre de quoi il s’agissait. Plus elle avançait, plus le son se faisait distinct du reste. Le regard empli d’inquiètude, la jeune femme se surprit d’imaginer son ami étendu par terre. Elle sentit quelques larmes qui commençaient à rouler sur ses joues. Elle passa rapidement ses doigts dessus pour les effacer et tenta de retrouver son calme. Samantha prononça encore une fois le prénom de son collègue. Elle était bientôt au fond du couloir et Danny n’avait donné aucun signe de vie jusque là. La jeune femme s’arrêta et ferma ses yeux bruns. Elle se concentra sur le bruit qu’elle entendait depuis un petit moment qui lui avait pourtant semblé durer des heures. Des heures angoissantes, des heures inquiétantes, des heures silencieuses, des heures de solitude... Après réflexion, Samantha décida d’aller jusqu’au bout du couloir : elle n’était plus à un mètre près. Lentement, portant son attention à tout ce qui pouvait se passer autour d’elle, elle avançait à pas de loup. Le son paraissait s’éloigner. Samantha se retourna donc et prit le chemin en sens inverse. Toujours d’une attention exemplaire, elle se rendit compte que le simple bruit qu’elle entendait était le « bip » d’une imprimante dans le bureau d’un agent du même rang que Jack. Elle soupira de désespoir : mais où Danny avait-il bien pu passer ? La jeune femme se résigna à l’appeler sur son portable, bien qu’elle devinait qu’il ne répondrait pas. Mais elle aurait peut-être de la chance : peut-être qu’il décrocherait ou peut-être qu’elle entendrait la sonnerie quelque part... Samantha composa donc le numéro de son collègue. Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries...

Danny (à l’autre bout du fil) : Taylor ?
Samantha (surprise) : Danny ?
Danny (à l’autre bout du fil) : Oui Sam, c’est moi.
Samantha (inquiète) : Tu es où ?
Danny (à l’autre bout du fil) : Ah, heu je suis dans ma voiture.
Samantha (inquiète, légèrement énervée) : Tu sais que ça fait je sais pas combien de temps que je te cherche ?!
Danny (à l’autre bout du fil) : Je sais, désolé.
Samantha (tentant de retrouver son calme) : Bon, qu’est-ce que tu fais dans ta voiture ?
Danny (à l’autre bout du fil) : Heu, pas ce qu’on est sencé faire dans une voiture...
Samantha (s’énervant) : Danny, t’as intérêt de me dire ce que tu fous, ok ?
Danny (à l’autre bout du fil) : Calme-toi !
Samantha (énervée) : Je suis calme !
Danny (à l’autre bout du fil) : Ca se voit pas...
Samantha (essayant de se calmer) : Ecoute, si tu me dis pas ce que tu fais, je vais descendre alors dis-moi.
Danny (à l’autre bout du fil) : Mais je vais bien, t’inquiète pas.
Samantha (s’énervant) : Je te demande pas si tu vas bien, je te demande ce que tu fais !
Danny (à l’autre bout du fil) : Je fais rien, ok ?
Samantha (essayant de se calmer) : Et bah si tu fais rien, monte.
Danny (à l’autre bout du fil) : Non Sam.
Samantha (insistante) : Et bah qu’est-ce que tu fais alors ?
Danny (à l’autre bout du fil, sur la défensive) : Mais rien !
Samantha (s‘énervant) : Mais monte alors !
Danny (à l’autre bout du fil, se retenant de crier) : J’ai besoin d’être seul.
Samantha (tentant de retrouver son calme) : Danny, dis-moi ce qui se passe. Je peux t’aider, j’en suis sûre.
Danny (à l’autre bout du fil, sur la défensive) : Non Sam. Tu peux pas m’aider. La seule chose que tu peux faire c’est me laisser tranquille. C’est tout.
Samantha (calmement) : Danny. S’il te plaît, laisse-moi t’aider...
Danny (à l’autre bout du fil) : Tu peux pas m’aider Sam.
Samantha (calmement, dissimulant de l‘inquiètude dans sa voix) : Pas si je sais pas ce qui se passe.

Il y eut un long silence pesant. Samantha entendait la respiration de Danny s’accélérer et elle, elle était là, ne sachant que faire pour l’aider. Elle se demandait si il lui faisait vraiment confiance, comme avant. Elle trouvait cela bizarre mais presque toutes ses relations s’étaient déteriorées en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Elle ferma ses yeux et imagina son ami tentant de lutter contre des larmes. Elle savait très bien qu’il ne pleurerait jamais devant quelqu’un. Même au téléphone, il fallait qu’il se cache. Elle n’y pouvait rien, il était comme ça et rien ne pourrait le faire changer. La jeune femme soupira discrètement puis reprit la conversation.

Samantha (hésitante) : Ecoute, si tu veux me parler, tu peux. Si tu ne veux pas, c’est pas grave. Mais je veux que tu saches que si tu as besoin d’aide, je suis là.
Danny (au bout du fil) : Je sais.
Samantha (hésitante) : Heu, j’ai appelé un médecin pour tout à l’heure. Alors, il faudra que tu viennes. Je sais que c’est peut-être que passager mais on sait jamais. Sur le terrain ça pourrait être dangereux alors...
Danny (au bout du fil) : Merci Sam.
Samantha (esquissant un sourire) : De rien.

Samantha replia son téléphone. Il avait toujours été protecteur avec elle, elle devait le lui rendre. La jeune femme soupira et repartit dans la salle de debriefing. Assise dans son siège, elle prit sa tête dans ses mains et laissa des larmes couler le long de ses joues. Pourquoi pleurait-elle ? Elle en ignorait la réponse. Peut-être qu’après cet incident elle avait besoin de laisser toutes les larmes qu’elle avait gardées couler. Se libérer de ce poids était peut-être la solution pour qu’elle se sente mieux. Pourtant, elle n’en avait pas l’impression. Pour elle, c’était sortir de cette « routine » qui la ferait aller mieux. Samantha soupira et essuya ses larmes d’un geste. Elle attrapa les relevés téléphoniques de la soeur de la disparue et se mit au travail pour se changer les idées. Comme d’habitude...
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